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Une nouvelle délégation régionale du CNRS va être créée à Villejuif (Val-de-Marne) en 2015, « par fusion des délégations d'Ivry-sur-Seine et de Thiais ». Telle est l'une des mesures du « plan d'action 2012-2015 pour une organisation rénovée des fonctions support (1) au CNRS » que l'organisme est en train de préparer, et dont AEF s'est procuré une version de travail datée du 1er décembre 2011. Ce plan d'action fait suite à l'audit mené cette année par l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche) (AEF n°228660). Les locaux libérés à Ivry-sur-Seine pourraient accueillir des unités de sciences humaines et sociales actuellement implantées à Paris, en attendant l'ouverture du campus Condorcet, à l'horizon 2017-2018. Ces opérations, chiffrées à onze millions d'euros (huit pour la rénovation des locaux de Villejuif, trois pour les déménagements), devraient être « globalement sans impact sur le budget du CNRS » grâce à la vente de biens que l'organisme possède à Paris et à Vitry-sur-Seine.
Le CNRS rend public le rapport d'audit de ses fonctions support réalisé par l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche), mardi 25 octobre 2011 (1). Les fonctions support du CNRS « représentent 4 443,3 ETP, auxquels s'ajoutent 736,2 ETP externalisés et 5,1 ETP mis à disposition par d'autres établissements ». Elles mobilisent « 25,5 % des ETP ITA de l'établissement, 28,6 % en tenant compte de l'externalisation de certaines fonctions support ». Au total, les « fonctions support représentent 13,4 % des ETP » du CNRS. Ce ratio est de 15,2 % en « tenant compte de l'externalisation ». Un taux comparable à ceux de l'Inserm (14,6 %) (AEF n°233100) et de l'Inra (14,8 %) mais différents du Cirad (33,80 %) qui n'est pas un EPST mais un Epic.
« La réflexion RGPP [révision générale des politiques publiques] devrait être une réflexion globale de site, avec toutes les tutelles. » Telle est l'opinion que font remonter « certains directeurs d'unité » du CNRS à l'issue de la « deuxième concertation interne » de l'organisme sur la « réorganisation des processus de gestion des fonctions support » dans le cadre de la RGPP, dont la DGD-R (direction générale déléguée aux ressources) met en ligne le « compte rendu » sur l'intranet de l'organisme, lundi 3 octobre 2011. Selon ces directeurs d'unité, « conduire une RGPP dans un établissement fortement 'UMRisé' sans associer les partenaires est un non-sens ». Ils pointent que « les différents modes de fonctionnement entre le CNRS et les universités, voire entre deux universités, génèrent une perte de temps considérable pour les laboratoires » et estiment donc « indispensable de réfléchir ensemble sur l'amélioration de la gestion des unités, qui sont très majoritairement des UMR [unités mixtes de recherche] ».
Le personnel du CNRS exprime « deux points de vue importants » sur l'audit en cours des fonctions support de l'organisme par l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche) (AEF n°253001) : « D'une part, une inquiétude sur la démarche RGPP [révision générale des politiques publiques] ; d'autre part, la certitude que les fonctions support du CNRS jouent un rôle qui dépasse celui de la seule administration de l'établissement au profit de l'administration de la recherche scientifique française en général et qu'il est indispensable d'en tenir compte. » Tel est le principal enseignement d'une « première concertation menée avec les cadres et agents » de l'organisme par la direction du CNRS, qui a « fait le choix d'un pilotage de la RGPP par la transparence » (AEF n°244091). Cette concertation fait l'objet d'un compte rendu établi par la DGD-R (direction générale déléguée aux ressources) « communiqué aux agents de l'établissement » le 4 juin 2011 et mis en ligne le 10 juin sur l'intranet de l'organisme.
« Telle qu'elle est menée, la démarche » de mise en oeuvre de la RGPP (révision générale des politiques publiques), qui repose sur une approche « strictement comptable », « nous semble particulièrement mal adaptée à notre organisme », écrivent des directeurs de laboratoires du CNRS Côte d'Azur, « représentant plus de 85 % des directeurs d'unité de la délégation », à Alain Fuchs, président de l'EPST, dans une lettre datée du 1er juin 2011. S'interrogeant sur « la finalité réelle » de l'audit en cours au sein de l'organisme, ils estiment que s'il s'agit , « comme il est affirmé, de généraliser les bonnes pratiques, nous faisons fausse route : ce sont les mauvaises pratiques qui seront généralisées, et l'efficacité de notre système de recherche le paiera au prix fort ». C'est pourquoi ils souhaitent « alerter » Alain Fuchs « des conséquences néfastes sur la production scientifique du CNRS et plus généralement sur celle de la France ».
Jean-François Carenco est nommé ministre délégué à l’Outre-mer auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, dans le nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne annoncé lundi 4 juillet 2022 dans la matinée. Président de la Commission de régulation de l’énergie depuis le 16 février 2017, cet énarque (promotion 1979) connaît bien l’outre mer où il a été secrétaire général à la Nouvelle-Calédonie puis préfet à plusieurs reprises (Saint-Pierre-et-Miquelon en 1996, Guadeloupe de 1999 à 2002). Il a également occupé les fonctions de directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère du Travail et de la Cohésion sociale (2005-2006) puis au ministère du Développement durable (2008-2010). Le prochain président de la CRE sera nommé par décret du président de la République, après une audition en commission à l’Assemblée nationale et au Sénat.