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« Il faudrait sans doute réfléchir à l'opportunité de s'adresser directement aux Français pour qu'ils donnent leur opinion sur [l]e système d'indemnisation du chômage et sur la façon dont on doit considérer le travail et l'assistanat », déclare Nicolas Sarkozy, dans une interview à paraître au « Figaro Magazine » du samedi 11 février 2012. Le président de la République envisage ainsi de recourir au « référendum » pour demander « directement au peuple français » son avis sur les droits et les devoirs auxquels doivent être soumis les demandeurs d'emploi indemnisés. Ce référendum serait organisé en cas d'absence de « consensus » entre les partenaires sociaux et aurait lieu après l'élection présidentielle de mai 2012, si Nicolas Sarkozy est réélu. Concernant l'annonce officielle de sa candidature, le chef de l'État souligne que le rendez-vous « approche » : « Comme pour toutes les décisions importantes, je prends le temps d'une réflexion longue et approfondie. » « Le Monde » daté de vendredi 10 février croit savoir que Nicolas Sarkozy « devrait se déclarer la semaine prochaine », « autour du 16 février ».
« Préparer et protéger l'avenir des enfants de France » : tel est l'intitulé du programme présidentiel définitif de l'UMP, adopté par plus 96 % des adhérents et présenté lors du conseil national du parti, samedi 28 janvier 2012. Ce programme, qui doit servir de base à celui de Nicolas Sarkozy, très probable candidat à sa succession, reprend les grandes lignes des multiples « conventions » que le parti présidentiel a organisé durant l'année 2011. Ce projet présidentiel prévoit 30 milliards d'euros de dépenses sur cinq ans (20 milliards pour l'éducation, dont le développement de l'apprentissage, et 10 milliards pour « le pacte républicain » comprenant notamment le contrat unique d'insertion pour les bénéficiaires du RSA), financés par des économies sur le budget de l'État (« diminution d'allégements de charges liés à la réduction du temps de travail » ou « fusion entre la PPE et le RSA »), de la protection sociale (dégressivité des allocations chômage) et des collectivités locales (« modernisation des politiques publiques et de l'organisation du travail »). Voici le détail des mesures sociales du programme présidentiel de l'UMP.
Le Premier ministre, François Fillon, doit écrire dans la matinée du lundi 30 janvier 2012 aux partenaires sociaux « pour leur demander de négocier les accords de compétitivité-emploi dans les deux mois qui viennent », annonce Nicolas Sarkozy. Ces accords, inspirés du « modèle » allemand, impliqueraient « concrètement que, si une majorité de salariés se mettent d'accord, dans une entreprise et non pas dans une branche, pour décider de la durée du travail ou de privilégier l'emploi sur le salaire ou le salaire sur l'emploi, ils pourraient le faire », précise le président de la République, lors de son intervention télévisée du dimanche 29 janvier 2012. Ce type d'accord « s'imposera à la loi et aux contrats individuels ».
Allégement du coût du travail, accords « compétitivité-emploi », création d'une banque de l'industrie et taxe sur les transactions financières : telles sont les mesures que devrait annoncer le président de la République dans dix jours. « Hier, lors du sommet social avec les partenaires sociaux, nous avons pris des mesures d'urgence. Dans dix jours, nous prendrons des décisions encore plus importantes », déclare Nicolas Sarkozy, jeudi 19 janvier 2012 à Lyon, à l'occasion de ses vœux aux forces économiques et aux acteurs de l'emploi. « Contre le chômage, on n'a pas tout essayé », a-t-il insisté. « La crise nous oblige à prendre de nouvelles décisions difficiles et qui feront débat », mais « nous n'accepterons pas l'immobilisme, même à trois mois des élections ».
430 millions d'euros « financés par redéploiement » pour ne pas alourdir la dette du pays pour « protéger l'emploi dans les entreprises, soutenir la création d'emploi pour les jeunes et amplifier [les] efforts pour former et accompagner les demandeurs d'emploi » et des « chantiers de réformes ouverts avec les partenaires sociaux » qui feront l'objet de décisions à la fin du mois de janvier et ultérieurement : telles sont les conclusions du « sommet sur la crise » qui a réuni l'exécutif et les partenaires sociaux représentatifs, mercredi 18 janvier 2012, à l'Élysée. « Quel que soit le calendrier politique, la crise et le chômage ne donnent le droit à aucun d'entre nous de rester dans l'inaction », déclare Nicolas Sarkozy, à l'issue de la réunion. Voici le détail des annonces du président de la République :
« "L'UMP ne renie pas le RSA (revenu de solidarité active) mais souhaite l'améliorer pour favoriser le retour vers l'emploi. Alors que nous sortons de la crise, il faut activer toutes les potentialités du RSA pour qu'il tienne toutes ses promesses », indique le document sur la « Justice sociale » que le parti de la majorité gouvernementale doit discuter lors d'une « convention », mercredi 8 juin 2011 après-midi. Comme annoncé la veille dans la presse (AEF n°239148), l'UMP souhaite « pour les bénéficiaires du 'RSA socle' [ex-RMI], prévoir pour toutes les collectivités locales volontaires un CUI (contrat unique d'insertion) de 5 heures par semaine ». Globalement, l'UMP considère que "le RSA socle n'a pas encore tenu toutes ses promesses".
« Puisque nous commençons à sortir de la crise, il va falloir faire des contrôles plus précis et plus exigeants pour les chômeurs qui bénéficient d'allocations et qui refuseraient des offres d'emploi disponibles », déclare Nicolas Sarkozy, jeudi 7 avril 2011, à l'occasion d'une table ronde sur l'avenir de l'industrie à Issoire (Puy-de-Dôme). Si le président de la République n'a pas impulsé cette politique auparavant, c'est parce que durant la crise, « on a pris 500 000 chômeurs en plus et ce n'était pas le moment de renforcer les contrôles, il fallait mieux accompagner les licenciés économiques ». « Maintenant qu'on sort de la crise, c'est une question de justice sociale », assure-t-il.
Mercredi 25 janvier 2023, ICPF a annoncé ouvrir son capital à hauteur de 30 % par le biais d’une levée de fonds de 4 millions d’euros réalisée auprès de la société d’investissement CITA. Objectif : permettre à cet organisme de certification qualité, qui est accrédité par le Cofrac pour délivrer Qualiopi - cette activité représentant l’essentiel de son chiffre d’affaires, de lancer en septembre 2023 une nouvelle version de sa plateforme numérique avec pour ambition de proposer aux autres organismes certificateurs "une plateforme intégrée de gestion de leurs propres offres de certification, d’évaluation ou d’inspection", explique à AEF info François Galinou, le président d’ICPF. L'organisme souhaite également "déployer une offre de mise en relation entre les certificateurs et les organismes de formation qui ne savent pas nécessairement se faire habiliter sur Qualiopi."