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« L'État reste le premier financeur de l'éducation (59 %) devant les collectivités territoriales (25 %) dont la part a augmenté de quatre points depuis 2005, en lien avec la poursuite de la décentralisation », indique la Depp dans une note sur le « coût de l'éducation en 2010 » mise en ligne le vendredi 30 décembre 2011. Les ménages financent quant à eux 7,9 % de la dépense intérieure d'éducation (1). « Leur part (10,8 % en 1980) a baissé en raison de l'augmentation des bourses et aides qui leur sont attribuées par l'État et les collectivités locales », analyse la Depp.
« Nous avons besoin d'un État régulateur. Depuis le transfert de compétences aux collectivités territoriales, les collectivités ont fait plus que l'État pour l'éducation. Mais ont-elles fait mieux ? », interroge Michel Richard, secrétaire général adjoint du SNPDEN-Unsa, lors du colloque Éducation & Territoires (1) organisé le mardi 29 novembre 2011 à Paris autour du thème : « La situation des gestionnaires-agents comptables. Vers une nouvelle gouvernance des EPLE ? ». L'événement réunit Claudie Paillette, secrétaire fédérale du Sgen-CFDT pour les personnels de direction, Michel Richard, secrétaire général adjoint du SNPDEN-Unsa, Jean-Jacques Courtiau, secrétaire général adjoint d'I&D-Faen, Jean-Marc Boeuf, secrétaire national EPLE d'A&I-Unsa, Jacques Aurigny, secrétaire général du Snasub-FSU, Alain Boissinot, recteur de l'académie de Versailles, Lorette Joly, Lorette Joly, vice-présidente déléguée aux lycées et à l'apprentissage au Conseil régional de Champagne-Ardennes et Pascal Ribaud, directeur de l'éducation et de la jeunesse au Conseil général de la Seine-Saint-Denis.
« En 2009, la France a consacré 132,1 milliards d'euros à son système éducatif (1), soit une dépense en hausse de 1,3 % (en euros constants) après trois années de stabilité. Cela représente 6,9 % du PIB et 2 050 euros par habitant », indique une note de la Depp de décembre 2010 intitulée « Coût de l'éducation en 2009. Évaluation provisoire du compte ». La dépense d'éducation se répartit ainsi : 38,2 milliards d'euros pour le premier degré soit 28,9 % de la DIE (dépense intérieure de l'éducation), 55,4 milliards d'euros pour le second degré (42,0 % de la DIE), et 26,3 milliards d'euros pour le supérieur (19,9 % de la DIE) (2). Le reste de la DIE, soit 12,1 milliards d'euros (9,1 %), concerne le financement de l'apprentissage (scolaire et supérieur), de la formation continue et des enseignements extrascolaires.