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Le centre de stockage profond des déchets français les plus radioactifs « entre dans sa phase de conception industrielle », annonce l'Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs), mercredi 4 janvier 2012. L'agence déclare avoir signé ce même jour avec le groupement Gaiya, constitué des deux sociétés d'ingénierie Technip et Ingérop, le « contrat de maîtrise d'oeuvre système ». Cette nouvelle phase dans l'avancée du projet « permettra à l'Andra, après le débat public prévu en 2013, de demander son autorisation de création en 2015 », l'exploitation devant démarrer en 2025.
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Le décret n° 2011-1910 « autorisant l'Andra [Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs] à exploiter sur le territoire de la commune de Bure (Meuse) un laboratoire souterrain destiné à étudier les formations géologiques profondes où pourraient être stockés des déchets radioactifs » est publié au Journal officiel du jeudi 22 décembre 2011. Le texte renouvelle l'autorisation accordée à l'Andra d'exploiter ce laboratoire à compter du 1er janvier 2012 jusqu'au 31 décembre 2030, « l'autorisation actuelle arrivant à échéance au 31 décembre 2011 ».
« La gestion des déchets reste, aujourd'hui comme il y a six ans, le principal sujet d'interrogation des Français sur le nucléaire », indique Jean-Christophe Niel, directeur général de l'ASN (Autorité de sûreté du nucléaire), dans l'éditorial de la revue de l'ASN de février 2011. Ce numéro de « Contrôle » est consacré aux avancées et perspectives de la gestion des déchets radioactifs. « L'ASN s'attache ainsi à adapter son action à ces attentes particulières, en participant, aux côtés des autres acteurs impliqués, à la bonne information des citoyens en matière de gestion des déchets radioactifs », poursuit le directeur de l'Autorité. En 2012-2013 doit se tenir un débat public sur le projet de stockage, en couche géologique profonde, des déchets de haute et moyenne activité à vie longue.
Le nouveau nom du futur centre industriel de stockage géologique de déchets radioactifs de haute activité et moyenne activité à vie longue « a été décidé : ce sera Cigéo ». C'est ce qu'ont annoncé mardi 5 octobre 2010 Marie-Claude Dupuis et François-Michel Gonnot, respectivement directrice générale et président de l'Andra. Ce projet est actuellement dans une phase « importante » : la zone d'implantation a été définie et le processus de demande d'autorisation est enclenché. L'objectif est de pouvoir accueillir les premiers déchets en 2025 et d'exploiter le site durant 100 ans, pour stocker des déchets dont la radioactivité persiste durant plusieurs centaines de milliers d'années.
« Les enquêtes d'opinion montrent que les citoyens européens s'intéressent peu aux déchets nucléaires, et en même temps qu'ils n'ont pas confiance dans la façon dont on traite les déchets nucléaires », observe Laure Noualhat, journaliste à « Libération », en introduction du débat organisé vendredi 24 septembre 2010 à Lyon dans le cadre du forum Libération « Planète Durable ! » et intitulé, « Que fait-on des déchets nucléaires ? ». « Les citoyens ne savent pas ce qu'ils sont, mais considèrent les déchets nucléaires comme très dangereux », confirme Bertrand Barré, physicien nucléaire, conseiller scientifique d'Areva, alors que ceux-ci sont « gérés et contrôlés par l'Andra (agence nationale des déchets radioactifs) ». « Certes, répond Jean-Pierre Minne, administrateur du réseau Sortir du nucléaire, second invité du débat, il existe une méconnaissance sur les déchets, mais il existe également un doute sur leur dangerosité supposée, notamment parmi les citoyens qui vivent à proximité de sites ou d'installations nucléaires ».
« Le PNGMDR [plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs] fait la promotion du stockage des déchets radioactifs en surface ou en enfouissement, ce qui, pour nous, n'est pas une solution de gestion. Il ne fait qu'escamoter la réalité des choses », dénonce Corinne François, administratrice du réseau « Sortir du nucléaire », dans un entretien à AEF, lundi 7 juin 2010. Elle s'exprime au sujet de la présentation du PNGMDR pour les années 2010 à 2012, par Pierre-Franck Chevet, directeur général de l'énergie et du climat au sein du ministère du Développement durable et André-Claude Lacoste, président de l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire), vendredi 4 juin 2010 (L'AEF n°267337).
« La gestion des matières et déchets radioactifs ne pose actuellement pas de risque significatif vis-à-vis de la protection des personnes et de l'environnement, même si, naturellement, le risque zéro n'existe pas. » C'est ce qu'affirme le PNGMDR (plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs), dans sa nouvelle édition 2010-2012 présentée par Pierre-Franck Chevet, directeur général de l'énergie et du climat au sein du ministère du Développement durable, aux côtés d'André-Claude Lacoste, président de l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire), vendredi 4 juin 2010.
Le département de la Seine-Maritime (académie de Normandie) a décidé mi-février 2021 une opération de dotation de ses collèges en ordinateurs pour les élèves les plus en difficulté, notamment pour suivre des cours à distance. Ces équipements sont fournis par la Matmut et son prestataire, la société Quadria, se charge du reconditionnement de 3 500 machines et de leur livraison dans les établissements. La collectivité consacre 460 000 € en fourniture d’écrans, de cartes réseau et de webcams. Les collégiens bénéficiaires de l’aide pour la restauration et l’internat seront prioritaires, en particulier ceux accompagnés à 90 %. La distribution des ordinateurs débutera en mars avec une priorité sur les REP, les REP+ les collèges ruraux isolés.