Politique de cookies
Le groupe AEF info utilise des cookies pour vous offrir une expérience utilisateur de qualité, mesurer l’audience, optimiser les fonctionnalités et vous proposer des contenus personnalisés. Avant de continuer votre navigation sur ce site, vous pouvez également choisir de modifier vos réglages en matière de cookies.
Politique de protection des données personnelles
Plus d'un quart des salariés (28 %) et agents publics (26 %) français pensent avoir déjà été victimes de discrimination dans le cadre de leur activité professionnelle et plus d'un tiers déclarent en avoir été témoins. C'est ce que révèlent les résultats du cinquième baromètre sur la perception des discriminations au travail réalisé à l'initiative du Défenseur des droits en collaboration avec l'OIT (Organisation internationale du travail) et rendu public mercredi 25 janvier 2012 (1). Si la lutte contre les discriminations dans le monde du travail continue à être massivement perçue comme un enjeu important par 98 % des agents publics et 97 % des salariés du privé, le baromètre montre également que de plus en plus de salariés du privé ne réagissent pas ou se taisent face aux situations de discrimination dont ils sont victimes : 42 %, contre 29 % en 2010.
Que diriez-vous de découvrir nos services d’information en temps réel ainsi que les dossiers thématiques et les newsletters de nos rédactions ?
Nous vous invitons à formuler une demande de test pour accéder à AEF info.
Le projet de recherche Evade (entrées dans la vie active et discriminations à l'embauche), conduit par le Céreq, s'applique à situer le testing sur les discriminations à l'embauche dans son contexte, en interrogeant les jeunes et les employeurs sur leurs pratiques, de recherche d'emploi pour les uns et d'emplois pour les autres. Les résultats de ce projet, réalisé pour le compte du FEJ (Fonds d'expérimentation de la jeunesse), sont attendus pour le premier semestre 2012.
« La discrimination en entreprise porte en premier lieu sur l'âge des personnes. Ainsi, 41 % des salariés interrogés déclarent avoir été témoin et/ou victime d'un acte de discrimination lié à l'âge. Suivent l'apparence physique (36 %) et le sexe (32 %). Arrivent ensuite l'origine ethnique (28 %) et assez loin derrière la conviction religieuse (14 %). » C'est l'un des enseignements du premier baromètre sur les pratiques de la diversité mené par l'observatoire Cegos et la chaire « management et diversité » de la fondation Paris-Dauphine (1), rendu public mardi 28 juin 2011. Cependant, « les pratiques discriminantes étant aujourd'hui particulièrement surveillées, la discrimination prend des formes plus insidieuses », selon les auteurs du baromètre.
Près de la moitié (49,7 %) des 12 467 réclamations adressées à la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) en 2010 concernent le domaine de l'emploi, selon le rapport annuel de l'institution, remis par son président, Eric Molinié, au président de la République, vendredi 29 avril 2011. Une proportion quasi constante depuis la création de la Halde en 2005. Ce sixième rapport est le dernier publié par la Halde en tant que telle : la lutte contre les discriminations et la promotion de l'égalité seront désormais intégrées au sein du Défenseur des droits, conformément à la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008 et aux lois organique et ordinaire du 29 mars 2011 (AEF n°245791).
« Malgré une impulsion en 2005, on se rend compte qu'il reste encore beaucoup de choses à faire pour améliorer les politiques de diversité dans les entreprises françaises de manière globale. » C'est l'une des conclusions de Saïd Hammouche, directeur général de Mozaïk RH, présent à la clôture du tour de France de la Charte de la diversité, vendredi 17 décembre 2010 à Paris. En effet, si les employeurs présents s'accordent pour dire que les entreprises s'engagent dans des politiques en faveur de de la diversité pour des raisons d'éthique, de respect de la réglementation, d'image, ou afin d'acquérir un avantage compétitif, de nombreux freins empêchent encore certaines à se lancer dans cette voie. La Charte de la diversité a été signée par 3 000 entreprises françaises, ce qui représente environ quatre millions de salariés.
« Si les salariés du privé continuent à être plus que les agents de la fonction publique confrontés aux discriminations (33 % de victimes parmi les salariés du privé et 25 % parmi les agents du public), l'appartenance à la fonction publique apparaît de moins en moins comme une garantie d'y échapper ». C'est l'un des résultats du 4e baromètre sur les discriminations au travail publié par la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) et l'OIT (Organisation internationale du travail), et réalisé par l'institut CSA, rendu public vendredi 17 décembre 2010. « Seuls 29 % des agents de la fonction publique estiment qu'ils ont moins de probabilité d'être victimes de discrimination sur leur lieu de travail qu'un salarié du privé. C'est cinq points de moins qu'en décembre 2009 et dix points de moins qu'en mars 2009 », selon le baromètre, réalisé par téléphone les 24 et 25 novembre et 1er et 2 décembre 2010 auprès de 1 080 salariés du privé et agents de la fonction publique.
Le département de la Seine-Maritime (académie de Normandie) a décidé mi-février 2021 une opération de dotation de ses collèges en ordinateurs pour les élèves les plus en difficulté, notamment pour suivre des cours à distance. Ces équipements sont fournis par la Matmut et son prestataire, la société Quadria, se charge du reconditionnement de 3 500 machines et de leur livraison dans les établissements. La collectivité consacre 460 000 € en fourniture d’écrans, de cartes réseau et de webcams. Les collégiens bénéficiaires de l’aide pour la restauration et l’internat seront prioritaires, en particulier ceux accompagnés à 90 %. La distribution des ordinateurs débutera en mars avec une priorité sur les REP, les REP+ les collèges ruraux isolés.