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« La scolarisation des enfants de new comers [nouveaux arrivants originaires de Chine, des Philippines, du Brésil ou du Pérou] représente un défi pour le milieu nippon de l'éducation. […] L'école obligatoire (entre 6 et 15 ans), c'est-à-dire six ans d'école primaire et trois ans de collège (le lycée s'effectue en trois ans comme en France), ne s'applique encore de nos jours qu'aux nationaux, faisant des enfants étrangers de simples 'invités' », peut-on lire dans l'article « la scolarisation des enfants étrangers dans l'élémentaire et le secondaire » de Marco Sottile, paru dans la revue « Informations sociales, Le Japon : de nouveaux choix sociaux ? » de novembre - décembre 2011 (1).
Au Japon, les élèves peuvent désormais être exposés à un taux de radioactivité de 20 millisieverts, taux 20 fois plus élevé que la limite autorisée auparavant. Ainsi en a décidé le gouvernement japonais, afin de permettre aux enfants d'être scolarisés dans les écoles situées à proximité de Fukushima. Selon le site internet du Guardian, dans cette zone, 75 % des écoles « pourraient connaître un taux de radiation supérieur à un millisievert ». Le vendredi 11 mars 2011, la côte nord-est du Japon a été frappée par un séisme de magnitude 8,9 sur l'échelle de Richter ayant entraîné un tsunami. Ces catastrophes naturelles ont endommagé la centrale nucléaire de Fukushima Dai-Ichi située à 250 kilomètres de Tokyo, capitale du pays. Un taux de radioactivité élevé à 20 millisieverts correspond, selon le Guardian, au « taux annuel maximum autorisé pour les ouvriers travaillant dans le nucléaire en Allemagne ».
Le Snes-FSU et le Snuipp-FSU « demandent au ministère des Affaires étrangères [et européennes] qu'il considère légitime le droit de retrait exercé par certains personnels devant un danger grave et imminent », relaye le Snuipp-FSU vendredi 1er avril. Alors que le lycée français de Tokyo doit rouvrir lundi 4 avril 2011 (AEF n°244521), les deux syndicats estiment que « les raisons qui avaient conduit à la fermeture de l'établissement et au départ d'une grande partie des élèves et des personnels [vers le sud du pays] demeurent », en voulant pour preuve que « le Japon a été contraint de demander l'aide des experts français du nucléaire. »
« L'annonce d'une réouverture du lycée français de Tokyo le 4 avril prochain inquiète [les personnels en poste dans ce lycée] à juste titre. La situation à la centrale de Fukushima s'oriente chaque jour un peu plus vers une catastrophe nucléaire majeure dont les répercussions sur l'environnement et la santé humaine sont porteuses de risques difficilement mesurables aujourd'hui », écrivent Patrick Gonthier, secrétaire général de l'Unsa-Éducation, Jean-Yves Rocca, secrétaire général d'A&I-Unsa et Christian Chevalier, secrétaire général du SE-Unsa, dans une lettre commune adressée à Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères et européennes, mercredi 30 mars 2011. La lettre est envoyée en copie à Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative et à Anne-Marie Descôtes, directrice de l'AEFE.