En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« La protection des sites contre les actes de malveillance repose sur un concept de 'défense en profondeur' : une succession de barrières de protection matérielles et organisationnelles permet de contrer les agressions (clôtures, contrôles d'accès, parois des bâtiments, vidéosurveillance, systèmes de détection, forces de sécurité …) », indique l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), mardi 6 décembre 2011. « En l'occurrence, au cours de son action du 5 décembre 2011 (L'AEF n°226393), Greenpeace a franchi, sur deux sites, les clôtures extérieures, et sur le site de Nogent a escaladé la paroi extérieure d'un bâtiment réacteur sans pénétrer dans les zones les plus sensibles. Sur les autres sites, les militants n'ont pas réussi à franchir ces clôtures », analyse l'institut.
« À aucun moment l'intégrité physique des centrales n'a été menacée », déclare Claude Guéant, mercredi 7 décembre 2011, lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Il répondait au député Nouveau Centre de la Seine-Saint-Denis, Jean-Christophe Lagarde, sur les intrusions de militants de Greenpeace dans des centrales nucléaires, lundi 5 décembre 2011(L'AEF n°226393). « Personne n'a pu pénétrer sur les sites de production de l'énergie nucléaire », poursuit le ministre de l'Intérieur. L'intrusion dans la centrale de Nogent-sur-Seine « traduit néanmoins des dysfonctionnements. Il nous faut tirer toutes les conséquences de ce qui s'est passé », ajoute Claude Guéant.
« Aucun système ne peut empêcher une agression extérieure non-naturelle dans une centrale nucléaire. Si des gens sont déterminés à nuire à l'installation, ils le peuvent », affirme à AEF, Yannick Rousselet, chargé de la campagne nucléaire chez Greenpeace et membre du HCTISN (Haut Comité pour la transparence et l'information sur la sûreté nucléaire), mardi 6 décembre 2011. La veille, plusieurs militants de l'organisation ont pénétré dans les centrales nucléaires de Nogent-sur-Seine (Aube), Cruas (Ardèche) et ont mené différentes actions de « déstabilisation » dans d'autres sites. « Le problème de la sécurité est insoluble. La base de notre démarche, c'était de protester contre l'audit des installations nucléaires françaises commandé par l'État après Fukushima, qui ne prend pas en compte la sécurité. Il y a beaucoup d'éléments sur la sûreté mais aucun sur les agressions extérieures non-naturelles », déplore-t-il.