En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La Mutualité Française ne désarme pas. Dans un communiqué publié ce lundi 26 décembre 2011 elle indique que « 700 000 signatures ont déjà été recueillies pour protester contre l'aggravation des difficultés d'accès aux soins. La mobilisation se poursuivra en 2012 », ajoute la FNMF. « À partir du 19 janvier, les débats publics reprendront dans les régions, d'abord à Marseille puis, le 1er février à Bordeaux et le 3 février à Saint-Quentin. À l'occasion du 10ème débat qui se déroulera le 8 février à Paris, la Mutualité Française invitera les principaux candidats à la présidentielle de 2012, à débattre sur ses orientations pour un système plus juste, plus efficace et pérenne ».
Étienne Caniard, président de la Mutualité française, entouré de trois secrétaires généraux de confédérations syndicales, François Chérèque (CFDT), Bernard Thibault (CGT), Luc Bérille (Unsa) et d'un secrétaire confédéral en la personne de Philippe Pihet (CGT-FO), ont dialogué pendant près de trois heures le 25 novembre 2011 à Lyon devant un millier de mutualistes sur le thème « Votre santé en 2012 : agissons pour rester solidaires ». Il s'agissait de la troisième étape dans le Tour de France que la FNMF organise pour populariser les orientations qu'elle souhaite voir prises en compte dans la campagne présidentielle. Mais l'organisation d'un dialogue à ce niveau entre le président de la FNMF et quatre organisations syndicales sur le financement du système de protection sociale d'une part, l'organisation du système de soins d'autre part, constituait « une première » à la hauteur, selon ces différents protagonistes, des difficultés à surmonter.
« Le système de protection sociale est à bout de souffle. Nous sommes dans une période de développement des inégalités et des difficultés d'accès aux soins. Le socle d'intervention du régime obligatoire ne suffit plus pour garantir l'accès aux soins. Il convient de sortir d'une logique d'égalité des droits pour passer à une égalité dans les faits », estime Étienne Caniard, président de la Mutualité Française. Il annonce l'organisation en fin d'année 2011 et jusqu'en janvier ou février 2012 d'une vingtaine de débats en régions ouverts à tous les acteurs du système de santé autour de propositions de la Mutualité qu'il rend publiques le même jour. Précisant que ces orientations « ne sont pas un catalogue de propositions figées », il pose comme « préalable » à l'émergence d'un système plus juste, plus efficace et pérenne souhaité par les mutuelles, la réforme du financement de l'assurance maladie obligatoire pour « sortir de la spirale de l'endettement » et « assurer les financements publics nécessaires à la pérennisation » de la protection sociale et en particulier de l'assurance maladie.