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La conférence de Durban constitue « une percée », estime « The Guardian », à l'issue, dimanche 11 décembre 2011, de la dix-septième conférence des parties à la convention climat, réunies pendant deux semaines en Afrique du Sud. Le monde est « sur la voie d'un accord complet sur le changement climatique », poursuit le quotidien britannique. Les négociateurs « se sont mis d'accord pour commencer le travail » sur un nouvel accord « juridiquement contraignant » et, surtout, qui « requiert des pays développés et en développement qu'ils réduisent leurs émissions » de gaz à effet de serre. Ces travaux s'achèveraient en 2015, pour une entrée en vigueur en 2020 (L'AEF n°226051 et n°226050).
« La COP17 succombe dans l'apartheid climatique. Les décisions issues du sommet des Nations unies sur le climat à Durban constituent un crime contre l'humanité », déclare Climate justice now!, une coalition d'ONG qui regroupe notamment Attac et les Amis de la Terre, à l'issue de l'adoption par les parties prenantes à la convention climat du « paquet de Durban », le dimanche 11 décembre 2011 (L'AEF n°226051) et n°226050). « Retarder toute action réelle après 2020 est un crime aux proportions mondiales. Une augmentation de 4°C de la température mondiale, permise par ce plan, est une condamnation à mort pour l'Afrique, les petits États insulaires, et les pauvres et les personnes vulnérables de l'ensemble de la planète. Il est faux d'affirmer qu'une deuxième période d'engagements du protocole de Kyoto a été adoptée à Durban ; la décision actuelle a seulement été reportée à la prochaine COP, sans engagement de réduction d'émissions de la part des pays riches. » Voici également les réactions de Greenpeace international, d'Oxfam international, des Amis de la Terre international, de Coordination Sud, ainsi que du RAC (Réseau action climat) France et de la FNH (Fondation pour la nature et l'homme).
Le « paquet de Durban », a été adopté vers cinq heures du matin, dimanche 11 décembre 2011, après une prolongation de plus de 30 heures des négociations, à Durban (Afrique du Sud), une première depuis la création de la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques) à Rio en 1992 (L'AEF n°226051). Il se compose de quatre textes, portant sur la forme juridique d'un futur accord, sur la poursuite du protocole de Kyoto, sur le Fonds vert pour le climat et d'un texte sous la convention.
Le « paquet de Durban » a été adopté vers cinq heures du matin, dimanche 11 décembre 2011, après une prolongation de plus de 30 heures des négociations, à Durban (Afrique du Sud), une première depuis la création de la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques) à Rio en 1992. Composé de quatre textes - forme juridique d'un futur accord mondial, protocole de Kyoto, Fonds vert pour le climat et texte sous la convention Ccnucc (L'AEF n°226050) -, ce « paquet » a été conclu après une réunion improvisée, au milieu de la séance plénière, de délégués de l'Union européenne, des États-Unis, des pays émergents du groupe Basic (Brésil, Afrique du Sud, Inde et Chine) et de pays en développement. « Nous y sommes presque. Nous ne pensons pas demander trop au reste du monde », prévenait la commissaire européenne au Climat, Connie Hedegaard, alors que les débats se tendaient.