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La « task force » sur l'emploi des pays du G20 a tenu, les mercredi 14 et jeudi 15 décembre 2011, sa première réunion de travail au Mexique, dans le cadre de la présidence mexicaine du G20. Décidée lors du sommet du G20 à Cannes en novembre dernier, cette « task force » rassemble des experts techniques des ministères du Travail et de l'Emploi des pays du G20 et a pour but de « proposer des actions concrètes pour la [réunion] ministérielle emploi-travail qui se tiendra au printemps 2012 », rappelle Xavier Bertrand, qui a inauguré cette première réunion avec le secrétariat d'État en charge du Travail et de la Prévision sociale du Mexique. L'emploi des jeunes a été désigné comme sujet prioritaire de la « task force », rappelle le ministre français du Travail et de l'Emploi dans son discours d'ouverture : « Nous avons pu l'observer dans tous nos pays, la crise a aggravé les difficultés structurelles d'insertion des jeunes dans l'emploi. L'emploi des jeunes est une préoccupation qui nous est commune. »
Les représentants allemands et français de l'artisanat « demandent à ce que l'artisanat soit associé à la ‘Taskforce' dédiée à l'emploi des jeunes afin de remettre d'ici avril 2012 des propositions concrètes à la présidence du G20 », indique l'APCMA dans un communiqué diffusé jeudi 10 novembre 2011. Cette demande des artisans français et allemands est formulée au terme de la rencontre, ce 10 novembre à Berlin, entre Alain Griset, président de l'APCMA, Jean Lardin, président de l'UPA et Otto Kentzler, président de la Confédération allemande de l'artisanat (ZDH). La décision « de mettre en place un groupe de travail du G20 qui s'intéressera prioritairement à l'emploi des jeunes » a été prise par les chefs d'État et de gouvernement lors du sommet de Cannes (Alpes-Maritimes) qui s'est tenu les 3 et 4 novembre.
« Nous sommes résolus à renforcer la dimension sociale de la mondialisation. Nous sommes fermement convaincus que l'emploi et l'intégration sociale doivent être au cœur de nos actions et de nos politiques afin de restaurer la croissance et la confiance », indiquent les chefs d'État et de gouvernement dans leur communiqué commun, à l'issue du sommet de Cannes (Alpes-Maritimes) les réunissant dans le cadre du G20, vendredi 4 novembre 2011. Dans ce cadre, ils décident « de mettre en place un groupe de travail du G20 qui s'intéressera prioritairement à l'emploi des jeunes ». Le G20 souligne par ailleurs qu'il est « important d'investir dans des socles de protection sociale qui soient adaptés à chaque situation nationale ».
Les organisations patronales réunies au sein du B20 et les syndicats du L20 souhaitent « saisir l'opportunité que des problématiques d'ordre social soient mises sur l'agenda du G20, pour attirer l'attention des gouvernements sur quelques enjeux majeurs par rapport auxquels ils ont développé une vision commune ». B20 et L20 adoptent donc une déclaration commune à destination des chefs d'État du G20, réunis à Cannes (Alpes-Maritimes), les 3 et 4 novembre 2011. Organisations patronales et syndicales demandent « avec insistance au G20 de faire de ces différents sujets une priorité afin de réduire le chômage et éviter qu'une proportion croissante de la population ne perde confiance et espoir en l'économie mondiale ».
« Augmenter de toute urgence les efforts visant à favoriser un meilleur fonctionnement des marchés du travail et stimuler la création d'emplois. Les réformes relèvent de la responsabilité nationale, mais il incombe au G20 de mettre en place un suivi régulier avec quelques indicateurs clés à définir en consultation avec les partenaires sociaux. » Telle est l'une des recommandations du B20 qui a réuni « 200 dirigeants de petites, moyennes et grandes entreprises du monde entier, ainsi que les représentants de 23 organisations patronales des pays du G20 », mercredi 2 novembre 2011 à Cannes (Alpes-Maritimes). À la veille du sommet du G20, se tenant les 3 et 4 novembre, le patronat des pays du G20 présente donc son rapport comprenant une série de « mesures concrètes que les leaders du G20 pourraient décider d'adopter […] afin de dynamiser et d'améliorer la croissance de manière durable, équilibrée et au bénéfice de tous les acteurs des marchés ».
« Nous saluons l'action de l'OIT (Organisation internationale du Travail) et l'encourageons à continuer à promouvoir la ratification et l'application des huit conventions fondamentales (1) et à poursuivre ses efforts visant à appuyer et assurer le suivi de la mise en œuvre des 'Principes et droits fondamentaux au Travail' par l'ensemble de ses membres », prévoient les conclusions auxquelles sont parvenus les ministres de l'Emploi et du Travail des États membres du G20, réunis à Paris, sous présidence française, les 26 et 27 septembre 2011. Ainsi, les ministres n'ont pas répondu positivement aux appels répétés de Nicolas Sarkozy en faveur d'une ratification de ces huit conventions de l'OIT par tous les États membres du G20. « C'est évidemment un sujet sur lequel les avis divergeaient au sein du G20. Les négociations ont été difficiles, mais notre objectif d'avancer sur le sujet a été atteint », estime pour toutefois Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, à l'issue de cette réunion dont les conclusions sont désormais soumises aux chefs d'État et de gouvernement du G20 qui doivent se réunir à Cannes les 3 et 4 novembre prochains.