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« Un des risques des Satt (sociétés accélératrices du transfert de technologie) est la déconnexion et le découplage avec les équipes de recherche. » Telle est l'une des conclusions de l'Opecst (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques) formulée dans un rapport intitulé « L'Innovation à l'épreuve des peurs et des risques », rendu public jeudi 19 janvier 2012 (AEF n°223360). « Nous insistons sur l'indispensable proximité entre les personnels des cellules de valorisation et les chercheurs », indiquent les parlementaires qui ajoutent que le fait de « créer une personne morale supplémentaire présente un certain nombre d'avantages, mais présente également des difficultés, notamment pour les chercheurs voyant toujours d'un drôle d'oeil une personne d'un organisme apparemment externe à l'université venir dans leur laboratoire ».
Il faut « assurer la continuité des financements de l'ANR (Agence nationale de la recherche) – dont les programmes blancs permettent le développement des projets de recherche fondamentale et le soutien aux jeunes chercheurs – et les financements récurrents ». Telle est l'une des mesures préconisées par l'Opecst (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques) dans un rapport intitulé « L'Innovation à l'épreuve des peurs et des risques », rendu public jeudi 19 janvier 2012. Les parlementaires estiment néanmoins qu'il convient « de bien préciser le rôle » de l'agence, et considèrent que « le rapport d'activité et les orientations stratégiques de l'ANR doivent être présentés et discutés annuellement devant l'Opecst, en amont de la discussion budgétaire ». Cette discussion pourrait permettre à l'Office de porter un regard sur « le financement réservé aux appels à projets afin qu'il ne se substitue pas aux financements récurrents des laboratoires et des organismes de recherche ». « C'est à notre sens au Parlement de discuter des grandes orientations de la recherche, au gouvernement de les fixer et non à l'ANR de décider seule de ses orientations », justifient-ils à l'appui de cette demande.
« Quatre nouvelles Satt (sociétés accélératrices du transfert de technologie) sont labellisées dans le cadre des investissements d'avenir et recevront 226 millions d'euros », annoncent François Baroin, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Éric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique et René Ricol, commissaire général à l'investissement, jeudi 22 décembre 2011. Il s'agit des projets « Satt Languedoc-Roussillon », « Satt Nord de France », « Satt Ouest valorisation » et « Satt Aquitaine ». Cinq premières Satt ont déjà été labellisées le 22 septembre 2011, pour un montant global de 330 millions d'euros (AEF n°232164).
« La mise en place des Satt (société d'accélération du transfert de technologie) est une bonne idée mais le pragmatisme doit prévaloir », déclare Denis Ranque, président de Technicolor et de l'ANRT (Association nationale de la recherche et de la technologie) à l'occasion du déjeuner annuel de l'association, mardi 8 novembre 2011 à Paris. « En effet, nous savons que l'autofinancement à dix ans sera difficile car la valorisation de la recherche est un processus qui prend du temps », ajoute-t-il. « Il faudra surtout demander aux Satt de rester proches des laboratoires », affirme Denis Ranque. Quant à Ronan Stéphan, directeur général pour la recherche et l'innovation au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, il suggère de « considérer les Satt comme des fonds de maturation qui apportent une capacité de détection pour qualifier et transformer une innovation en succès sur le marché ». « Néanmoins, il faut s'accorder sur un partage raisonnable de la propriété intellectuelle et je pense que nous allons y arriver », assure-t-il.
« Les cinq premières Satt labellisées dans le cadre des investissements d'avenir recevront 330 millions d'euros », annoncent François Baroin, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Éric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique et René Ricol, commissaire général à l'investissement, jeudi 22 septembre 2011. Dotée d'un milliard d'euros, l'action « Fonds national de valorisation » du programme d'investissements d'avenir a pour objectif « d'accroître l'efficacité du dispositif français de valorisation de la recherche publique et d'améliorer significativement ses résultats, que ce soit sous forme de licences, de partenariats industriels, de création d'entreprises ou en facilitant la mobilité des chercheurs ». Ce fonds financera les actions de valorisation de la recherche publique et en particulier la maturation. Une part majoritaire de cette action, à hauteur de 900 millions d'euros, sera consacrée à la création de Satt.