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Un accord tripartite baptisé « partenariat pour le développement durable des établissements d'enseignement supérieur » a été signé mardi 13 décembre 2011 entre la CGE (Conférence des grandes écoles), la CPU (Conférence des présidents d'université) et la fondation Fondaterra de l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Objectif : encadrer leurs actions visant à intégrer le développement durable sur les campus. Depuis 2009, l'enseignement supérieur s'est en effet engagé dans la construction d'un « Plan vert », co-élaboré par la CPU et la CGE, en application de l'article 55 de la loi Grenelle I.
« Gouvernance, environnement et formation » : telles sont les trois priorités définies par Bertrand Lordon, professeur de science économique et ancien chargé de mission pour la formation continue, nommé en mars 2011 chargé de mission développement durable par Khaled Bouabdallah, président de l'université l'université Jean Monnet de Saint-Étienne. Objectif : mettre en œuvre la stratégie de développement durable prévue par le projet d'établissement 2011-2015 de l'université. « Un projet étudiant tutoré a déjà permis l'élaboration d'une charte de l'écocitoyenneté, portant un volet environnemental et social », annonce Bertrand Lordon. « La charte sera signée prochainement et présenté aux élus et à la presse ». « L'objectif est de montrer et démontrer notre engagement en matière de développement durable ». « Cependant, avance Bertrand Lordon, certains projets pourraient être décalés après 2015, faute de budget propre ».
Dans une université, « les chargés de mission développement durable ont besoin d'une reconnaissance politique, via une lettre de mission du président », déclare Pierre Kermen, chargé de mission développement durable de l'université Joseph Fourier de Grenoble, lors du séminaire national de formation organisé par la CPU (Conférence des présidents d'université) et l'université Joseph Fourier de Grenoble, avec le soutien de la fondation Fondaterra. Cette première rencontre, organisée par le comité du développement durable de la CPU, a réuni à Grenoble, les 17 et 18 mars 2011, une quarantaine de chargés de mission développement durable, représentant plus d'une trentaine d'universités françaises. Le séminaire a porté sur le cadre d'élaboration du Plan vert prévu par l'article 55 de la loi Grenelle I, les difficultés à mobiliser des budgets dédiés et mis en avant des initiatives peu coûteuses telles que mises en place au sein de l'INPL (Institut national polytechnique de Lorraine).
Une quarantaine de chargés de mission développement durable représentant plus d'une trentaine d'universités françaises sont attendus à Grenoble les 17 et 18 mars 2011, pour un séminaire national de formation organisé par la CPU (Conférence des présidents d'universités) et l'université Joseph-Fourier de Grenoble, avec le soutien de la fondation Fondaterra, indique la CPU jeudi 10 mars 2011.
La CDC (Caisse des dépôts et consignations), le PRES (pôle de recherche et d'enseignement supérieur) Université de Toulouse, la CUGT (communauté urbaine du Grand Toulouse) et le rectorat signent, jeudi 10 février 2011, une convention pour la création d'un éco-campus sur le site de Rangueil (université Toulouse-III Paul-Sabatier). Baptisé Cedar (campus à énergies durables et aménagements responsables), le projet a été « imaginé par les enseignants-chercheurs, les chercheurs et les étudiants de l'UPS », rappelle Gilles Fourtanier, président de Toulouse-III. Il vise à rénover 280 000 mètres carrés sur les 400 hectares du campus de Rangueil. La CDC apporte 325 000 euros sur les 600 000 euros nécessaires à la réalisation des études d'ingénierie et apporte son expertise pour l'assistance à maîtrise d'ouvrage du projet.
Le PRES Université Lille Nord de France lance un appel d'offres pour réaliser le bilan carbone des six universités publiques de la région, ainsi que de la « Catho » de Lille et de Chimie Lille. Ces établissements se conforment ainsi à l'article 75 de la loi Grenelle II : les personnes morales de droit public employant plus de 250 personnes sont tenues d'établir un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre avant le 31 décembre 2012, puis tous les trois ans. « En se conformant à la loi, le PRES est dans son rôle de structuration, de mutualisation et de partage des bonnes pratiques, certains établissements étant plus avancés que d'autres », indique lundi 7 février 2011 Christian Sergheraert, président du PRES et de Lille-II.