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L'Usgeres (Union de syndicats et groupements d'employeurs représentatifs dans l'économie sociale) « salue les recommandations » contenues dans l'avis sur « 40 ans de formation professionnelle : bilan et perspectives », adopté par le Cese (Conseil économique, social et environnemental) le 13 décembre 2011 (AEF n°225844). L'Usgeres souligne notamment, dans un communiqué diffusé mardi 20 décembre 2011, la recommandation formulée par le Conseil économique de « mieux prendre en compte le hors champ dans la gouvernance du système de formation professionnelle ». Une proposition qui la « concerne directement » alors qu'elle revendique déjà de longue date « le droit de siéger dans les trois commissions constitutives du FPSPP [Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels] afin de défendre les spécificités de l'économie sociale dans le cadre des appels à projets » (AEF n°278030).
Le Cese (Conseil économique, social et environnemental) adopte mardi 13 décembre 2011, par 174 voix pour et 22 abstentions, son avis sur la formation professionnelle. Cet avis fait suite à la saisine du Conseil, en mai dernier, par le Premier ministre, François Fillon, pour formuler des pistes d'amélioration « sur la base d'une évaluation approfondie de notre système de formation professionnelle et de ses évolutions depuis quarante ans » (AEF n°239884). En réponse, l'assemblée consultative « formule 24 recommandations autour de quatre objectifs prioritaires à toute évolution négociée du système de formation professionnelle ». Le Cese estime par ailleurs que, « à peine deux ans après la réforme de 2009 qui n'a pas encore eu le temps de produire tous ses effets, […] il n'y a pas d'urgence à réformer à nouveau le système de formation professionnelle. En effet, il convient de se donner du temps pour mettre en oeuvre cette réforme dans tous ses aspects et pour permettre à l'ensemble des acteurs de s'en approprier les mesures avant d'en évaluer les effets. »
« Quarante ans après la loi fondatrice du 16 juillet 1971, notre système de formation professionnelle repose aujourd'hui sur des bases solides grâce, notamment, aux nombreuses réformes déjà engagées. C'est pourquoi, à peine deux ans après la réforme de 2009 qui n'a pas encore eu le temps de produire tous ses effets, notre assemblée considère qu'il n'y a pas d'urgence à réformer à nouveau le système de formation professionnelle. » C'est ce qu'estime le Cese (Conseil économique, social et environnemental) dans l'avant-projet, daté du 25 novembre 2011, de son avis sur « la formation professionnelle » que l'AEF s'est procuré. Le Cese a été saisi en mai 2011 par le Premier ministre, François Fillon, pour apporter des pistes d'amélioration du système de formation et ce, « sur la base d'une évaluation approfondie de notre système de formation professionnelle et de ses évolutions depuis quarante ans » (AEF n°239884). L'avis du Conseil économique, social et environnemental doit être adopté et rendu public le 13 décembre prochain. Le rapporteur de la section « du travail et de l'emploi » du Cese sur cet avis est l'ancien maire de Pau, Yves Urieta, qui est membre du groupe des personnalités qualifiées du Conseil économique, social et environnemental.
« Deux ans après la promulgation de la loi qui a réformé la formation professionnelle, il est encore trop tôt pour dresser un bilan complet de sa mise en oeuvre, d'autant que le retard dans la parution de certains textes réglementaires a pu en repousser l'application », estime le Cese (Conseil économique, social et environnemental) dans l'avant-projet, daté du 25 novembre 2011, de son avis sur « la formation professionnelle » qu'AEF s'est procuré. Le Conseil économique dresse « un premier bilan encourageant de la réforme » dans la mesure où « les premiers retours d'expérience semblent indiquer que cette réforme commence à produire des effets positifs de nature à corriger en partie certaines des lacunes de notre système de formation professionnelle ». Dans son avant-projet d'avis, l'assemblée consultative formule 23 propositions pour « rendre le système de formation professionnelle plus efficace, moins complexe et, surtout, plus équitable » tout en appelant à ne pas lancer de nouvelle réforme tant que celle de 2009 n'aura pu aller à son terme et être évaluée (AEF n°226526).
« Créer un contrat 'jeunes' de trois ans axé sur des métiers d'utilité sociale » : C'est l'une des 20 propositions de l'Usgeres (Union de syndicats et groupements d'employeurs représentatifs dans l'économie sociale), rassemblées dans un document destiné aux candidats à l'élection présidentielle de 2012 et rendu public le 14 novembre 2011. L'Usgeres entend ainsi « faire entendre la voix des employeurs de l'économie sociale dans les programmes des partis » et défendre la « qualité de l'emploi » auprès des candidats à la présidentielle. Le « contrat jeunes » de trois ans proposé par l'organisation pourrait porter sur une série de métiers développés par l'ESS (économie sociale et solidaire), comme les métiers de l'environnement, de l'éducation, de la formation professionnelle, de la santé, de l'action sociale, culturelle et sportive, des services à la personne, « autant de secteurs identifiés comme créateurs d'emplois ». Le contrat serait assorti d'un « dispositif d'accompagnement et d'aide à l'emploi dégressif pour les employeurs ».
L'Usgeres (Union de syndicats et groupements d'employeurs représentatifs dans l'économie sociale) « approuve la proposition des partenaires sociaux du CPNFP (Comité paritaire national pour la formation professionnelle) de fixer à 10 % le taux de contribution reversé par des Opca et Opacif au FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels) pour 2012. » Dans un communiqué diffusé lundi 12 septembre, l'organisation d'employeurs juge que « cette proposition de taux équilibrée et équivalente à celle de 2011 permet à la fois de poursuivre des actions ambitieuses pour la formation professionnelle des salariés et des demandeurs d'emploi, tout en préservant la pérennité du Fonds dont le rôle est essentiel dans le traitement social de la crise ».