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« Je suis soulagée. Mon inquiétude portait vraiment sur la date à laquelle il fallait être prêt », déclare Christelle Perrine, directrice du développement durable de RTE, l'entreprise française qui gère le réseau public de transport d'électricité, lundi 6 décembre 2011. Elle s'exprime à propos du calendrier d'application de l'article 225 de la loi Grenelle II, qui prévoit d'élargir in fine aux entreprises de plus de 500 salariés le reporting environnemental et social, actuellement limité aux entreprises cotées en Bourse. Ce calendrier est décalé aux comptes de 2012 des entreprises et non plus à ceux de 2011, selon le projet de décret d'application circulant au 15 novembre, que s'est procuré AEF (L'AEF n°227416). « Ne pas savoir mi-décembre ce que vous devez produire comme indicateur, alors que les fins d'année sont stressantes, c'est délicat », ajoute-t-elle. Christelle Perrine répond aux questions d'AEF.
La division « mines » du groupe Areva a publié « son premier rapport développement durable » en « juin » dernier, déclare à AEF le mardi 27 septembre 2011 Didier Fohlen, directeur du développement durable de la division mines au sein du fabricant français de réacteurs nucléaires. Il s'exprime en marge des Ateliers de la Terre (Evian). « En accord avec Anne Lauvergeon, puis Luc Oursel, la division Mines a décidé de gérer en propre ses impacts, et a créé la direction environnementale et sociétale voici deux ans. Cette direction est en pleine croissance », ajoute l'ancien collaborateur de la Banque mondiale. « Je veux montrer que nous pouvons faire de l'exploitation de l'uranium responsable. » En poste depuis deux ans, il évoque en particulier « quatre objectifs » pour sa direction : « avoir un impact sur les communautés », développer « un axe classique pour l'activité minière qu'est la protection de la biodiversité », veiller au respect « des droits de l'homme », notamment « en Afrique et en Asie », et mettre en place un « reporting » rigoureux.
« La SNCF vient de lancer un groupe de travail prospectif, afin de mieux adapter son activité aux changements du climat en 2040 », déclare Jean-Louis Jourdan, directeur développement durable de l'entreprise de transport ferroviaire, mardi 27 septembre 2011. Il s'exprime en marge des ateliers de la terre, qui se sont tenus à Evian du 26 au 28 septembre. « La SNCF est un investisseur de long terme qui achète des rames, construit des gares… Nous avons besoin d'éclairer nos choix sur ce que sera le climat en 2040 », explique-t-il. Une initiative selon lui « applaudie » par les pouvoirs publics, qui viennent d'adopter le Pnacc (plan national d'adaptation au changement climatique) le 25 juillet dernier (L'AEF n°235693).
« Nous sommes passés d'une ère de sacralisation de la voiture, à une ère où elle semble responsable de tous nos maux », déclare mardi 27 septembre 2011 Bénédicte Barbry, directrice de la communication et du développement durable du groupe Mobivia, groupe propriétaire des réseaux d'entretien et de réparation de véhicules Norauto, Midas, Auto 5, Maxauto, Carter-cash, et Synchro diffusion. Elle s'exprime en marge des ateliers de la terre, qui se tiennent à Evian du 26 au 28 septembre 2011. « Avec l'engorgement des centres-villes, la hausse du prix du carburant, et la pollution générée par leur véhicule, nos clients sont dans une situation difficile. » Outre le « métier historique de l'entretien automobile », l'entreprise familiale Mobivia comporte désormais un versant « mobilité » qui vise à prendre en compte les nouveaux enjeux environnementaux des secteurs de l'automobile, fait valoir sa directrice communication et développement durable. Une « vision plus large que l'automobile » qui vise a asseoir « sa pérennité », justifie-t-elle.
« Un nouveau programme d'entreprise triannuel (2012-2014) est en cours d'élaboration. Il intégrera le baromètre planète et société 2012-2014, qui comportera de nouveaux plans de progrès et objectifs de performance pour le groupe, en réponse aux enjeux de développement durable identifiés sur la période qui s'ouvre », déclare Gilles Vermot-Desroches, directeur du développement durable de Schneider Electric, mardi 20 septembre 2011. Les composants de ce baromètre « servent à définir une part de la rémunération variable » de « certains collaborateurs cadres », précise-t-il. La part de la rémunération variable est « individualisée » et pondérée de façon à mettre l'accent sur une composante du baromètre « sur laquelle le cadre peut agir » explique le dirigeant, qui rappelle que « le développement durable est né chez Schneider Electric sous la pression des investisseurs ».