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La compagnie pétrolière anglo-néerlandaise Shell estime que la fuite de pétrole provenant des installations de Bonga, à 120 kilomètres au large des côtes du Nigeria, s'est « largement dissipée », dimanche 25 décembre 2011. « Ce pétrole atteint les côtes sur de petites zones du littoral. La Snepco (filiale de Shell au Nigeria) nettoiera ce pétrole aussi bien sur la côte qu'en mer. La Snepco travaille avec des experts internationaux pour lutter contre la marée noire et continuera à surveiller la zone. » « Cinq jours jours plus tôt [le 20 décembre], rappelle la compagnie, moins de 40 000 barils de pétrole ont fui lors d'une opération de routine pour transférer le pétrole de la plateforme flottante de production, stockage et déchargement de Bonga vers un tanker pétrolier. » Shell avait annoncé la fermeture temporaire de ce champ pétrolifère de Bonga, qui produit 200 000 barils par jour.
« La compagnie pétrolière Chevron assume toute la responsabilité de la marée noire dans les eaux brésiliennes, selon le président de la filiale locale », rapporte le quotidien brésilien « O estados de Sao Paulo », dimanche 20 novembre 2011. Selon lui, l'entreprise aurait « sous-estimé la pression de la nappe pétrolière qui a été forée », causant une fuite de milliers de litres de pétrole à 160 kilomètres au large de Rio de Janeiro depuis le 8 novembre. Lors de sa première version, Chevron évoquait un « problème géologique », argument réfuté par l'Ibama (Institut brésilien de l'environnement et des ressources naturelles).
« Shell doit s'engager à effectuer un paiement initial d'un milliard de dollars (soit environ 722 millions d'euros) afin que puisse commencer le nettoyage des zones polluées par des déversements d'hydrocarbures dans le delta du Niger », demandent Amnesty International et le CEHRD (Centre nigérian pour l'environnement, les droits humains et le développement), jeudi 10 novembre 2011. Les deux ONG publient un rapport intitulé « Nigeria. La vraie 'tragédie'. Retards et incapacité à stopper les fuites de pétrole dans le delta du Niger », qui souligne « les graves irrégularités institutionnelles et réglementaires » après les deux grands déversements d'hydrocarbures survenus en 2008 près de la ville de Bodo, dans l'Ogoniland.
Le navire libérien Rena transportant environ 1 700 tonnes de pétrole lourd et 70 tonnes de diesel marin a percuté le récif Astrolabe, à 22 kilomètres au large de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande, mercredi 5 octobre. « Une vingtaine de tonnes de pétrole se seraient déversées depuis l'échouage », rapporte le quotidien national « New Zeland Herald », lundi 10 octobre, précisant que « la fuite de carburant atteint les cinq kilomètres ». « Bien que les fuites du navire semblent être arrêtées, il y a des craintes qu'avec le mauvais temps le bateau ne se brise, créant d'autres fuites. Tauranga, la ville la plus proche, pourrait être touchée par des houles de trois mètres au cours des trois prochains jours, ce qui rendra plus difficiles les opérations de sauvetage. »
« Environ 218 tonnes de pétrole de l'oléoduc [Gannet Alpha] se sont déversés dans la mer du Nord depuis que le problème a été détecté, le 10 août » dernier, indique vendredi 19 août 2011 Shell, exploitant de cet oléoduc, situé à quelque 200 km au large des côtes écossaises. « La dernière estimation des garde-côtes marines est que l'huile couvre actuellement une superficie de 6,7 kilomètres carrés et représente un volume de 3,62 tonnes », ajoute la compagnie anglo-néerlandaise. « Cette fuite serait déjà, selon les premières analyses, le pire cas de marée noire dans les eaux britanniques depuis plus d'une décennie », dénonce Greenpeace le 18 août. L'ONG reproche à Shell de ne donner « absolument pas d'information sur l'accident ». La compagnie pétrolière a reconnu publiquement la fuite le 13 août dernier, indiquant « regretter » ce déversement.
« La pollution due à plus de 50 ans d'exploitation pétrolière dans la région d'Ogoni au Nigeria a pénétré plus loin et plus profondément que ce que d'aucuns pouvaient présumer », révèle une étude du Pnue (Programme des Nations unies pour l'environnement), publiée et présentée au président du Nigéria, Goodluck Jonathan, dans la capitale nigériane d'Abuja, jeudi 4 août 2011. Pour cette évaluation scientifique indépendante « sans précédent », l'équipe du Pnue a pendant quatorze mois « examiné plus de 200 sites, étudié 122 kilomètres de droits de passage d'oléoducs, passé en revue plus de 5 000 dossiers médicaux et dialogué avec plus de 23 000 personnes lors de réunions publiques locales ». D'un coût de 9,5 millions de dollars, cette expertise a été financée par la SPDC (Shell petroleum development company of Nigeria), composée de Nigerian national petroleum corporation (55 %), Shell (30 %), Total (10 %) et Agip (5 %) (L'AEF n°280638). Elle fournit des fiches de renseignements spécifiques sur 67 sites pollués étudiés.