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Créer un statut et un diplôme d'« infirmier clinicien en soins primaires » de niveau master pour reconnaître juridiquement les nouvelles compétences de ces professionnels de santé. C'est l'une des propositions du CAS (centre d'analyse stratégique) présentées lors d'un séminaire sur l'organisation de « l'offre de soins dans 20 ans » organisé le 5 décembre 2011 à Paris (1). Face aux multiples « défis posés à notre système de santé » - vieillissement, développement des maladies chroniques, inégalités d'accès aux soins, coût des nouvelles technologies - « deux chantiers » apparaissent « prioritaires » : le développement des coopérations entre professionnels de santé, en particulier entre médecins et infirmiers, et le déploiement de la télésanté. « L'essor des coopérations en France, gage d'un renforcement du secteur ambulatoire, permettrait, sous certaines conditions, de mieux adapter l'offre aux besoins des patients et d'améliorer l'efficience du système de santé en réduisant le poids des dépenses hospitalières », estime le CAS.
« Rendre plus effectifs les dispositifs de régulation des flux de formation, notamment en réduisant le nombre de postes ouverts aux ECN [épreuves classantes nationales] et en diminuant les redoublements de complaisance » et « développer la réflexion sur un éventuel abaissement du numerus clausus ». Ce sont les principales recommandations relatives aux études médicales de la Cour des comptes pour résoudre les problèmes de répartition territoriale des médecins libéraux. La Cour des comptes a publié jeudi 8 septembre 2011 son rapport annuel sur la sécurité sociale.
Créer un « nouveau corps de professeurs assistants-praticiens hospitaliers » nommés pour cinq ans, entre « le statut de chef de clinique et celui de professeur universitaire-praticien hospitalier », afin de permettre aux jeunes docteurs de « développer leurs recherches pendant la période de production scientifique la plus prometteuse, entre 25 et 45 ans ». C'est l'une des trois propositions du rapport Gaillard sur l'évolution du statut hospitalo-universitaire qui ont été retenues par Valérie Pécresse et qui vont être soumises à la concertation. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a demandé en juillet 2010 à Raphaël Gaillard, maître de conférences à l'université Paris-Descartes et praticien hospitalier à Sainte-Anne, de faire des propositions pour renforcer « l'attractivité » de la carrière de médecin hospitalo-universitaire et de « préserver [leur] triple mission de soins, d'enseignement et de recherche ». Le rapport a été remis à Valérie Pécresse le 3 mai 2011 par Raphaël Gaillard, qui est également un ancien président du syndicat des chefs de clinique.
Créer des diplômes de master correspondant aux nouveaux métiers en santé de niveau intermédiaire, en combinant VAE et « formation universitaire professionnalisante » pour les personnels paramédicaux (1). C'est ce que proposent, dans un rapport rendu public le 2 février 2011, Laurent Hénart (député UMP, Meurthe-et-Moselle), Yvon Berland, président de l'université de la Méditerranée Aix-Marseille-II - et vice-président de la CPU - et Danielle Cadet, cadre de santé à l'AP-HP. Les ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et de la Santé, ont confié à ces derniers en mai 2010 une mission sur la formation et l'emploi des professionnels intermédiaires, qui se situent entre les personnels médicaux (formés à bac+9 ou bac+11) et paramédicaux (formés à bac+3 le plus souvent) (AEF n°263217). Cette mission s'inscrit dans la continuité du rapport d'Yvon Berland paru en 2003 sur « les coopérations des professions de santé » (AEF n°423574).
« Mettre fin à la sélection par la voie de la première année de médecine pour les auxiliaires médicaux et la remplacer par une L1 'paramédicale', comprenant l'ensemble des futurs auxiliaires médicaux, à l'exception des étudiants en soins infirmiers qui continueraient à intégrer leur formation directement après le bac ». C'est l'une des principales mesures proposées par une mission d'information de l'Assemblée nationale (1) pour réformer la formation des auxiliaires médicaux (infirmiers, opticiens, orthopédiste, diététiciens...). Des « instituts d'études paramédicales régionaux, conventionnés avec les universités, et formant l'ensemble des auxiliaires médicaux » seraient créés, afin de « garantir l'égal accès des étudiants aux différents métiers concernés ».