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« À partir de janvier, la CEFDG (commission d'évaluation des formations et des diplômes de gestion) utilisera la liste des revues scientifiques qui vient d'être élaborée par la Fnege (Fondation nationale pour l'enseignement de la gestion des entreprises), et non plus celle du CNRS, pour évaluer la production scientifique des enseignants de gestion intervenant dans les écoles de gestion, ces dernières étant d'ailleurs devenues de gros contributeurs en la matière », annonce à AEF Frank Bournois, président de la commission. Le visa de l'État assorti du grade de master proposé par la CEFDG au ministre signifie qu'un minimum de 50 % des heures d'enseignement est réalisé par des professeurs permanents et qu'il existe une production importante de recherche. Pour évaluer cette production, toutes les revues de management et de gestion figurant sur la liste de la Fnege seront prises en compte de la même façon, quel que soit leur rang de classement (1, 2, 3 ou 4).
« La section 37 du [Comité national de la recherche scientifique du] CNRS (économie-gestion) vient d'adopter une nouvelle révision de sa liste des revues avec neuf voix pour, quatre contre et trois abstentions », signale le Snesup vendredi 16 septembre 2011. Le syndicat dénonce cette « nouvelle liste de revues élaborée en marge de la communauté ». Il explique que « la section a ouvert une boîte mail dédiée pendant trois ans pour recueillir l'avis de la communauté sur sa liste. Cette procédure ne peut être assimilée à un processus démocratique. » Interrogé par AEF, Philippe Askenazy, président de la section 37, se dit « étonné » de la remarque. « Nous avons reçu de très nombreuses contributions à travers cette boîte mail, dont l'adresse était librement accessible sur le site web de la section. En outre, nous avons eu une démarche proactive auprès de la communauté des chercheurs en gestion, qui n'ont que quatre représentants dans la section alors qu'elle comprend 17 économistes. Nous nous sommes pour cela appuyés sur les sociétés savantes. Enfin, les membres de la section – dont deux tiers d'élus – ont fait leur propre expertise, au vu des milliers d'articles qu'ils lisent pour évaluer 200 chercheurs par an et une centaine de candidats qui se présentent chaque année aux concours de recrutement du CNRS dans ces disciplines. »
« L'importance de la formation est fondamentale et l'importance de la pédagogie est clairement reconnue en particulier dans les grandes écoles. Pourtant son poids est souvent minoré par rapport aux activités de recherches », indique le rapport établi en février 2010 par la « commission de réflexion sur l'évaluation des enseignants-chercheurs en sciences de gestion », mise en place par la Fnege (Fondation nationale pour l'enseignement de la gestion des entreprises) et intitulé « L'évaluation des enseignants-chercheurs en sciences de gestion ». A l'inverse, selon ce rapport, « les rankings et accréditations internationales sont devenus une sorte d'étendard auquel tout le monde se rallie. Les grandes écoles en particulier ont mis en place de véritables stratégies de marques par rapport à cet objectif ».