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L'action d'intrusion dans des centrales nucléaires menée par des militants de Greenpeace « n'a pas fonctionné comme ils voulaient. L'opération n'a pas du tout été celle escomptée », assure Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur, jeudi 8 décembre 2011. Il s'exprimait dans la soirée à l'École militaire (Paris), au cours d'une conférence de l'Anaj-IHEDN (Association nationale des auditeurs jeunes de l'IHEDN) sur le rôle de la DCRI (direction centrale du renseignement intérieur). « Il y avait six ou sept tentatives [d'intrusion] de prévues, en fait il y en a eu une partielle » qui a réussi à Nogent-sur-Seine, indique Bernard Squarcini. Cette centrale « faisait l'objet d'un programme de réhabilitation parce que les clôtures étaient un peu anciennes et trop rapprochées », explique Bernard Squarcini. Le dispositif de sécurité « a quand même bien fonctionné ». Mais il ajoute que, « comme l'ont dit les autorités, il n'y a eu à aucun moment accès à la salle des commandes ».
« La protection des sites contre les actes de malveillance repose sur un concept de 'défense en profondeur' : une succession de barrières de protection matérielles et organisationnelles permet de contrer les agressions (clôtures, contrôles d'accès, parois des bâtiments, vidéosurveillance, systèmes de détection, forces de sécurité …) », indique l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), mardi 6 décembre 2011. « En l'occurrence, au cours de son action du 5 décembre 2011, Greenpeace a franchi, sur deux sites (AEF Sécurité globale n°226407), les clôtures extérieures, et sur le site de Nogent a escaladé la paroi extérieure d'un bâtiment réacteur sans pénétrer dans les zones les plus sensibles. Sur les autres sites, les militants n'ont pas réussi à franchir ces clôtures », analyse l'institut.
« Aucun système ne peut empêcher une agression extérieure non-naturelle dans une centrale nucléaire. Si des gens sont déterminés à nuire à l'installation, ils le peuvent », affirme à AEF Sécurité globale, Yannick Rousselet, chargé de la campagne nucléaire chez Greenpeace et membre du Haut comité pour la transparence et l'information sur la sûreté nucléaire, mardi 6 décembre 2011. La veille, plusieurs militants de l'organisation ont pénétré dans les centrales nucléaires de Nogent-sur-Seine (Aube), Cruas (Ardèche) et ont mené différentes actions de « déstabilisation » dans d'autres sites. « Le problème de la sécurité est insoluble. La base de notre démarche, c'était de protester contre l'audit des installations nucléaires françaises commandé par l'État après Fukushima (AEF Sécurité globale n°234112), qui ne prend pas en compte la sécurité. Il y a beaucoup d'éléments sur la sûreté mais aucun sur les agressions extérieures non-naturelles », déplore-t-il.
« La question est de savoir si, mis en examen, le directeur central du renseignement intérieur [Bernard Squarcini] peut continuer à exercer ses fonctions. C'est un directeur tout à fait remarquable d'un service qui est essentiel à la sécurité des Français. D'autre part, les juges n'ont accompagné la mise en examen d'aucune obligation de contrôle judiciaire. Il a donc tout à fait la capacité de continuer à exercer ses fonctions dans leur plénitude. Bernard Squarcini reste directeur central du renseignement intérieur », déclare le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, en marge de l'inauguration du salon Milipol à Paris, mardi 18 octobre 2011. Cette visite intervenait au lendemain de la mise en examen de Bernard Squarcini pour « atteinte au secret des correspondances par personne dépositaire de l'autorité publique », « collecte de données à caractère personnel par un moyen frauduleux déloyal ou illicite », et « recel de violation du secret professionnel ». Le directeur central du renseignement intérieur accompagnait le ministre lors de la visite, mais n'a pas répondu aux sollicitations des journalistes.
Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur, est mis en examen pour « atteinte au secret des correspondances », « collecte illicite de données » et « recel du secret professionnel » par la juge d'instruction Sylvia Zimmermann à l'issue de son audition comme témoin assisté, lundi 17 octobre 2011. C'est ce qu'indique son avocat, Patrick Maisonneuve sur la chaîne d'information Itélé en début de soirée. Il est reproché à la DCRI d'avoir examiné les factures téléphoniques détaillées (« fadettes ») du journaliste Gérard Davet afin d'identifier ses sources dans l'affaire Woerth-Bettencourt (AEF Sécurité globale n°232871, n°233818 et n°233194).
Mercredi 25 janvier 2023, ICPF a annoncé ouvrir son capital à hauteur de 30 % par le biais d’une levée de fonds de 4 millions d’euros réalisée auprès de la société d’investissement CITA. Objectif : permettre à cet organisme de certification qualité, qui est accrédité par le Cofrac pour délivrer Qualiopi - cette activité représentant l’essentiel de son chiffre d’affaires, de lancer en septembre 2023 une nouvelle version de sa plateforme numérique avec pour ambition de proposer aux autres organismes certificateurs "une plateforme intégrée de gestion de leurs propres offres de certification, d’évaluation ou d’inspection", explique à AEF info François Galinou, le président d’ICPF. L'organisme souhaite également "déployer une offre de mise en relation entre les certificateurs et les organismes de formation qui ne savent pas nécessairement se faire habiliter sur Qualiopi."