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« Nous devons poser le sujet de l'organisation de notre système de formation, que ce soit pour les salariés et pour les demandeurs d'emploi. Est-il complètement logique que Pôle emploi, qui est le principal interlocuteur des demandeurs d'emploi, n'ait à sa main que 15 % des formations qui leur sont destinées ? », interroge Nicolas Sarkozy dans son intervention liminaire lors du « sommet sur la crise » qui réunit les partenaires sociaux représentatifs et le gouvernement à l'Élysée, mercredi 18 janvier 2012. De premières décisions concernant le renforcement de la formation des chômeurs devraient être actées dès ce mercredi. Notamment, les organisations patronales et syndicales et l'exécutif pourraient annoncer un engagement chiffré s'agissant des POE (préparations opérationnelles à l'emploi). Le Medef, en s'appuyant sur une dizaine de ses branches adhérentes, s'est d'ores et déjà dit prêt à mettre en œuvre 60 000 POE en 2012, contre un peu moins de 10 000 réalisées en 2011 (AEF n°223644).
« L'optimisation des outils déjà en place pour évaluer et développer les compétences : bilan de compétences approfondis, formation compétences clés… » est une des mesures à « prendre d'urgence » pour améliorer la formation des demandeurs d'emploi dans une optique de favoriser la reprise de l'économie française. C'es une des propositions que la CFTC va porter à l'occasion du sommet « sur la crise » qui va réunir les pouvoirs publics et les partenaires sociaux à l'Élysée, mercredi 18 janvier 2012 (AEF n°226753). La confédération syndicale souhaite que cette rencontre permette une amélioration de l'accompagnement du chômage partiel. Dans un dossier diffusé mardi 17 janvier à l'occasion de la présentation de ses voeux à la presse, le président de la CFTC, Philippe Louis, précise que les propositions élaborées par son organisation visent à « contrecarrer les effets à court, moyen et long terme de la crise actuelle ».
« Toute branche professionnelle ou entreprise nationale ayant plus de 1 000 salariés sur une région devrait être obligée de créer une CREFP (Commission régionale de l'emploi et de la formation professionnelle) de branche ou d'entreprise pour mettre à disposition d'instances, qui pourraient être la Copire et les CCREFP, tous les éléments concernant ses évolutions démographiques (flux de départs annuel en retraite prévu sur les 5 ans par filière professionnelle et niveau de qualification) », déclare à l'AEF Jean-Jacques Boué, responsable formation de la FNME-CGT (Fédération nationale des mines et de l'énergie CGT) et administrateur national d'Agefos PME.
« Il s'agit demain de regarder avec les partenaires sociaux comment la France peut aller chercher la croissance en améliorant la compétitivité de son économie », déclare le Premier ministre, lors de la séance de questions au gouvernement, à l'Assemblée nationale, mardi 17 janvier 2012. Évoquant le « sommet sur la crise » programmé mercredi 18 à l'Élysée, François FIllon explique que l'exécutif va proposer « des mesures conjoncturelles » et va ouvrir « le débat sur des propositions structurelles » en particulier « sur la question de la formation des chômeurs », « sur la question de la baisse du coût du travail et du financement de la protection sociale », « sur la question des accords de compétitivité dans les entreprises qui ont été une des raisons du succès allemand de ces dernières années » et enfin, « sur la question de la taxe sur les transactions financières ».
« Un contrat d'engagement de reconversion professionnelle », la « création d'un compte formation tout au long de la vie pour tout actif » et la « simplification administrative du dispositif » de chômage partiel. Telles sont les propositions sur la formation, transmises au président de la République par l'Usgeres, l'Union des employeurs de l'économie sociale, relayées dans un communiqué diffusé le 17 janvier 2012. Ce, à la veille du sommet sur la crise qui aura lieu le mercredi 18 janvier à l'Élysée et auquel l'Usgeres « regrette » de ne pas être conviée en tant qu'organisation patronale du « hors champ » (1). Côté emploi, l'Usgeres propose la création d'un « contrat 'jeunes' de trois ans axé sur des métiers d'utilité sociale ». Pour rappel, l'Union concentre 26 groupements et syndicats d'employeurs et 12 branches professionnelles. Elle représente plus de 800 000 salariés et 60 000 employeurs. Plus globalement, le secteur de l'économie sociale, dont l'Usgeres est l'unique organisation multiprofessionnelle, comprend 160 000 employeurs et plus de 2,3 millions de salariés.
« Nous allons, au nom d'au moins 10 grandes branches professionnelles, formuler un objectif précis sur la POE (préparation opérationnelle à l'emploi) : sur 2012, nous considérons que nous pourrions embaucher ainsi 60 000 personnes, c'est un engagement que nous allons faire précisément lors du sommet », indique Laurence Parisot, présidente du Medef, à l'occasion d'une conférence de presse le 17 janvier 2012, à la veille du sommet sur l'emploi qui réunira partenaires sociaux et gouvernement à l'Élysée. Pour Laurence Parisot, la POE est un outil « très efficace » car il « part du besoin de l'entreprise » et permet « la rencontre entre l'offre et la demande » d'emploi. La responsable patronale fait ainsi écho aux propos du Premier ministre François Fillon, qui a qualifié lors d'un récent déplacement la POE d' « outil prometteur », insistant sur la nécessité de « continuer à mobiliser les Opca pour que le dispositif bénéficie à de nombreux demandeurs d'emploi » (AEF n°223945).
Pour augmenter le taux d'accès au CIF (congé individuel de formation) qui a connu « une sévère chute entre 2008 et 2010, qui semblent se confirmer en 2011 », Force Ouvrière propose d'abonder les crédits consacrés à ce dispositif. Il s'agit là d'une des 15 propositions que le syndicat va défendre à l'occasion du sommet pour l'emploi qui doit avoir lieu le 18 janvier prochain à l'Élysée (AEF n°226753). FO considère que, avec 100 millions d'euros supplémentaires affectés au CIF-CDI et 15 millions d'euros au CIF-CDD, les taux d'acceptation des demandes sur ces deux dispositifs progresseraient sensiblement. » Ces nouvelles ressources permettraient de financer environ 50 000 CIF, soit le niveau de 2008 », estime la confédération syndicale. Parmi les autres propositions qui seront défendues par FO, plusieurs concernent la formation. C'est notamment le cas de la demande de « prolongation de la R2F » (rémunération de fin de formation) ou de la demande de reconnaissance de la mission de service public de l'Afpa.