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« S'il existe aujourd'hui un consensus à propos des différents projets de réforme et de modernisation de notre système de santé, c'est bien autour d'une utilisation accrue des technologies numérique » : Olivier Mariotte, président du cabinet de consultant Nile, a ainsi introduit une matinée de débats sur « le numérique en santé », mardi 29 novembre 2011. Le lendemain, mercredi 30 novembre 2011, une des tables-rondes des Assises du numérique, organisées à Paris Dauphine, traitait de « e-santé et dépendance ». Selon le député socialiste Jean-Marie Le Guen (PS, Paris), « au coeur du défi du numérique, il y a la révolution de l'offre de santé, qui doit s'adapter à une transition épidémiologique : nous allons soigner pour l'essentiel des malades chroniques et moins de malades aiguës ». Une analyse également partagée la veille par la directrice générale de l'AP-HP Mireille Faugère : « les maladies chroniques sont le terrain d'expérimentation de la médecine de demain ». Car leur bonne prise en charge implique une coordination des soins entre la ville et l'hôpital, et entre professionnels de santé.
« C'est l'amorçage du DMP, pas le démarrage du DMP. Le démarrage du DMP, c'est quand le patient aura son dossier médical personnel », a déclaré le ministre de la Santé Xavier Bertrand lors de la conférence annuelle de l'Asip santé, mercredi 5 janvier 2011, au cours de laquelle a été annoncée « l'ouverture nationale du service DMP ». C'est « le début d'un processus, précise Michel Gagneux, président de l'Asip santé. Ce dispositif est évolutif et appelé à s'enrichir à travers les usages ». De son côté, Jean-Yves Robin, directeur général de l'Asip, insiste sur le « changement de paradigme » que constitue le DMP : « c'est un bénéfice potentiel majeur, qui peut contribuer à tourner une page de l'histoire de la médecine ». Le ministre de la Santé ne minimise pas non plus « l'étape importante » que constitue le démarrage du DMP, qui à ses yeux est « bien plus qu'un outil. Il participe à l'évolution des pratiques professionnelles, à l'amélioration du rapport soignant-soigné du XXIe siècle. Il permet une meilleure qualité, une meilleure coordination des soins, et aussi une réduction des dépenses ».
Le lancement du DMP, initialement programmé par l'Asip santé lundi 13 décembre 2010, mais reportée en raison d'un problème de calendrier du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, Xavier Bertrand, est finalement programmé le 5 janvier 2011. Mais l'agence annonce avoir « mis en production » le DMP hier, jeudi 16 décembre 2010, ce qui signifie que le système d'exploitation est opérationnel. Dans les prochains jours, « afin de stabiliser le système et de procéder à quelques tests en situation réelle, un nombre restreint de professionnels de santé sera sollicité dans les régions expérimentatrices pour créer les premiers DMP avec l'accord des patients concernés », précise l'Asip. Le DMP approfondit donc son expérimentation lancée en 2006 dans cinq régions (Alsace, Franche-Comté, Picardie, Aquitaine, Rhône-Alpes).
Le décret d'application de la loi HPST relatif à la télémédecine, paru au journal officiel du 21 octobre 2010, définit comme des actes de télémédecine « les actes médicaux, réalisés à distance au moyen d'un dispositif utilisant les TIC ». Entrent dans cette catégorie la téléconsultation, la télé-expertise, la télésurveillance médicale, la télé-assistance médicale et la réponse médicale apportée dans le cadre de la régulation médicale. Cette parution attendue depuis plusieurs mois suscite de nombreuses réactions. La CSMF, principal syndicat de médecins libéraux, salue mardi 26 octobre 2010 un décret qui reconnaît l'acte de télémédecine « comme un acte médical à part entière », mais elle critique le fait que « les modalités de rémunération de cet acte relèvent du pouvoir discrétionnaire des seules ARS », et déplore leur sortie du « champ conventionnel. » Dans un entretien paru le même jour dans « Le Parisien », Roselyne Bachelot répond à une question sur le remboursement des actes de télémédecine en précisant que « si ces consultations sont autorisées par l'Agence régionale de santé, car elles répondent à un besoin des patients, alors elles seront remboursées ». La ministre de la Santé ajoute que les premières téléconsultations auront lieu au début de l'année prochaine.
"En décembre 2022, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières de la zone euro était de 6,6 %, stable par rapport au taux enregistré en novembre 2022 et en baisse par rapport au taux de 7,0 % enregistré en décembre 2021. Le taux de chômage de l’UE était de 6,1 % en décembre 2022, un taux également stable par rapport au taux enregistré en novembre 2022 et en baisse par rapport au taux de 6,4 % enregistré en décembre 2021", annonce Eurostat, dans une note publiée mercredi 1er février 2023. En décembre dernier, "13,148 millions personnes étaient au chômage dans l’UE, dont 11,048 millions dans la zone euro". Plus spécifiquement, "le taux de chômage des jeunes s’est établi à 15,0 % dans l’UE" en décembre dernier, soit 0,6 point de plus qu’un an auparavant. Fin 2022, 2,862 millions de moins de 25 ans étaient au chômage dans l’UE, dont 2,311 millions dans la zone euro.