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« Nombre de professionnels de CSTI (Culture scientifique technologique et industrielle) dispensent des formations aux enseignants, axées sur la transmission de ressources et de pratiques concrètes. Il serait alors opportun de valoriser ces formations mais aussi de les étendre aux étudiants se destinant aux métiers de l'enseignement. De la même manière, les formations à la culture scientifique et technique dispensées par l'Éducation nationale gagneraient à être ouvertes aux professionnels de la CSTI », indique le rapport « 20 propositions pour renforcer notre partenariat et redonner aux jeunes le goût des sciences et des techniques », remis mercredi 8 février 2012 à Luc Chatel, par Claudie Haigneré, présidente d'Universcience (1). « Dans la majorité des pays développés, la formation des enseignants constitue un chantier prioritaire pour améliorer le système éducatif. Partout le même constat : le niveau des élèves, donc du système éducatif dépend en premier lieu de la qualité des enseignants formés », poursuit le rapport.
« Il faut, dans l'intérêt de l'humanité dans son ensemble et de notre pays en particulier, que chaque jeune dispose - pour sa culture et son avenir professionnel - des outils intellectuels qui lui permettront ensuite d'aborder la multiplicité des savoirs ; certes, toutes les sciences apportent de tels outils, mais les mathématiques apportent des outils généraux d'une telle portée que leur place dans l'enseignement doit être confortée mieux qu'à présent », écrivent les membres du Comité sur l'enseignement des sciences de l'Académie des sciences (1), mardi 31 janvier 2012. « Tout ceci implique de penser désormais différemment l'évolution des contenus enseignés, en évitant d'abord l'erreur trop commune de sous estimer les capacités des élèves. Ainsi, certaines connaissances mathématiques fondamentales doivent être acquises suffisamment tôt. Puis, au cours de toute la scolarité, elles doivent être entretenues et enrichies en mettant en œuvre des synergies d'apprentissage avec les autres disciplines. »
La commission européenne, le réseau « European Schoolnet » (1) et la « table ronde des industriels européens » (2) présentent le dispositif « InGenious » destiné à « encourager les élèves de secondaire à étudier les sciences et les mathématiques », ce mercredi 14 décembre 2011, à Bruxelles (Belgique), lors d'une conférence de presse intitulée « No european scientists left by 2020 ? [Plus aucun scientifique européen en 2020 ?]. « InGenious » vise à « démontrer combien les compétences et connaissances scientifiques et technologiques peuvent aider les jeunes à trouver un emploi, à rendre plus attractif l'enseignement des sciences à l'école en montrant que les sciences et technologies ont un impact dans la vie quotidienne des jeunes, en luttant contre les stéréotypes en apportant une vision plus réaliste et pratique des métiers scientifiques, en encourageant enfin les filles et les élèves issues des minorités à se diriger vers des carrières scientifiques ». Doté de 8,3 millions d'euros pour quatre ans, ce projet est financé « à 50 % par la commission européenne, et à 50 % par les autres partenaires », explique à AEF Marc Durando, directeur exécutif d'European Schoolnet.
« Programmé sur cinq ans - de 2012 à 2016 - et doté par l'État de huit millions d'euros », le projet « 'Des Maisons pour la science et la technologie au service des professeurs', porté par l'Académie des sciences, vient d'être sélectionné par le gouvernement au titre du programme Investissements d'avenir - action Pour le développement de la culture scientifique et technique et l'égalité des chances (AEF n°233171) », annonce l'Académie des sciences mardi 14 septembre 2011. « Ce projet met en place une stratégie ambitieuse d'accompagnement des professeurs enseignant les sciences de la nature, les mathématiques et la technologie à l'école primaire et au collège, là où se joue l'avenir des élèves (AEF n°241399) », affirme l'Académie des sciences. La création des premières maisons est prévue « dès 2012 ».
« Le fait même que la Dgesco organise ce colloque est en soi un événement. Cela montre que l'innovation est le moteur de la politique éducative que je mène (AEF n°242467). Il nous faut inventer ensemble l'avenir de l'école » avec des « expérimentations encadrées, terreau de l'innovation », déclare Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative le 1er juin 2011, à l'occasion des premières Journées de l'innovation conçues par la Dgesco (1), au siège de l'Unesco à Paris. Luc Chatel indique que « 1 930 innovations et expérimentations sont actuellement lancées, soit quatre fois plus qu'en 2006-2007 ». « Le nombre d'expérimentations a augmenté de 200 % entre 2005 et 2010. »
Une circulaire parue au BO du 10 mars 2011 (AEF n°246185) détaille aux recteurs, IA-DSDEN, aux chefs d'établissement des établissements publics locaux d'enseignement, aux directeurs des établissements d'enseignement privés et aux directeurs d'école « la nouvelle ambition pour les sciences et les technologies à l'École ». Luc Chatel a présenté le 31 janvier 2011 un « plan sciences » élaboré notamment avec l'Académie des Sciences et l'Académie des Technologies (AEF n°249476) visant « à améliorer la maîtrise des fondamentaux des mathématiques et des sciences à l'école primaire, entretenir la curiosité et le développement du goût pour les disciplines scientifiques et technologiques au collège et encourager des vocations pour les carrières scientifiques et techniques au lycée ».
Luc Chatel « souhaite qu'Universcience réfléchisse à un acte deux du 'Plan sciences' pour voir comment donner, hors de l'école le goût des sciences et créer des vocations. Universcience va proposer des recommandations, avec l'ensemble des acteurs, que ce soit des centres de sciences répartis sur le territoire, ou des associations comme Planète science ou les Petits débrouillards », déclare à AEF lundi 31 janvier 2011, Claudie Haigneré, présidente d'Universcience. Dans le cadre du Plan sciences (AEF n°249476), l'établissement public a signé avec le ministère de l'Éducation nationale de la Jeunesse et de la Vie associative une convention de partenariat. Celle-ci doit, selon le ministère, permettre de « démultiplier la diffusion de la culture scientifique et technique » en « direction de la jeunesse ». Le cabinet de Luc Chatel précise à AEF qu'Universcience proposera dans le courant de l'année, des pistes pour améliorer la diffusion de la culture scientifique auprès des élèves « hors de l'école ».