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« La mobilisation des filières professionnelles courtes » (IUT et sections de techniciens supérieurs) sur les objectifs du plan réussite en licence est « restée insuffisante, faute de s'être inscrite dans une stratégie globale d'orientation des bacheliers dans ces filières », écrit la Cour des comptes, dans la version provisoire de sa note sur « la réussite en licence : le plan du ministère et l'action des universités », qu'AEF s'est procurée (AEF n°222067). La version finale de cette note doit figurer dans le rapport annuel de la Cour des comptes qui sera rendu public le 8 février 2012. « 23 universités » formant « un échantillon représentatif de la diversité des établissements universitaires français » ont été interrogées (1). 110 millions d'euros avaient été réservés dans l'enveloppe générale du PRL (plan réussite en licence) pour la revalorisation de ces filières, l'articulation des formations professionnelles courtes avec les formations générales et la « meilleure distribution » des bacheliers technologiques et professionnels entre IUT et STS en rapport avec leur vocation initiale (AEF n°329043). En 2009, les bacheliers généraux représentent 64 % des étudiants d'IUT et 20 % des STS, les bacheliers technologiques respectivement 29 % et 45 % et les bacheliers professionnels 2 % et 16 %. Les résultats de la réorientation « des bacheliers technologiques et professionnels restent faibles », « l'ouverture de passerelles entre filières » n'est pas confirmée par l'enquête de la Cour et la carte des formations professionnelles courtes « n'a pas évolué de manière significative depuis 2007. »
« Subordonner l'attribution » des crédits d'un éventuel nouveau plan réussite en licence à des projets « plus nettement identifiés et évalués » pour « renforcer le caractère incitatif » des crédits et « optimiser la consommation » ; « favoriser l'orientation des bacheliers généraux vers l'université » et « adapter les potentialités d'accueil des filières courtes » pour « accroître les possibilités pour les bacheliers professionnels et technologiques d'y entrer » ; évaluer « sans tarder » les coûts liés à l'adoption des nouvelles maquettes d'enseignement qui résulteront de l'arrêté licence du 1er août 2011 (AEF n°234688). Ce sont les trois recommandations formulées par la Cour des comptes dans la version provisoire d'une note sur « la réussite en licence : le plan du ministère et l'action des universités », qu'AEF s'est procurée (AEF n°222066). La version finale de cette note doit figurer dans le rapport annuel de la Cour des comptes qui sera rendu public le 8 février. « 23 universités » formant « un échantillon représentatif de la diversité des établissements universitaires français » ont été interrogées par la Cour des comptes (1).
Gilles Raby, président du comité de suivi licence, a présenté le 14 avril 2011 les principaux résultats de l'enquête lancée par le comité en décembre 2010 pour dresser un bilan de la licence générale. Les universités étaient interrogées sur les différents dispositifs et pratiques pédagogiques mis en oeuvre dans le cadre du plan réussite en licence, mais aussi sur la démarche qualité engagée dans leurs établissements ou les parcours sélectifs. 69 établissements sur 84 ont répondu au questionnaire, soit un taux de réponse de 83 % (1). « Le questionnaire proposé connaît des limites et les mots utilisés ont parfois été diversement interprétés. Il convient donc de rester prudent dans l'exploitation des résultats », prévient le comité de suivi licence, en introduction de la synthèse. « Certaines questions, par exemple sur le tutorat ou les stages, ne sont peut-être pas suffisamment précises pour se faire une idée exacte de la mise en oeuvre des dispositifs », reconnaît Gilles Raby, président du comité de suivi. En voici les principales conclusions.
« Il est bien difficile de promouvoir un tel dispositif [le plan réussite en licence] avec des enseignants-chercheurs peu motivés par ces aspects de la formation des étudiants en raison d'une évaluation professionnelle reposant sur la recherche et, aussi, avec des étudiants intéressés par les seules actions de soutien bénéficiant de crédits ECTS ou de bonus », indique la note d'étape sur la mise en œuvre du plan pour la réussite en licence, réalisée par l'IGAENR pour le compte de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, note que s'est procurée AEF. Ces conclusions avaient été évoquées par Valérie Pécresse le 13 septembre dernier à l'occasion de sa conférence de presse de rentrée. La ministre y avait notamment annoncé l'ouverture d'une réflexion sur la définition de référentiels de formation pour le premier cycle universitaire (AEF n°260757).
Le plan pluriannuel pour la réussite en licence présenté par Valérie Pécresse ce jeudi 13 décembre 2007 prévoit un "effort cumulé" de 730 millions d'euros sur la période 2008-2012. "À l'issue du plan, les moyens dédiés auront augmenté de 43%, passant de 500 millions d'euros à 714 millions d'euros", précise le ministère dans un document d'orientation détaillant les mesures pour améliorer la réussite des étudiants. 566 millions d'euros iront à la rénovation de la licence; 55 millions à l'orientation active et 110 millions aux filières professionnelles (STS, IUT).