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Jean-Paul Denanot, président (PS) de la région Limousin et président de la commission formation de l'ARF, demande un moratoire sur les suppressions de postes dans l'Éducation nationale. Dans une lettre adressée à Luc Chatel le 3 janvier 2012 et rendue publique le 4 janvier, Jean-Paul Denanot dit son « opposition totale à la nouvelle suppression de 278 postes d'enseignants dans l'académie de Limoges et à tout projet de carte scolaire qui entérinerait cette situation ». Il informe le ministre de son refus de cosigner la convocation du CAEN qui doit avaliser ces suppressions de postes et menace de dénoncer le CPRDF si sa demande de moratoire n'est pas entendue. L'académie de Limoges est une de celles qui devrait perdre le plus de postes d'enseignants à la rentrée 2012, proportionnellement à ses effectifs : soit 131 emplois d'enseignants dans le premier degré (-3,93 %), 147 dans le second degré (-3,4 %) et 12 emplois administratifs, selon la répartition soumise au comité technique ministériel le 16 décembre dernier.
« Le projet de répartition des moyens ou plus exactement des suppressions de postes, n'ont pas évolué, sauf pour l'académie de Créteil », indique Michelle Zorman, secrétaire nationale du Sgen-CFDT, interrogée par AEF jeudi 5 janvier 2012, au lendemain d'un CTM consacré à la question des postes à la rentrée 2012 (1). Ainsi, « l'académie de Créteil perdra moins de postes dans le premier degré que prévu, même si le ministère n'a donné aucun chiffre précis ». Initialement, Créteil devait rendre 233 postes de professeurs des écoles en 2012 sur un total de 5 700 postes supprimés (AEF n°225550). Le ministère a voulu « tenir compte des réalités difficiles que connaît cette académie ».
Le projet de loi de finances 2012, adopté jeudi 15 décembre 2011 en nouvelle lecture par l'Assemblée nationale (AEF n°225565) prévoit la suppression de 6 550 postes dans le second degré. Le ministère devait présenter ce vendredi 16 décembre aux organisations syndicales la répartition académique de ces suppressions d'emplois lors d'un comité technique ministériel. Ce CTM a été interrompu avant l'examen de la répartition académique, certaines organisations syndicales telle l'Unsa déplorant « un vide juridique » concernant le rôle du comité technique (AEF n°225567). Un prochain CTM doit être convoqué en janvier, consacré à la répartition académique des suppressions de postes. Les 14 000 emplois non renouvelés dans l'Éducation nationale en 2012, concerneront 5 700 personnels dans le premier degré, 6 550 dans le second degré, 400 personnels administratifs et 1 350 dans l'enseignement privé (AEF n°231687). Par ailleurs, 280 postes sont supprimés dans l'enseignement agricole.
Le projet de loi de finances 2012, adopté jeudi 15 décembre 2011 en nouvelle lecture par l'Assemblée nationale (AEF n°225565) prévoit la suppression de 400 emplois administratifs (AEF n°231687). Le ministère devait présenter ce vendredi 16 décembre aux organisations syndicales la répartition académique de ces suppressions d'emplois lors d'un comité technique ministériel. Ce CTM a été interrompu avant l'examen de la répartition académique, certaines organisations syndicales telle l'Unsa déplorant « un vide juridique » concernant le rôle du comité technique (AEF n°225567). Un prochain CTM doit être convoqué en janvier, consacré à la répartition académique des suppressions de postes.
« La répartition des moyens d'enseignement pour la rentrée 2012 s'appuie sur la situation relative des académies en fonction de leur niveau de difficultés sociales et de leur rattachement territorial (groupes des académies à dominante urbaine, contrastées, à dominante rurale, d'Outre-mer). Elle intègre, enfin, les variations démographiques attendues pour 2012 », indiquent les documents budgétaires préparatoires au CTM du 16 décembre 2011 relatif à la préparation des moyens académiques pour la rentrée 2012, dont AEF a eu copie. La séance du CTM a été interrompue, lors de l'examen de la répartition académique des 14 280 suppressions de postes pour la rentrée 2012 (AEF n°225567 et AEF n°231687). Des organisations syndicales, notamment l'Unsa-Éducation, ont demandé « une nouvelle convocation du CTM la première semaine de janvier », déplorant « un vide juridique » concernant le rôle du comité technique (AEF n°225567). Le projet de loi de finances 2012 pour la mission enseignement scolaire a été adopté en nouvelle lecture à l'Assemblée nationale le jeudi 15 décembre 2011 (AEF n°225565).
Matthieu Orphelin, vice-président de la région Pays-de-la-Loire, président de la commission éducation et apprentissage, dénonce « une rentrée catastrophique pour l'enseignement agricole » dans les Pays-de-la-Loire. Il s'est exprimé sur cette question lors de la réunion du comité régional de l'enseignement agricole, le vendredi 9 décembre 2011. Il estime que les conditions de la rentrée 2012 sont « inacceptables ». L'enseignement agricole doit rendre 280 postes en 2012 au niveau national (l'enseignement privé rendra 112 postes, et l'enseignement public 168) (AEF n°231307 et AEF n°231396). Au niveau régional, le nombre de postes supprimés n'est pas connu, « car le ministère de l'Agriculture ne les a pas arrêtés officiellement », indique la région.