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Les initiatives prises par la police et la gendarmerie pour contrôler les données des fichiers Stic et Judex qui seront transférées dans le nouveau traitement TAJ (traitement des antécédents judiciaires, anciennement baptisé Ariane) en 2012 « ne sont pas tout à fait satisfaisantes ». C'est ce qu'écrivent Delphine Batho, député PS des Deux-Sèvres, et Jacques-Alain Bénisti, député UMP du Val-de-Marne, dans leur second rapport d'information sur les fichiers de police, rendu public mercredi 21 novembre 2011 (AEF Sécurité globale n°225156). « Le stock de données erronées demeure une préoccupation majeure », indiquent-ils en rappelant qu'en 2009, ils s'étaient inquiétés de ce que le nouveau traitement Ariane « hérite des erreurs contenues dans le fichier d'antécédents judiciaires de la police nationale ».
« Il faut soutenir le policier Philippe Pichon, courageux lanceur d'alerte », écrivent les universitaires Frédéric Ocqueteau et Virginie Gautron dans un texte transmis à AEF Sécurité globale et initialement publié sur un blog du « Monde », jeudi 24 novembre 2011. Le tribunal administratif de Melun doit se prononcer demain sur quatre requêtes introduites par l'avocat de Philippe Pichon à l'encontre du ministère de l'Intérieur. Le policier conteste une « mutation-sanction » dont il estime avoir fait l'objet en 2008 ; la suspension de ses fonctions décidée la même année ; sa mise à la retraite d'office, prononcée en juin 2009 mais suspendue par le tribunal administratif ; et la nouvelle suspension de ses fonctions à titre conservatoire décidée par le ministère de l'Intérieur en juin 2009. Fin juin 2011, le commissaire du gouvernement s'est prononcé pour un rejet au fond des quatre requêtes par le tribunal administratif. Par ailleurs, Philippe Pichon doit comparaître en correctionnelle le 22 mai 2012 pour violation du secret professionnel (AEF Sécurité globale n°236311 et n°245351).
Le policier Philippe Pichon est renvoyé devant le tribunal correctionnel, apprend-on auprès de son avocat, mardi 26 avril 2011. La décision a été prise il y a quelques jours par le juge d'instruction près le tribunal de grande instance de Paris, Gérard Caddeo. Il est reproché à Philippe Pichon d'avoir communiqué en 2008 au site internet « Bakchich » les fiches extraites du Stic (Système de traitement des infractions constatées) concernant Jamel Debbouze et Jean-Philippe Smet (Johnny Hallyday).