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« Le grand intérêt immédiat d'Athéna (Alliance nationale des sciences humaines et sociales) est de revisiter les relations entre le CNRS et les universités dans le domaine des sciences humaines et sociales, sachant que la recherche française y est menée aux trois-quarts au sein de l'université et pour le quart restant au CNRS, à l'Ined (Institut national d'études démographiques) et dans quelques grandes écoles », considère Alain Fuchs, président du CNRS et de l'alliance, revenant pour AEF sur la première assemblée générale d'Athéna, qui s'est tenue le 27 octobre 2011. « L'alliance offre un lieu de discussion où nous pouvons nous reposer ensemble des questions sur les unités mixtes de recherche, les équipes d'accueil universitaires, l'évaluation de la qualité des équipes telle qu'elle est attestée par l'Aeres (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur), l'organisation des réseaux de recherche, etc. » Le président de l'alliance voit aussi dans Athéna « le lieu où l'on peut se poser de vraies questions d'actualité pour les sciences humaines et sociales, dès lors que l'évolution du paysage conduit à quitter cette période de morcellement des universités qui a nui au système français d'enseignement supérieur et de recherche en général, aux sciences humaines et sociales en particulier ».
Thomson Reuters, « spécialiste des sources d'informations professionnelles et scientifiques », annonce le lancement de son « Citation Index Book » (index de citations d'ouvrages), une base de données référençant 25 000 ouvrages en sciences et sciences humaines et sociales, lundi 10 octobre 2011. L'index comprend des ouvrages à la fois électroniques et imprimés publiés depuis 2005. « Leur nombre devrait atteindre 30 000 d'ici à la fin 2011, et la base de données devrait s'enrichir de 10 000 nouvelles références chaque année », précise Thomson Reuters.t'
L'utilisation de l'anglais comme langue scientifique universelle correspond à « la mainmise de certaines universités américaines sur les processus d'indexation, sur les revues, sur ce qui légitime le discours scientifique », estime Bernard Cerquiglini, recteur de l'AUF (Agence universitaire de la francophonie) lors d'une colloque organisé en marge du 50e anniversaire de l'AUF, jeudi 22 septembre 2011, à Montréal (Canada). Il constate que « le pouvoir est en d'autres mains, mais l'époque est bonne pour mener une critique, à l'heure de la diversité culturelle ». L'AUF entend ainsi se « battre pour que la culture scientifique soit prise en compte dans les travaux de l'Unesco sur la diversité culturelle ». Bernard Cerquiglini souhaite que les échanges de Montréal aboutissent à un projet qui vise « l'indexation, le développement et l'évaluation francophones pour l'innovation et la communication scientifique », une initiative qui pourrait prendre le nom d' « Idefics ». Une première démonstration de ce système pourrait être faite en juillet 2012 au Forum mondial de la langue française à Québec.
« Il y a un effet spectaculaire et jusqu'ici largement sous-estimé de l'utilisation de la langue dans la mesure bibliométrique de la performance de la recherche », assurent trois chercheurs du CWTS (Centre for science and technology studies) de l'université de Leiden (Pays-Bas), dans un article publié le 23 décembre 2010. Les chercheurs ont comparé « le classement fondé sur l'ensemble des publications dans la base de données Web of science, et celui des publications exclusivement en langue anglaise ».
L'alliance Athéna « doit faire plus que coordonner notre effort de recherche et faciliter le décloisonnement disciplinaire : elle doit aussi engager et structurer le dialogue avec les autres alliances et les autres champs du savoir, pour qu'une collaboration féconde et systématique puisse s'instaurer », déclare Valérie Pécresse mercredi 13 octobre 2010, lors de la remise du rapport final du CDHSS (Conseil pour le développement des humanités et des sciences sociales, AEF n°258214). Le CDHSS a « joué un rôle décisif dans la naissance d'Athéna, l'alliance des sciences humaines et sociales », affirme la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (AEF n°271679).
Athéna, « l'alliance thématique nationale des sciences humaines et sociales », est officiellement créée par le CNRS, la CGE, la CPU et l'Ined, mardi 22 juin 2010. « La création de cette alliance s'inscrit dans le cadre de la réforme de notre système de recherche qui vise à décloisonner les relations entre les acteurs en développant les initiatives de coordination et de partenariat », déclare à cette occasion Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Et d'ajouter : « Cette alliance nationale des sciences humaines et sociales est une structure légère de coordination qui doit être au service de toutes les disciplines, de tous les enseignants-chercheurs et les chercheurs de ce secteur ». Alain Fuchs, PDG du CNRS, assurera la présidence de l'alliance pour les deux prochaines années avant qu'un représentant de la CPU ne lui succède.
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :
"La France a plutôt bien géré la crise [sanitaire] en 2020-2021 du point de vue de l’emploi, du PIB, de la mortalité et de la santé financière des entreprises", estime le Conseil national de productivité, dans un rapport publié le 16 mai 2022. Ainsi, "la France a été un des premiers pays à rattraper son niveau de PIB d’avant-crise". Pour autant, la croissance de la productivité ne cesse de ralentir dans l’Hexagone. Un recours accru au télétravail pourrait permettre d’inverser la tendance, bien que ses effets restent "incertains".