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Sept cadres sur dix (71 %) pensent que le calcul de la performance ne peut reposer exclusivement sur les résultats financiers de l'entreprise. C'est également l'avis de 92 % des jeunes actifs issus de la « génération Y ». C'est ce que révèle une enquête mondiale réalisée par DTTL (Deloitte Touche Tohmatsu Limited), rendue publique jeudi 26 janvier 2012, à l'occasion du Forum économique mondial de Davos. Le cabinet a interrogé 390 cadres supérieurs (1), ainsi que 1 000 jeunes issus de la « génération Y », sur la place de l'entreprise dans la société, et notamment son impact et sa capacité à jouer un rôle sociétal. Alors que les notions les plus valorisées pour décrire la performance par les dirigeants sont « profit », « richesse », ou encore « emploi », les jeunes de la « génération Y » préfèrent parler de « développement durable », d' « innovation », et de « progrès social ».
« La conformité, qui regroupe la fraude et la corruption, a été très renforcée dans les entreprises, du fait d'une prise de conscience du risque moyen que cela peut représenter », indique Daniel Lebègue, président de Transparency international France, jeudi 8 décembre 2011, veille de la journée mondiale contre la corruption, à l'occasion de la présentation par l'ONG d'un état des lieux sur la lutte contre la corruption en France. « Du Parlement au monde de l'entreprise, en passant par l'exécutif, la Cour des comptes, les médias ou encore la société civile, le rapport 'Système national d'intégrité' passe au crible treize institutions (1) au regard de leur rôle dans la lutte contre la corruption », fait valoir l'association. Les entreprises, considérés comme le « treizième pilier » des institutions, écopent d'une note de 64 sur 100.
« Un nouveau programme d'entreprise triannuel (2012-2014) est en cours d'élaboration. Il intégrera le baromètre planète et société 2012-2014, qui comportera de nouveaux plans de progrès et objectifs de performance pour le groupe, en réponse aux enjeux de développement durable identifiés sur la période qui s'ouvre », déclare Gilles Vermot-Desroches, directeur du développement durable de Schneider Electric, mardi 20 septembre 2011. Les composants de ce baromètre « servent à définir une part de la rémunération variable » de « certains collaborateurs cadres », précise-t-il. La part de la rémunération variable est « individualisée » et pondérée de façon à mettre l'accent sur une composante du baromètre « sur laquelle le cadre peut agir » explique le dirigeant, qui rappelle que « le développement durable est né chez Schneider Electric sous la pression des investisseurs ».