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Valérie Létard, sénatrice Nouveau centre du Nord, a remis ce jeudi 12 janvier 2012 à Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, son rapport d'évaluation de l'impact du Plan autisme 2008-2010 dans lequel elle formule 50 recommandations « pour mieux relancer la dynamique » dans la perspective de la préparation d'un troisième plan qui pourrait être annoncé le 2 avril prochain par le Premier ministre à l'occasion de la journée internationale de l'autisme. Le deuxième plan autisme (2008-2010) s'est notamment traduit par l'ouverture de 4 100 places d'accueil supplémentaires dans le champ médico-social et d'une vingtaine de structures expérimentales d'accompagnement des personnes. Mais au fil des mois, « si les ministères sociaux ont (…) piloté les actions qui dépendaient d'eux, les mesures relevant d'un niveau interministériel ou tributaires d'autres aspects de la politique du handicap (accès aux soins somatiques, fonctionnement des MDPH…) ont sérieusement patiné », reconnaît Valérie Létard qui recommande donc d'afficher un « pilotage interministériel » lors du prochain plan. Elle formule six propositions de « gouvernance rénovée » avec la mise en oeuvre d'un pilotage interministériel « selon des procédures formalisées sous la responsabilité du secrétaire général du comité interministériel du handicap » avec le support opérationnel de la DGCS. »
Le collectif « Rassemblement Ensemble pour l'autisme », mouvement regroupant les principales fédérations oeuvrant en faveur de l'autisme (Autisme France, Asperger Aide France, etc), une dizaine d'associations indépendantes représentant plus de 60 000 familles, ainsi que 800 associations gestionnaires d'établissements et services regroupées au sein de la Fegapei et l'Unapei, salue l'attribution mardi 20 décembre par François Fillon, du label « grande cause nationale 2012 » à l'autisme. Cinq événements auront lieu l'an prochain pour sensibiliser l'opinion à ce trouble qui touche près de 600 000 personnes en France : des rencontres parlementaires à l'Assemblée nationale le 12 janvier, une campagne avec France Télévision (« La nuit bleue ») à l'occasion de la deuxième journée mondiale de sensibilisation le 2 avril, un séminaire de formation en juin avec le spécialiste du syndrome d'Asperger, un tour de France en bus dans les grandes villes et des opérations de sensibilisation dans 101 départements en septembre et en novembre, le congrès d'Autisme France clôturera l'année de l'autisme au Palais des congrès.
Le Premier ministre, François Fillon, a attribué mardi 20 décembre 2001 le label de grande cause nationale (1) au collectif d'associations dénommé Rassemblement « Ensemble pour l'autisme » organisé par le Collectif Autisme. Selon Matignon, l'obtention de ce label permet de souligner et encourager la démarche de rassemblement des principales associations oeuvrant en matière de prise en charge de l'autisme. Il s'inscrit aussi dans la continuité du plan autisme 2008-2010 qui a
mobilisé 187 millions d'euros. Le Premier ministre souhaite « sensibiliser les Français à la nécessité de lutter contre les préjugés qui l'entourent encore trop souvent » et marquer « l'engagement de l'État à continuer de renforcer la prise en charge des personnes autistes ». François Fillon rend « hommage » aux familles qui entourent les autistes et les aident à vivre et à s'insérer dans la société qui doit les accueillir avec générosité.
Deux regards simultanés orientés l'un sur l'efficience, l'autre sur l'impact sur la santé des personnes atteintes de pathologies mentales, sont posés par la Cour des comptes et le HCSP (Haut conseil de la santé publique) qui publient, mardi 20 décembre 2011, leurs travaux respectifs d'évaluation des effets du plan « psychiatrie et santé mentale » lancé en 2005. Cette publication coordonnée intervient alors qu'un nouveau plan est attendu pour le début de l'année 2012. Les deux institutions en profitent donc logiquement pour faire des recommandations. Dans son dernier rapport public thématique de l'année, la Cour des comptes formule 26 recommandations qui portent notamment sur les relations entre les ministères de la santé et de la justice s'agissant de la santé mentale dans les prisons, sur la diversification des modes de prises en charge ainsi que sur l'organisation territoriale de la psychiatrie. Elle souhaite la création d'une mission de service public de proximité spécifique à la psychiatrie et la mise en place d'une « hiérarchisation cohérente » entre l'offre de soins de proximité et les structures spécialisées « desservant des territoires plus larges » que le secteur psychiatrique. Le rapport du HCSP insiste, lui, sur la nécessité d'améliorer la continuité des prises en charge et d'intensifier les efforts en direction des enfants et des adolescents.