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« Comment développer l'esprit critique des étudiants en école de management ? » ; « Quelle répartition territoriale faudrait-il pour ces écoles ? » ; « Faut-il plus de rapprochements avec les universités ? » : voici quelques unes des questions abordées par les participants du colloque « Les écoles de management à l'horizon 2020 : quelles attentes de la société ? », organisé par AEF jeudi 1er décembre 2011 à l'ESCP Europe (Paris). Des dirigeants d'écoles de management font face à des représentants de la société civile dans le cadre de trois « duos ». Voici les premiers échos de ce colloque (1).
« Le management est devenu l'outil du ‘cash' de l'entreprise et une technique rationalisée, permettant d'atteindre des objectifs de rentabilité à deux chiffres, sans laisser de place à l'expression de désaccords. Il est urgent de le transformer, ce qui passe entre autres par une réflexion sur les contenus de la formation au management » : c'est en substance la thèse de Marie-José Kotlicki, secrétaire générale de l'Ugict-CGT, co-auteure du livre « Pour en finir avec le Wall street management » (1). Elle s'exprime à l'occasion d'un débat intitulé « Entre impératifs de rentabilité et drames de la souffrance au travail, quelle formation pour les managers de demain ? », qui l'oppose à François Duvergé, président du CA de l'Escem, ancien directeur général de l'ACFCI, dans le cadre du colloque « Les écoles de management à 2020 : quelles attentes de la société ? », organisé par AEF à l'ESCP Europe, jeudi 1er décembre 2011.
« Il est temps de se poser des questions sur notre système scolaire, dans lequel la différence est un critère de sélection et d'élimination, contrairement à ce qui se passe aux États-Unis où celle-ci est considérée comme une richesse. Il est essentiel de modifier notre modèle pour faire émerger l'innovation », affirme Pascal Picq, paléoanthropologue au Collège de France, lors du colloque organisé par AEF à l'ESCP Europe sur le thème : « Les écoles de management à l'horizon 2020 : quelles attentes de la société ? », jeudi 1er décembre 2011 (AEF n°226627 et n°226625). Le « déficit de culture entrepreneuriale en France » s'explique notamment par « le rôle des enseignants, qui forment les étudiants à faire carrière dans de grandes structures préexistantes. Il y a certes des incubateurs, mais l'entrepreneuriat n'est pas enseigné à une majorité d'étudiants », insiste-t-il. « À Stanford, la majorité des étudiants travaillent pour créer leur propre job à la sortie… »
« Je souhaite rappeler que la France est très attachée à ce que les jeunes diplômés étrangers de nos universités et de nos grandes écoles qui sont issus de pays en développement puissent faire bénéficier leur pays d'origine de leurs compétences, dans une perspective de développement solidaire. A cet égard, ces étudiants peuvent demander à bénéficier de l'autorisation provisoire de séjour prévue à l'article L.311-11 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, afin d'acquérir en France une première expérience professionnelle, sans que la situation de l'emploi leur soit opposable et sans qu'il y ait lieu, par conséquent, de tenir compte de la liste des métiers 'en tension' », écrit le Premier ministre François Fillon, dans un courrier adressé à la CPU, à la CGE et à la Cdefi, mardi 22 novembre 2011. Les trois associations estiment en retour, mercredi 23 novembre, que cette prise de position « permet de dissiper les malentendus et les inquiétudes que certaines interprétations et modalités d'application [de la circulaire du 31 mai 2011] avaient pu faire naître parmi les établissements, les étudiants et les diplômés étrangers ainsi qu'auprès des entreprises qui souhaitaient les recruter ».
« L'objectif de l'appel à projets 'Idefi' n'est pas seulement de rattraper le retard de la France, mais de prendre un train d'avance. Nous sommes convaincus que l'enseignement universitaire doit marcher sur ses deux jambes, la recherche et l'enseignement », déclare Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mardi 25 octobre 2011 au ministère, lors de la présentation du nouvel appel à projets Idefi, doté de 150 millions d'euros, qui s'inscrit dans le cadre des investissements d'avenir. « Nous devons faire face à trois défis majeurs en matière de formation », poursuit-il : concilier une « très forte spécialisation par discipline et une ouverture vers d'autres domaines - car l'ultraspécialiste n'a pas d'avenir », réfléchir aux moyens d'intégrer « les nouveaux supports techniques » pour améliorer la qualité de l'enseignement et transmettre de nouveaux « savoirs et savoir-être », comme la capacité à avoir un regard critique sur l'information, à travailler en groupe ou encore la créativité.
« Ne sortons pas de chiffre sur le nombre d'idex ! », déclare René Ricol. « Je ne sais pas combien il y en aura et je refuse de me prononcer sur le chiffre de 10, notamment parce qu'il y a 22 PRES et que s'il y a beaucoup de gagnants, on ne verra que les perdants. » Le commissaire général à l'investissement réagit lors d'un débat sur le grand emprunt qui se tient dans le cadre des RUE (rencontres universités-entreprises) 2011, organisé par AEF au Cnit-La Défense, les 25 et 26 mai 2011. René Ricol fait d'ailleurs remarquer qu'aux États-Unis, en Grande-Bretagne ou en Allemagne, « il n'y a pas 10 sites d'excellence ». Il ajoute : « Il n'y a pas de situation acquise, même si la situation est sans doute plus favorable à l'Île-de-France. C'est comme ça », conclut-il. Par ailleurs, René Ricol juge que les labex sont « plus structurants » et affirme que « si c'est possible, il y aura une troisième vague ». Il prend l'exemple de l'Imperial College ou de Bristol qui ont choisi d'atteindre l'excellence sur une discipline, ce qui a tiré vers le haut toutes les autres disciplines.
Jean-François Carenco est nommé ministre délégué à l’Outre-mer auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, dans le nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne annoncé lundi 4 juillet 2022 dans la matinée. Président de la Commission de régulation de l’énergie depuis le 16 février 2017, cet énarque (promotion 1979) connaît bien l’outre mer où il a été secrétaire général à la Nouvelle-Calédonie puis préfet à plusieurs reprises (Saint-Pierre-et-Miquelon en 1996, Guadeloupe de 1999 à 2002). Il a également occupé les fonctions de directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère du Travail et de la Cohésion sociale (2005-2006) puis au ministère du Développement durable (2008-2010). Le prochain président de la CRE sera nommé par décret du président de la République, après une audition en commission à l’Assemblée nationale et au Sénat.