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Philippe Juvin (UMP), Jean-Marie Le Guen (PS), Jean-Marie Vanlerenberghe (Modem), Joëlle Melin (Front national), Jacqueline Fraysse (Front de gauche) et Jean-Luc Veret (EELV) présentent tour à tour leur vision de l'hôpital public et leurs propositions visant à modifier la loi HPST de juillet 2009 et à réformer l'actuel mode de tarification de l'activité hospitalière mercredi 8 février 2012 lors d'un colloque organisé par l'INPH. Précédant leur prise de parole, le professeur André Grimaldi, diabétologue à l'AP-HP, fustige, sous les applaudissements des praticiens hospitaliers réunis dans une salle à l'Assemblée nationale, la logique de rentabilité insufflée à l'hôpital par la T2A dès 2004 et plus récemment par la loi HPST de juillet 2009.
Le candidat socialiste à l'élection présidentielle, François Hollande, a détaillé, jeudi 2 février 2012, son programme en matière de santé, à la faculté de médecine de Paris. En introduction, il a placé son projet dans la lignée du « pacte républicain » de 1945, dont « les liens se sont relâchés » en raison de « la multiplication des déremboursements, des franchises médicales, de l'agrandissement des déserts médicaux, du malaise hospitalier, des scandales sanitaires », ect. « Tout cela m'inquiète à juste raison, surtout quand, en plus, les déficits des comptes sociaux demeurent à un niveau élevé ». La défense du « service public » hospitalier et une « approche territorialisée » des soins de proximité sont deux grands axes de son programme. Il prévoit notamment la fin de la convergence tarifaire à l'hôpital, une réforme de la T2A, l'encadrement de la liberté d'installation des médecins libéraux et la limitation des dépassements d'honoraires. Il a été bref sur la question du financement du système de santé : “Nous ne pouvons pas vivre avec des déficits structurels de l'assurance maladie”, et « si nous devons trouver des ressources nouvelles, nous devrons mettre à contribution l'ensemble des ressources, revenus du travail mais aussi revenus du capital ».
Le Parti socialiste installe le thème de la santé dans la campagne présidentielle. « C'est l'une des 5 priorités des Français », a même affirmé, mercredi 1er février 2012, Jean-Marie Le Guen, chargé de ce dossier dans l'équipe de campagne de François Hollande. Il a introduit, aux côtés de Marisol Touraine, à la tête du pôle « santé, social, personnes âgées, handicap », un « forum santé » qui réunit de nombreux acteurs du secteur autour de table rondes thématiques pendant deux jours à la Maison de l'Amérique Latine à Paris. À l'issue de ces deux journées, François Hollande doit détailler son programme en matière de santé, jeudi 2 février en fin de journée à la faculté de médecine de la rue des Saints-Pères à Paris. L'accès aux soins de premier recours et les inégalités de santé étaient le thème de la première table ronde, introduite par le député de la Nièvre Christian Paul. Il a commencé par dégager trois axes de réforme : « une mutation profonde des modes d'exercice des professionnels de santé », « une organisation territoriale plus efficace », et « l'urgence de combattre les inégalités financières » d'accès aux soins.
Revoir la gouvernance des hôpitaux publics en revalorisant le rôle de la CME, réformer la tarification à l'activité pour arrêter la course aux actes et aux séjours en finançant mieux les missions de service public : tels sont les deux points de relatif consensus qui se détachent des discours des élus représentant le PS, l'UMP, le Nouveau centre et EELV conviés à la rencontre organisée, ce mardi 31 janvier 2012, par l'association Dessein à l'université Paris-Dauphine. Les trois fédérations hospitalières (Fehap, FHP et FHF), une intersyndicale de praticiens hospitaliers (INPH), Alain-Michel Ceretti, conseiller santé du Défenseur des droits, et un diabétologue hospitalier, le professeur André Grimaldi animateur du MDHP, complétaient le casting d'un débat intitulé « l'hôpital, le management : la solution ou le problème ? » « Les représentants de la gauche ne jettent pas le bébé, HPST et T2A, avec l'eau du bain », constate Alain-Michel Céretti au terme de la matinée. Lui qui a vu, depuis son entrée dans le monde de la santé en 1997, se dérouler quelques campagnes présidentielles, juge que l'on est « finalement sur un consensus ».
Bertrand Delanoë, maire socialiste de Paris, a présenté hier soir, lundi 16 décembre 2012 depuis la salle des fêtes de l'Hôtel de Ville, ses voeux de nouvel an aux personnels de l'AP-HP entouré d'Anne Hidalgo, première adjointe, de Jean-Marie Le Guen et Jean-Louis Missika, respectivement en charge de la santé et des relations avec l'AP-HP et de l'innovation, de la recherche et des universités. Observant qu'il s'agit des deuxièmes voeux prononcés alors qu'il n'est plus le président du conseil d'administration des hôpitaux de Paris,(le conseil de surveillance est désormais présidé depuis le 30 juin 2010 par Raoul Briet (AEF n°265075)), Bertrand Delanoë assure que la présence de ses deux adjoints démontre une « fidélité active vis-à-vis de l'AP-HP ». Le maire de Paris fait part de son empathie à l'égard des personnels qui n'ont « pas toujours la vie facile » confrontés qu'ils sont à une augmentation sensible de l'activité sans que les moyens humains ne suivent.