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« Faciliter la prise en compte de l'environnement dans les projets d'aménagement du territoire afin de développer des espaces urbains et ruraux économes en ressources, en déplacements, en gestion » et intégrer la mise en oeuvre des nouvelles dispositions et outils définis par le Grenelle de l'Environnement. Tels sont les objectifs de l'AEU (Approche environnementale de l'urbanisme) (1), pour laquelle l'Ademe Île-de-France, a lancé un nouvel appel à projets en janvier 2012. Lequel s'adresse « uniquement aux collectivités territoriales franciliennes et à leurs EPCI et [aux] maîtres d'ouvrage publics ayant un projet d'élaboration d'un document de planification ou un projet d'aménagement urbain », précise l'Ademe.
« La Cour a évalué le coût net du Grenelle de l'environnement pour l'État à 5 milliards d'euros pour les années 2009 à 2011 », annonce Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, lors de la présentation de son référé « Impact budgétaire et fiscal du Grenelle de l'environnement » à l'Assemblée nationale, jeudi 19 janvier 2012. « Ce coût se décompose en 1,5 milliard de recettes nouvelles et 6,5 milliards d'euros de dépenses », précise-t-il. Les dépenses nettes de l'État sont réparties en « 2,1 milliards d'euros supportés par les opérateurs de l'État, 2,1 milliards de dépenses fiscales, 1,8 milliard pour le malus automobile et 430 millions d'euros de crédits budgétaires », détaille Didier Migaud. En matière par ailleurs de résultats, il relève à cette occasion que « les résultats intermédiaires les plus positifs concernent » en particulier le secteur du bâtiment.
Définir le cadre de référence du label « HQE Performance » ; mobiliser les différents acteurs concernés pour faciliter l'appropriation de ce nouveau cadre et des outils qu'il générera. Ce sont les deux grands objectifs de la charte « Construisons ensemble 'HQE Performance' », signée, mardi 13 décembre 2011 en ouverture des 8e assises nationales de l'association HQE, par l'organisme et onze nouveaux signataires (1). Ce pour une durée d'un an. « Il s'agit de définir les bases techniques susceptibles de donner naissance à un label, d'ici fin 2012, fondé sur des exigences de performances globales portant sur l'ensemble du cycle de vie du bâtiment et prenant en considération leurs performances énergétiques et environnementales. Notamment au regard des émissions de gaz à effet de serre, de la consommation d'eau ainsi que de la production de déchets liées à l'édification des bâtiments, leur entretien, leur réhabilitation et leur démolition (2) », détaille Michel Havard, président de l'association HQE.
« Ils font évoluer les pratiques urbaines et font preuve d'innovation ». C'est pour cette raison que la direction régionale Île-de-France de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) a retenu six dossiers dans le cadre de son premier appel à projets AEU (Approche environnementale de l'urbanisme) (1) lancé le 14 février dernier, fait savoir l'agence mercredi 1er juin 2011. Avec cette initiative, la direction régionale poursuivait plusieurs objectifs. Tout d'abord celui de mieux accompagner les collectivités locales franciliennes qui s'engagent dans des projets urbains innovants pour lutter contre l'étalement urbain, répondre à la demande de logement, etc. Celui, ensuite, d'engager une meilleure intégration de la problématique « énergie-climat » dans les politiques des collectivités et d'expérimenter une aide bonifiée « fondée sur des indicateurs d'évaluation en continu sur la base d'un outil de suivi et d'évaluation expérimental, développé par l'Ademe Île-de-France ». Dernier but : favoriser les AEU s'inscrivant dans une démarche territorialisée et participative ainsi que le portage politique des projets d'aménagement.
« Dix ans après le lancement du premier écoquartier et alors que le concept suscite un véritable engouement, notre site entend favoriser les débats autour des projets en cours ou achevés, diffuser les bonnes pratiques et contribuer à l'élaboration de solutions futures », explique Charlotte Dudignac, responsable de la communication du cabinet de conseil et d'ingénierie Inddigo et membre du comité de pilotage du projet. Mis en ligne lundi 28 mars 2011, le site eco-quartiers.fr, a été créé par trois acteurs du domaine du développement durable, Inddigo, le groupe Évolution qui pilote le projet d'éco-réhabilitation Darwin à Bordeaux et l'agence de communication Icom spécialisée dans les réseaux d'échanges de pratiques. Il ambitionne de devenir un outil collaboratif permettant l'analyse des projets d'écoquartiers et encourageant les réflexions autour de l'urbanisme durable, et faire participer l'ensemble des acteurs des projets d'écoquartiers, architectes, collectivités, entreprises, habitants ou encore étudiants.