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L'organisation patronale européenne Business Europe, qui représente 20 millions d'entreprises dans 35 pays, demande à la présidence danoise du Conseil de l'Union européenne au premier semestre 2012, de « maintenir une approche favorable à la compétitivité et à la technologie » lors des discussions à venir sur les objectifs européens en matière de climat, d'énergie et de transports pour 2050. Business Europe formule ce souhait dans une lettre adressée fin décembre à Helle Thorning-Schmidt, Premier ministre danoise, et publiée le mardi 10 janvier 2012.
« Mettre en avant le rôle du marché européen du carbone ETS dans la décarbonisation de l'Union européenne » pour Eurelectric, « mettre l'accent sur les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique » pour Greenpeace Europe : voici deux des préconisations rendues publiques en réaction à la présentation de la feuille de route pour l'énergie à l'horizon 2050, jeudi 15 décembre 2011, par le commissaire européen à l'Énergie, Günther Öttinger (L'AEF n°225648). La feuille de route doit maintenant être débattue au sein du Conseil de l'UE et au Parlement européen.
Les ministres de l'Environnement des 27 États membres de l'Union européenne, réunis à Luxembourg, ne sont pas parvenus à un accord sur la Feuille de route 2050 de la Commission européenne (L'AEF n°246356) qui vise une « Europe sobre en carbone en 2050 », malgré plusieurs heures de discussions, mardi 21 juin 2011. Le débat, qui avait fait l'objet d'un accord en Coreper (1) la veille, a été relancé ce mardi, l'Italie et la Pologne refusant d'aller plus loin que la simple reconnaissance de la Feuille de route 2050. Après le ralliement de l'Italie au reste des États membres, c'est finalement la Pologne qui a opposé son veto à tout accord, en fin d'après-midi. « C'est incroyable ! », a commenté aussitôt un représentant de la Commission européenne, alors que la Pologne doit prendre la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne au 1er juillet. En l'absence de conclusions des ministres, l'actuelle présidence hongroise du Conseil de l'UE publie tout de même ses propres conclusions, à la portée politique moindre.