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« À aucun moment l'intégrité physique des centrales n'a été menacée », déclare Claude Guéant, mercredi 7 décembre 2011, lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Il répondait au député Nouveau centre de la Seine-Saint-Denis, Jean-Christophe Lagarde, sur les intrusions de militants de Greenpeace dans des centrales nucléaires, lundi 5 décembre 2011 (AEF Sécurité globale n°226407). « Personne n'a pu pénétrer sur les sites de production de l'énergie nucléaire », poursuit le ministre de l'Intérieur. L'intrusion dans la centrale de Nogent-sur-Seine « traduit néanmoins des dysfonctionnements. Il nous faut tirer toutes les conséquences de ce qui s'est passé », ajoute Claude Guéant.
« Aucun système ne peut empêcher une agression extérieure non-naturelle dans une centrale nucléaire. Si des gens sont déterminés à nuire à l'installation, ils le peuvent », affirme à AEF Sécurité globale, Yannick Rousselet, chargé de la campagne nucléaire chez Greenpeace et membre du Haut comité pour la transparence et l'information sur la sûreté nucléaire, mardi 6 décembre 2011. La veille, plusieurs militants de l'organisation ont pénétré dans les centrales nucléaires de Nogent-sur-Seine (Aube), Cruas (Ardèche) et ont mené différentes actions de « déstabilisation » dans d'autres sites. « Le problème de la sécurité est insoluble. La base de notre démarche, c'était de protester contre l'audit des installations nucléaires françaises commandé par l'État après Fukushima (AEF Sécurité globale n°234112), qui ne prend pas en compte la sécurité. Il y a beaucoup d'éléments sur la sûreté mais aucun sur les agressions extérieures non-naturelles », déplore-t-il.
« Après Fukushima, nous devons reconsidérer les moyens de gestion de crise à tous les niveaux », déclare François Fillon en visite à la centrale nucléaire du Bugey (Ain), lundi 29 août 2011. Accompagné des ministres Éric Besson (Énergie) et Nathalie Kosciusko-Morizet (Écologie), le Premier ministre annonce que la France soutiendra la création « d'un centre de formation à la gestion de crise pour les exploitants nucléaires et les autorités gouvernementales », afin de constituer « un socle efficace de connaissances et de méthodes » et d'« organiser la meilleure riposte en cas d'accident nucléaire ».
Mercredi 25 janvier 2023, ICPF a annoncé ouvrir son capital à hauteur de 30 % par le biais d’une levée de fonds de 4 millions d’euros réalisée auprès de la société d’investissement CITA. Objectif : permettre à cet organisme de certification qualité, qui est accrédité par le Cofrac pour délivrer Qualiopi - cette activité représentant l’essentiel de son chiffre d’affaires, de lancer en septembre 2023 une nouvelle version de sa plateforme numérique avec pour ambition de proposer aux autres organismes certificateurs "une plateforme intégrée de gestion de leurs propres offres de certification, d’évaluation ou d’inspection", explique à AEF info François Galinou, le président d’ICPF. L'organisme souhaite également "déployer une offre de mise en relation entre les certificateurs et les organismes de formation qui ne savent pas nécessairement se faire habiliter sur Qualiopi."