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« Il est temps de se poser des questions sur notre système scolaire, dans lequel la différence est un critère de sélection et d'élimination, contrairement à ce qui se passe aux États-Unis où celle-ci est considérée comme une richesse. Il est essentiel de modifier notre modèle pour faire émerger l'innovation », affirme Pascal Picq, paléoanthropologue au Collège de France, lors du colloque organisé par AEF à l'ESCP Europe sur le thème : « Les écoles de management à l'horizon 2020 : quelles attentes de la société ? », jeudi 1er décembre 2011 (AEF n°226627 et n°226625). Le « déficit de culture entrepreneuriale en France » s'explique notamment par « le rôle des enseignants, qui forment les étudiants à faire carrière dans de grandes structures préexistantes. Il y a certes des incubateurs, mais l'entrepreneuriat n'est pas enseigné à une majorité d'étudiants », insiste-t-il. « À Stanford, la majorité des étudiants travaillent pour créer leur propre job à la sortie… »
« Le management est devenu l'outil du ‘cash' de l'entreprise et une technique rationalisée, permettant d'atteindre des objectifs de rentabilité à deux chiffres, sans laisser de place à l'expression de désaccords. Il est urgent de le transformer, ce qui passe entre autres par une réflexion sur les contenus de la formation au management » : c'est en substance la thèse de Marie-José Kotlicki, secrétaire générale de l'Ugict-CGT, co-auteure du livre « Pour en finir avec le Wall street management » (1). Elle s'exprime à l'occasion d'un débat intitulé « Entre impératifs de rentabilité et drames de la souffrance au travail, quelle formation pour les managers de demain ? », qui l'oppose à François Duvergé, président du CA de l'Escem, ancien directeur général de l'ACFCI, dans le cadre du colloque « Les écoles de management à 2020 : quelles attentes de la société ? », organisé par AEF à l'ESCP Europe, jeudi 1er décembre 2011.
« Comment développer l'esprit critique des étudiants en école de management ? » ; « Quelle répartition territoriale faudrait-il pour ces écoles ? » ; « Faut-il plus de rapprochements avec les universités ? » : voici quelques unes des questions abordées par les participants du colloque « Les écoles de management à l'horizon 2020 : quelles attentes de la société ? », organisé par AEF jeudi 1er décembre 2011 à l'ESCP Europe (Paris). Des dirigeants d'écoles de management font face à des représentants de la société civile dans le cadre de trois « duos ». Voici les premiers échos de ce colloque (1).