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La 14e chambre correctionnelle de Paris a condamné, jeudi 19 janvier 2012, le bailleur social Freha (filiale d'Emmaüs France) et l'entreprise de BTP Paris banlieue construction suite à l'incendie qui avait eu lieu, dans la nuit du 25 au 26 août 2005, dans un immeuble du boulevard Vincent-Auriol (XIIIe arrondissement de Paris). Freha et Paris banlieue construction doivent verser, chacun, 30 000 euros d'amende et 70 000 euros de dommages et intérêts aux survivants de l'incendie. Le feu, allumé volontairement dans des poussettes entreposées au pied de la cage d'escalier avait rapidement embrasé le bâtiment vétuste qui logeait près de 130 personnes, et fait 17 morts dont 14 enfants. Yves Baudelot, avocat de Freha, explique à AEF Habitat et Urbanisme, vendredi 20 janvier 2012, qu'il n'est « pas encore en mesure de dire s'il y aura appel de la décision ». Contactée, la direction de Freha n'était pas disponible pour s'exprimer sur cette condamnation. Celle de Paris banlieue construction était, pour sa part, injoignable.
La Ville de Paris a installé une cellule d'accueil d'urgence à la mairie du 20e arrondissement pour accueillir les sinistrés et les orienter vers des hébergements, indique la mairie de la capitale, jeudi 14 avril 2011, après l'incendie d'un immeuble privé de 30 logements, situé au 6, cité du Labyrinthe, qui a fait cinq victimes et six blessés graves dans la nuit de mercredi à jeudi. En partenariat avec l'État, la Ville « met à disposition les capacités de réservation hôtelière dont elle dispose ». Outre l'ouverture de places d'hébergement, la Ville a mis en place une procédure destinée à faciliter et accélérer l'obtention des aides exceptionnelles délivrées par le CASVP (centre d'Action Sociale de la Ville de Paris). « Les conditions de relogement de tous les locataires feront l'objet d'un examen attentif afin de ne laisser personne à la rue durant les travaux de reconstruction », ajoute la mairie.
Les premières copropriétés aménagées contre le risque incendie sont en passe d'être inaugurées à Chambéry (Savoie), à l'issue d'une opération expérimentale confiée par la ville à la société Urbanis (1). Au total, ce sont sept dossiers qui sont pour l'instant approuvés et financés et 35 logements dont les parties communes seront protégées contre le feu. La commune a été précurseur en la matière avec un premier arrêté municipal en 2004 à la suite de plusieurs incendies qui ont frappé son territoire. Alors qu'un décret du 10 janvier 2011 prévoit l'équipement d'ici à 2015 de l'ensemble des logements de détecteurs de fumée (AEF Habitat et Urbanisme n°251223), Chambéry impose depuis cette date, 2004, la présence d'un tel détecteur et d'un plan d'accès pour les pompiers.