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Construire 500 000 logements par an dont 160 000 logements sociaux, encadrer les loyers, investir dans la réhabilitation. Ce sont les trois mots d'ordre d'Eva Joly, la candidate à l'élection présidentielle de 2012, prononcés lors de la convention Logement d'EELV, lundi 16 janvier 2012, à Arcueil (Val-de-Marne). L'occasion pour elle de rappeler certains « impératifs » communiqués au cours du meeting « 4 heures contre le logement cher » (AEF Habitat et Urbanisme n°224154), comme l'accueil inconditionnel dans les structures d'hébergement, l'arrêt des expulsions sans relogement, le développement de l'intermédiation locative ou encore la mobilisation du parc vacant et l'application systématique de la loi de réquisition. Nouvelles prises de position, saluées par l'assemblée : la création d'une autorité de régulation des agences immobilières, le développement de l'habitat participatif, ou encore une loi d'orientation d'affectation et d'usage des sols.
L'événement « 4 heures contre le logement cher, un toit c'est un droit », organisé lundi 9 janvier 2012 au soir sous l'égide, entre autres, de la CNL, du DAL (Droit au logement), de la Fondation Copernic, de la FSU (fédération syndicale unitaire), de Jeudi noir ou encore Sud Logement, a accueilli plus de 900 participants au Théâtre du Rond point (VIIIe arrondissement de Paris), indique le DAL à AEF Habitat et Urbanisme. « Une soirée inédite », relève Willy Pelletier, coordinateur général de la Fondation Copernic, dans le sens ou elle a permis de rassembler tous les syndicats, « chose que la fondation n'avait pas réussi à faire lors de la réforme des retraites. C'est la preuve que le logement va s'installer durablement dans la campagne présidentielle 2012 » (AEF Habitat et Urbanisme n°224832). Trois candidats étaient présents : Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) a plaidé pour une « baisse des loyers », Eva Joly (EELV) pour un « moratoire sur les loyers pendant au moins trois ans » et Philippe Poutou (NPA) pour l' « inéligibilité des maires qui ne respectent pas l'article 55 de la loi SRU » (1).
L'Institut Montaigne (1) publie sur son site Internet dédié intitulé « Chiffrages - déchiffrages 2012 » (2), mercredi 28 décembre 2011, une analyse du coût des mesures proposées par les principaux candidats à l'élection présidentielle 2012 en matière de logement. « L'Institut Montaigne ne se contente pas de chiffrer les propositions. Il les déchiffre également afin de les mettre en regard avec les bénéfices qui en sont attendus », précise le think tank, qui n'émet pas de jugement sur les mesures avancées. Ainsi, il passe en revue les propositions de cinq candidats : Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), François Hollande (PS), Eva Joly (EELV), Marine Le Pen (FN) et Nicolas Sarkozy (UMP), qui mettent tous l'accent sur la construction de logements.
La candidate d'EELV (Europe Écologie Les Verts), Eva Joly, a présenté son équipe de campagne, jeudi 1er décembre 2011, en vue de la prochaine élection présidentielle. Au sein du « conseil d'action et de proposition », Emmanuelle Cosse, vice-présidente de la région Île-de-France chargée du logement, de l'habitat, du renouvellement urbain et de l'action foncière, est responsable des questions de « logement ». Eros Sana, juriste, militant associatif et ancien attaché parlementaire, a la responsabilité du dossier « égalité territoriale et politique de la ville ». Claire Monod, conseillère régionale d'Île de France, est en charge de « l'aménagement du territoire ».
Thierry Repentin, sénateur (PS) de Savoie, rapporteur du budget Logement au Sénat et président de l'USH, déplore, jeudi 10 novembre 2011, que « le programme gouvernemental du 'logement d'abord' [ne soit] que la dissimulation d'une sous-budgétisation chronique des politiques d'hébergement et de logement d'urgence ». « Pleinement solidaire » de la mobilisation nationale « 24 heures pour le logement : urgence » qui a lieu ce même jour à l'initiative d'associations, Thierry Repentin souligne que dans le PLF 2012, le programme « Prévention de l'exclusion et insertion des personnes vulnérables » ne suit pas l'inflation : « Sa progression est de 0 % ! Pire : [les crédits] sont largement sous-estimés, à un niveau inférieur de près 80 millions d'euros aux crédits consommés en 2010. Il est donc à prévoir qu'ils ne suffiront pas. »
Quatorze personnalités du monde du logement - présidents d'organismes HLM, d'associations, élus (1) - signent un appel en faveur de Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste dont le premier tour se déroule dimanche 9 octobre 2011, en vue de la présidentielle 2012. « Le logement doit être une priorité absolue des politiques publiques. Assurer à chacun un logement décent, à un coût abordable, réussir la mixité sociale dans nos villes et le renouvellement urbain, engager la mutation écologique de l'habitat, soutenir le pouvoir d'achat en stoppant la dérive des prix, des loyers et des charges, relancer le parcours résidentiel des couches populaires sont autant d'exigences que nous portons collectivement », font ils valoir expliquant que Martine Aubry a démontré « dans son parcours gouvernemental, son action locale et dans ses propositions actuelles » avoir les qualités nécessaires pour une telle politique.