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« J'ai une inquiétude pour les lycées professionnels : il y a beaucoup de demandes, de la part des formations supérieures et des milieux industriels, mais je n'ai pas les élèves », déclare le recteur de l'académie de Grenoble, Olivier Audéoud, le 20 janvier 2012, au cours d'une conférence de presse consacrée à la prochaine rentrée. Selon le recteur, les élèves et leurs familles connaissent mal les débouchés de la voie professionnelle, dont les métiers souffrent de préjugés négatifs. « Prenons l'exemple de la chaudronnerie : désormais le travail est informatisé, beaucoup moins pénible qu'auparavant », décrit-il. « il y a un vrai problème d'explicitation, j'ai demandé à mes équipes de travailler sur le sujet », ajoute Olivier Audéoud. « Tout le monde veut faire des études générales : c'est très bien, mais il n'y a pas toujours des emplois derrière. » À la rentrée 2011, l'académie de Grenoble a accueilli 8 587 élèves en première année de la voie professionnelle, pour une capacité d'accueil de 9 108 élèves, soit 521 places vacantes (en 2010, 498 places étaient vacantes, avec 8 629 élèves accueillis pour 9 127 places).
Le groupe de travail Anem/Éducation nationale « a finalisé une circulaire inédite sur l'école en montagne qui sera diffusée prochainement aux recteurs et inspecteurs d'académie », fait savoir le ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative le mercredi 14 décembre 2011. Luc Chatel « a installé le 27 juillet 2011 un groupe de travail sur la prise en compte des caractéristiques des écoles de montagne en matière d'instruction de la carte scolaire », ajoute l'institution (AEF n°241077). L'objet de la circulaire « est de rappeler les règles et les modalités de gestion ayant vocation à s'appliquer dans les zones de montagne ».
Le tribunal administratif de Grenoble annule les décisions du président de la région Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne, de fermer les bâtiments C et D du lycée Emmanuel-Mounier, réduisant ainsi la capacité d'accueil de l'établissement, dans une décision rendue publique le 25 novembre 2011. La fermeture du lycée Mounier à la rentrée 2011 pour des raisons de sécurité, et la construction d'un nouvel établissement, a été annoncée en septembre 2010 par la région Rhône-Alpes (AEF n°258934). Un collectif d'enseignants et de parents d'élèves, mobilisé contre cette décision et soutenu par des élus EELV de la région (notamment Pierre Mériaux), a déposé des recours auprès du tribunal administratif en 2011.
« Nous souhaitons que les directives données aux IA pour la rentrée prochaine soient qu'avant de supprimer une classe, une étude d'impact soit réalisée, déterminant où vont être envoyés les enfants, avec quel temps de trajet… Et nous souhaitons que les enfants de deux ans soient pris en compte dans les calculs des effectifs », déclare Chantal Robin-Rodrigo, députée des Hautes-Pyrénées et secrétaire générale de l'Association des maires de montagne (Anem). Elle s'exprime lors d'une table-ronde consacrée aux « spécificités de l'école en montagne », au congrès national de l'Anem, le 6 octobre 2011 à Bonneville (Haute-Savoie).
« Nous avons les moyens de rémunérer les heures supplémentaires, mais on ne trouve pas forcément les enseignants volontaires. Nous sommes confrontés à un problème de recrutement pour certaines disciplines, notamment en Haute-Savoie, où des enseignants peuvent préférer aller travailler en Suisse », déclare le recteur de l'académie de Grenoble, Olivier Audeoud, lors de sa conférence de presse de rentrée, le 1er septembre 2011. En ce qui concerne les vacataires, le rectorat « respectera la transformation de la vacation en contrats » : 250 postes sont prévus pour « stabiliser » la situation de ces enseignants non-titulaires.
L'académie de Grenoble lance son dispositif « ambition sciences » à la rentrée 2011, une déclinaison du plan « une nouvelle ambition pour les sciences et les technologies à l'école » présenté par Luc Chatel, le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative le 31 janvier 2011 (AEF n°249476). Dans le cadre de leur projet d'établissement, tous les lycées, collèges et écoles de l'académie seront invités à proposer des actions « qui viseront prioritairement à développer le goût pour les disciplines scientifiques et technologiques et à encourager les vocations pour ces carrières ». L'objectif de cet appel à projets consiste à « créer des parcours pour les élèves, du primaire à l'université », précise le recteur de Grenoble, Olivier Audéoud. Le dispositif doit être « complété » par la création de deux internats d'excellence : à la cité Briffaut de Valence pour la rentrée 2011 et au lycée Vaucanson de Grenoble en 2012.