En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Intégrer les coûts sociaux et environnementaux dans la façon de mesurer les activités économiques » : c'est l'une des 56 recommandations du rapport du groupe de haut-niveau sur la soutenabilité mondiale (GSP pour Global sustainability panel), rendu à l'ONU lundi 30 janvier 2012, à Addis Ababa (Éthiopie). Le panel de 22 experts, co-présidé par la présidente de la Finlande, Tarja Halonen, et le président sud-africain, Jacob Zuma, a été mis en place en août 2010 par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon (AEF n°262493). Il avait pour mission de « formuler un nouveau projet pour le développement durable et la prospérité bas-carbone » et de « fournir une contribution significative au travail de l'ONU » sur le sujet dans la perspective de la conférence Rio+20, qu'elle organise à Rio de Janeiro au Brésil du 20 au 22 juin 2012.
« La conférence à venir s'annonce à l'écart des attentes de la société civile et déconnectée des crises et enjeux du moment. Si ce n'est pas une conférence d'engagement, elle doit au moins être philosophique mais la vision portée est trop faible pour le virage énorme à prendre », déplore Vaia Tuuhia, déléguée générale de l'association 4D et coordinatrice du Collectif Rio+20, vendredi 13 janvier 2012. Elle commente pour AEF le draft zero du document de négociation de la conférence des Nations unies sur le développement durable intitulée Rio+20, publié le 10 janvier (AEF n°224062 et AEF n°223821). Le sommet international aura lieu à Rio de Janeiro (Brésil) du 20 au 22 juin prochains.
Le secrétariat des Nations unies publie, mardi 10 janvier 2012, la « version zéro » du document de négociation qui doit conduire à un accord de l'ensemble des 193 pays membres à Rio de Janeiro (Brésil), lors de la conférence Rio+20, du 20 au 22 juin 2012, qui marque le vingtième anniversaire du sommet de la Terre dans la même ville en 1992. Ce document est une synthèse des 677 propositions reçues par le secrétariat des Nations unies jusqu'au 1er novembre 2011.
Le chef de l'ONU Ban Ki-moon a reconnu qu'il serait peu probable qu'un accord international juridiquement contraignant soit trouvé lors de la conférence des parties de Cancun (Mexique) en décembre 2010. « Qu'attendons nous de Cancun ? Il faut être pratique et réaliste. Il se peut que nous ne parvenions pas à atteindre un accord global contraignant », déclare le secrétaire général des Nations unies lundi 9 août 2010 lors d'une conférence de presse à New York. Cependant, ajoute-t-il, « nous avons fait des progrès tangibles dans différents domaines comme le financement, l'adaptation, les technologies, la formation et la déforestation ». C'est sur la base de ces cinq secteurs « que nous essayerons de construire afin d'avancer vers un accord plus global », estime-t-il.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.