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« Le SDT est, à ce stade, un document d'étape, appelé à être complété et enrichi par tous les acteurs du territoire, avant d'être décliné de manière plus opérationnelle au travers des CDT », explique Daniel Canepa, préfet de la région Île-de-France en introduction du document de 88 pages, adopté vendredi 13 janvier 2012 par le conseil d'administration de l'EPPS (établissement public de Paris-Saclay) (AEF Habitat et Urbanisme n°223375). « Le territoire de Saclay est trop vaste et trop divers pour faire l'objet d'un contrat unique », précise le préfet, qui ajoute qu'une « réflexion d'ensemble sur le grand territoire [était] indispensable », à savoir le schéma directeur. Pour l'établissement public, le SDT, qui « contient notamment un diagnostic des forces et faiblesses du territoire et fixe les grands équilibres de son développement futur (mobilité, logement, activités économiques…), constitue le document fondateur du projet [de Paris-Saclay] ».
Le conseil d'administration de l'EPPS (établissement public de Paris-Saclay) a adopté à l'unanimité, le 13 janvier 2012, son schéma directeur territorial, fait savoir l'établissement jeudi 19 janvier 2012. Il précise que « ce document est l'aboutissement d'une année de réflexions et de travail collaboratif entre les collectivités territoriales, les services de l'État et l'Établissement public », au sein de quatre commissions thématiques (« développement économique, innovation, recherche », « mobilités », « logements et équipements », « agriculture et environnement »). « Le SDT [schéma directeur territorial] contient notamment un diagnostic des forces et faiblesses du territoire et fixe les grands équilibres de son développement futur (mobilité, logement, activités économiques…), poursuit l'EEPS. Il constitue de ce fait le document fondateur du projet du grand territoire. »
L'expression « archipel de quartiers », apparue pour désigner l'ensemble non continu du campus de Saclay, est « une bonne formule » estime Danielle Hervieu-Léger, sociologue, lors d'une « journée de réflexion » consacrée à « Paris-Saclay, un an après la loi Grand Paris », et organisée par l'EPPS (Établissement public Paris-Saclay), lundi 4 juillet 2011, à Orsay (Essonne). Mais, s'interroge-t-elle, « comment construire l'image de Saclay à partir de cette pensée d'identités collectives conçues à l'échelle de quartiers ? » L'ancienne présidente de l'EHESS (École des hautes études en sciences sociale) forte de son expérience acquise lors de la gestation du campus Condorcet et membre de l'atelier des campus universitaires, se dit aussi « frappée, d'une manière générale, par la distance entre l'extraordinaire réflexion sur l'espace et le très faible temps consacré à réfléchir aux gens qui vont vivre là ».
« Le mot clef du projet d'aménagement est le décloisonnement à toutes les échelles du Plateau de Saclay », déclare Guillaume Pasquier, le directeur général délégué de l'EPPS (Établissement public Paris Saclay), lors d'une conférence organisée, lundi 4 juillet 2011, à Orsay, un peu plus d'un an après la promulgation de la loi Grand Paris du 3 juin 2010 qui a créé l'établissement (AEF Habitat et Urbanisme n°267071). « Cela pose trois défis : comment faire cluster ? Comment intégrer le Plateau de Saclay au système métropolitain ? Comment inventer un nouveau pacte entre la ville et la nature », interroge Guillaume Pasquier avant d'esquisser les trois principes d'aménagement qui guideront l'action de l'EPPS. « La compacité, la lutte contre le ghetto scientifique et l'exemplarité en matière de développement durable. »
« Force est aujourd'hui de constater que les évolutions en cours [sur le campus de Saclay] n'avancent pas au rythme escompté. Les difficultés récemment survenues indiquent à l'évidence qu'un sursaut est nécessaire qui engage la responsabilité de tous les acteurs. » C'est ce qu'écrit François Fillon, dans une lettre de mission datée du 6 avril 2011, adressée à Jean-Marc Monteil, ancien chargé de mission du Premier ministre et aujourd'hui professeur au Cnam (Conservatoire national des arts et métiers). Le Premier ministre lui confie en effet « une mission temporaire pour la finalisation du projet Saclay ». « Il s'agira en six mois et selon les méthodes que vous jugerez les plus appropriées de mettre les acteurs en situation de finaliser leur projet scientifique, de clarifier les besoins d'aménagement du site et de définir une programmation des opérations compatibles avec les moyens apportés par l'État et les collectivités territoriales. En particulier cette dynamique doit permettre au projet Saclay de bénéficier pleinement des opportunités offertes par le programme d'investissements d'avenir. »