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« Nous sommes pour le remplacement de la LRU et pour la suppression de l'Aeres (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur) », déclare Laurent Audouin, chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche dans l'équipe d'Eva Joly (Europe Écologie-Les Verts), lors d'un débat organisé par le séminaire de politique des sciences à l'EHESS (École des hautes études en sciences sociales), à Paris, jeudi 12 janvier 2012. En revanche, « il y a de la place pour un outil permettant des financements circonscrits », comme l'ANR (Agence nationale de la recherche). « Nous ne pouvons pas être taxés de conservatisme ! », se défend Laurent Audouin. « L'ANR pourrait être un bon vecteur pour transférer des fonds vers des thématiques peu explorées par la recherche », avance-t-il, comme « la santé environnementale », les études « sur le genre », ou encore « la question du bio ».
Les écologistes soutiennent une « évaluation démocratique, collégiale et qualitative », qui implique « la suppression de l'Aeres (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur) ». Telle est l'une des propositions du projet « Vivre mieux, vers la société écologique » qu'Europe Écologie-les Verts publie sur son site internet, jeudi 15 décembre 2011. Le projet reprend plusieurs propositions qui avaient été annoncées lors de la convention thématique d'EELV en octobre 2011 (AEF n°231334). D'une manière générale, EELV considère que la « recherche publique [est] lentement mais sûrement déstructurée sous le couvert fallacieux de l'excellence » et estime qu' « il y a urgence à réaffirmer le rôle central de la recherche fondamentale ».
Eva Joly, la candidate EELV (Europe Écologie-Les Verts) à la présidentielle 2012, souhaite « recentrer le crédit impôt recherche sur les PME et le soumettre à des conditions », déclare-t-elle en clôture de la convention thématique « Perspectives pour l'enseignement supérieur et la recherche » d'EELV, le 1er octobre 2011 à Lyon (1). « Au départ, l'idée du CIR n'est pas mauvaise », estime Eva Joly. « Le problème est que ce crédit ne fait l'objet d'aucun contrôle quant à la réalité des recherches effectuées. Résultat : un gigantesque effet d'aubaine et une nouvelle niche fiscale qui bénéficie encore aux grandes entreprises. »