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Le GCS (groupement de coopération sanitaire) « e-santé Pays-de-la-Loire », créé le 7 juillet 2011 à Nantes, est constitué de 142 membres, structures et professionnels des secteurs sanitaire et médico-social de la région. Il assure la maîtrise d'ouvrage régionale unique des SIPS (systèmes d'information partagés de santé), et appuie le déploiement de projets régionaux tels que la plate-forme d'information grand public, le répertoire opérationnel des ressources, la messagerie sécurisée, les dossiers médicaux partagés ou encore la télé-imagerie. Son action s'adresse aux professionnels et aux structures de santé, mais concerne également le grand public. L'équipe administrative du GCS estime que le « projet marche bien, car il répond aux attentes des professionnels de santé ». « Le bouche-à-oreille a permis de faire circuler l'information entre professionnels de santé, ce qui explique le nombre important de membres du groupement. L'ARS est également très active, en matière de communication et à travers son projet régional de santé ».
« C'est l'amorçage du DMP, pas le démarrage du DMP. Le démarrage du DMP, c'est quand le patient aura son dossier médical personnel », a déclaré le ministre de la Santé Xavier Bertrand lors de la conférence annuelle de l'Asip santé, mercredi 5 janvier 2011, au cours de laquelle a été annoncée « l'ouverture nationale du service DMP ». C'est « le début d'un processus, précise Michel Gagneux, président de l'Asip santé. Ce dispositif est évolutif et appelé à s'enrichir à travers les usages ». De son côté, Jean-Yves Robin, directeur général de l'Asip, insiste sur le « changement de paradigme » que constitue le DMP : « c'est un bénéfice potentiel majeur, qui peut contribuer à tourner une page de l'histoire de la médecine ». Le ministre de la Santé ne minimise pas non plus « l'étape importante » que constitue le démarrage du DMP, qui à ses yeux est « bien plus qu'un outil. Il participe à l'évolution des pratiques professionnelles, à l'amélioration du rapport soignant-soigné du XXIe siècle. Il permet une meilleure qualité, une meilleure coordination des soins, et aussi une réduction des dépenses ».
Le lancement du DMP, initialement programmé par l'Asip santé lundi 13 décembre 2010, mais reportée en raison d'un problème de calendrier du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, Xavier Bertrand, est finalement programmé le 5 janvier 2011. Mais l'agence annonce avoir « mis en production » le DMP hier, jeudi 16 décembre 2010, ce qui signifie que le système d'exploitation est opérationnel. Dans les prochains jours, « afin de stabiliser le système et de procéder à quelques tests en situation réelle, un nombre restreint de professionnels de santé sera sollicité dans les régions expérimentatrices pour créer les premiers DMP avec l'accord des patients concernés », précise l'Asip. Le DMP approfondit donc son expérimentation lancée en 2006 dans cinq régions (Alsace, Franche-Comté, Picardie, Aquitaine, Rhône-Alpes).
« D'ici la fin de l'année, nous allons organiser une campagne de communication dans les médias lorsque nous aurons atteint un flux suffisant d'utilisateurs du DMP, soit entre 40 000 et 50 000, et quand le DMP se sera bien installé dans un gros établissement comme le CHU par exemple. J'espère que dans six mois, tout Aquitain aura entendu parler du DMP, soit par sa caisse primaire d'assurance maladie, soit par la presse », indique à AEF Noëlle Saint-Upéry, la directrice de Télésanté Aquitaine (1), l'opérateur régional chargé de la diffusion de ce dossier médical personnel. Testé en Aquitaine depuis 2006, ce dossier informatisé y concerne aujourd'hui 10 établissements de soins, un laboratoire d'analyses, deux cabinets de radiologie, 325 professionnels de santé (médecins, kinésithérapeutes, pharmaciens, infirmières…) et 18 000 patients, alors que la région compte une centaine d'établissements et entre 5 000 et 6 000 libéraux.
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