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« Aucun système ne peut empêcher une agression extérieure non-naturelle dans une centrale nucléaire. Si des gens sont déterminés à nuire à l'installation, ils le peuvent », affirme à AEF Sécurité globale, Yannick Rousselet, chargé de la campagne nucléaire chez Greenpeace et membre du Haut comité pour la transparence et l'information sur la sûreté nucléaire, mardi 6 décembre 2011. La veille, plusieurs militants de l'organisation ont pénétré dans les centrales nucléaires de Nogent-sur-Seine (Aube), Cruas (Ardèche) et ont mené différentes actions de « déstabilisation » dans d'autres sites. « Le problème de la sécurité est insoluble. La base de notre démarche, c'était de protester contre l'audit des installations nucléaires françaises commandé par l'État après Fukushima (AEF Sécurité globale n°234112), qui ne prend pas en compte la sécurité. Il y a beaucoup d'éléments sur la sûreté mais aucun sur les agressions extérieures non-naturelles », déplore-t-il.
« Après Fukushima, nous devons reconsidérer les moyens de gestion de crise à tous les niveaux », déclare François Fillon en visite à la centrale nucléaire du Bugey (Ain), lundi 29 août 2011. Accompagné des ministres Éric Besson (Énergie) et Nathalie Kosciusko-Morizet (Écologie), le Premier ministre annonce que la France soutiendra la création « d'un centre de formation à la gestion de crise pour les exploitants nucléaires et les autorités gouvernementales », afin de constituer « un socle efficace de connaissances et de méthodes » et d'« organiser la meilleure riposte en cas d'accident nucléaire ».
Il faut « améliorer la performance de la gestion de crise, notamment par une sensibilisation plus efficace des populations, et des scénarios de sécurité civile plus complets ». C'est ce qu'indiquent le sénateur (UMP) de la Haute-Marne Bruno Sido et le député (PS) du Nord Christian Bataille, dans un communiqué relatif au rapport intermédiaire de la mission de l'Opecst (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques) sur la sécurité nucléaire, la place de la filière et son avenir, dévoilé jeudi 30 juin 2011 (AEF Sécurité globale n°241557). Ils estiment que « l'implication des personnels doit être renforcée, notamment à travers un effort supplémentaire sur la formation, a fortiori dans une période où les départs en retraite vont s'accélérer ».
« En France, nous sommes en phase de réflexion sur la gestion post-accidentelle des crises nucléaires », lance André-Claude Lacoste, président de l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire), jeudi 5 mai 2011. Il s'exprimait lors d'une audition de l'Opecst (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques) à l'Assemblée nationale, devant près de 250 personnes. Cette audition constitue le premier volet de l'étude de l'Office consacrée à « la sécurité nucléaire, la place de la filière et son avenir ». Un rapport d'étape sera rendu fin juin 2011. Parallèlement, l'ASN organise, jeudi 5 et vendredi 6 mai, un séminaire sur l'avancée de la construction de la doctrine nationale en matière de gestion des accidents nucléaires dans lequel s'intégrait l'audition de l'Opecst.
Mercredi 25 janvier 2023, ICPF a annoncé ouvrir son capital à hauteur de 30 % par le biais d’une levée de fonds de 4 millions d’euros réalisée auprès de la société d’investissement CITA. Objectif : permettre à cet organisme de certification qualité, qui est accrédité par le Cofrac pour délivrer Qualiopi - cette activité représentant l’essentiel de son chiffre d’affaires, de lancer en septembre 2023 une nouvelle version de sa plateforme numérique avec pour ambition de proposer aux autres organismes certificateurs "une plateforme intégrée de gestion de leurs propres offres de certification, d’évaluation ou d’inspection", explique à AEF info François Galinou, le président d’ICPF. L'organisme souhaite également "déployer une offre de mise en relation entre les certificateurs et les organismes de formation qui ne savent pas nécessairement se faire habiliter sur Qualiopi."