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« La baisse de l'engagement au travail des salariés et l'augmentation des absences de courte durée », est l'un des principaux enseignements de la troisième étude « Santé en entreprise » (1) réalisée par Malakoff Médéric (2). Présentée le 13 décembre 2011 par Guillaume Sarkozy, délégué général, et Anne-Sophie Godon, directrice prévention santé et nouveaux services, elle s'inscrit dans une « démarche active de prévention santé visant à préserver la santé et le bien-être des salariés, réduire les risques et optimiser les budgets de la protection sociale », dans un contexte d'augmentation des dépenses. C'est pourquoi cette étude s'intéresse aux indicateurs perçus par les salariés comme susceptibles d'avoir un impact sur l'engagement et la présence au travail. Il en ressort notamment qu' « en 2011, les grands indicateurs de risques restent stables. Les 'composantes du travail et du métier', à savoir la pénibilité, la pression psychologique ou encore la reconnaissance, demeurent le premier facteur de risque pour un salarié sur deux (38 %), devant le 'contexte social' (33 %) ».
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À un mois de l'échéance (1er janvier 2012), seule une entreprise sur cinq, concernée par cette nouvelle obligation, a mis en place un accord ou un plan d'action en faveur de la prévention de la pénibilité imposé par la loi du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites. C'est ce que constate le cabinet de conseil Atequacy (filiale d'Adding Group) sur la base d'une enquête menée entre le 15 septembre et la fin du mois de novembre 2011 auprès de 107 entreprises de plus de 20 salariés (1) sur l'impact de la réforme des retraites de 2010 concernant les obligations en matière de prévention des risques et de gestion de la pénibilité au travail. Atequacy explique ce « retard généralisé » par le caractère « long » et parfois « fastidieux » du diagnostic imposé par la mise en place de cette obligation. En outre, souligne le directeur « Audit et Juridique » d'Atequacy, Michel Franco, le décret relatif aux accords sur la prévention de la pénibilité n'ayant été publié qu'au début de l'été (9 juillet 2011), beaucoup d'entreprises se retrouvent dans une situation analogue à celle qui prévalait en 2009 pour les plans seniors avec des délais très courts pour se mettre en conformité avec la loi.
« Mettre en place des règles établissant des frontières entre le temps de travail et le temps privé, une plus grande flexibilité horaire, la possibilité de travailler à distance et un accès à des services sur le lieu de travail » : telles sont les attentes exprimées par les managers, cadres RH et dirigeants, interrogés dans le cadre d'une enquête de l'IAE Lyon relative à la qualité et aux équilibres de vie au travail (1). Selon l'étude, « 41 % des répondants déclarent avoir une charge de travail trop importante », « 62 % disent manquer de temps pour réaliser leurs tâches », tandis que « près de 75 % sont obligés d'empiéter sur leur temps de travail pour gérer des aspects de leur vie personnelle ». Aut total, les deux tiers des répondants « considèrent qu'ils ressentent des tensions dans la conciliation vie professionnelle/vie privée ».
« Les premiers facteurs de risque qui pèsent sur la santé des salariés français, en termes d'absence ou de désengagement, ce sont les conditions de travail, le contexte social, puis l'hygiène de vie, et ce devant l'état de santé et les événements de vie [enfants, parents à charge]. Et en particulier, la Lorraine est une région en sur-risque concernant deux de ces déterminants : les conditions de travail et l'hygiène de vie », souligne Anne-Sophie Godon, directrice prévention santé du groupe Malakoff Médéric, dévoilant les résultats de la 2e édition de l'étude régionale « santé en entreprise » en Lorraine (1), lors d'une rencontre organisée avec l'ANDRH à Metz le 17 novembre 2011.
Susciter l'adhésion, favoriser l'écoute au sein de l'entreprise ou encore mettre en place de nouveaux outils de mesure du bien-être au travail, à l'image du « présentéisme » ou de « l'Ibet » (indice de bien-être au travail). Telles sont les recommandations faites par le groupe de protection sociale Apicil dans son livre blanc sur la santé au travail, une « approche économique du bien-être », publié mardi 20 septembre 2011. Destiné à être un « outil de gestion de la santé et du bien-être au travail » à destination des entreprises, le document est enrichi de cas pratiques permettant aux DRH de mettre en place des dispositifs « qui permettent une gestion efficace de la présence au travail ». Une problématique d'autant plus importante que, selon Apicil, « la moitié des salariés français (51 %) considèrent que leurs conditions de travail sont plus importantes que leur niveau de rémunération ». En outre, « la crise aidant, le stress au travail ne cesse de gagner du terrain ». En effet, le nombre d'accidents au travail reste très élevé : environ 700 000 cas sont encore répertoriés chaque année.
Le groupe de retraite et de prévoyance à gestion paritaire Malakoff Médéric rend public, ce jeudi 9 décembre 2010, les résultats de son enquête annuelle réalisée avec Sociovision, entre février et mars derniers, sur les déterminants de la santé en entreprise. A l'origine de cette démarche initiée il y a trois ans, il y a la conviction des dirigeants du groupe que les actions visant à l'amélioration ou à la préservation de la santé des salariés engendrent des bénéfices partagés pour les différentes parties prenantes (salariés, entreprises, partenaires sociaux, assureur santé…). Partant de là, le groupe place la prévention santé au coeur de sa stratégie métier. Objectif : réduire les risques santé de demain et améliorer la qualité de vie des salariés et des personnes fragilisées. Pour asseoir cette politique, encore faut-il cerner les enjeux et les motivations des différentes parties prenantes (salariés, DRH et chefs d'entreprise). C'est l'objet de cette grande enquête annuelle menée au plan national et déclinée dans les régions.
« Des PME plus actives que les grandes entreprises en matières d'organisation du travail et de dialogue manager-collaborateur », « une progression significative, mais encore insuffisante, entre 2009 et 2010, des actions de sensibilisation des managers d'équipe au respect de l'écosystème personnel de leurs collaborateurs », « une forte créativité des entreprises en termes d'invention de solutions nouvelles pour aider les salariés à articuler leurs vies professionnelles et personnelle » : tels sont les principaux enseignements du volet « Entreprises » du second baromètre de la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale de l'OPE (Observatoire de la parentalité en entreprise), présenté mardi 19 octobre 2010. « Deux grands enjeux [sont] invoqués par les entreprises pour expliquer leur implication sur ces sujets : renforcer l'engagement des collaborateurs et promouvoir l'égalité professionnelle entre hommes et femmes », précise le baromètre.