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« Le marché de l'emploi des cadres que nous connaissons depuis maintenant 2002 est caractérisé par une volatilité extrême mais sous-jacente, où s'aplanissent les effets de variation. Ce genre de marché est surtout propice à l'individualisation des salaires : les écarts de rémunération entre les cadres ont tendance à augmenter, et les plus gâtés dans les années à venir seront les experts. » C'est ce qu'indique Antoine Morgaut, P-DG Europe continentale et Amérique latine de Robert Walters, à l'occasion de la présentation de la treizième édition de son enquête sur les salaires (« Salary Survey 2012 »). Au total, selon le cabinet de recrutement spécialisé, l'année 2012 « s'annonce incertaine » sur les salaires.
Le salaire moyen annuel brut du personnel d'encadrement était de 49 440 euros, soit 4 120 euros par mois en 2010, selon les résultats de l'enquête Esope 2011 publiés par la CFE-CGC (1). Il progresse de +4,3 % par rapport à 2009. Le salaire brut médian, qui partage les salariés en deux groupes d'effectifs égaux, s'élève à 46 240 euros par an (3 853,33 euros par mois). Il progresse de +4,1 % par rapport à 2009. Néanmoins, plus du tiers (38 %) de la population interrogée par la CFE-CGC gagne moins de 40 000 euros par an (contre 40 % en 2009). En net, le salaire moyen annuel est de 39 446 euros (soit 3 287 euros par mois) en 2010, soit 4,4 % par rapport à 2009. La moitié des personnes interrogées touchait moins de 36 802 euros par an (3 067 euros par mois), soit +5 % par rapport à 2009.
« Les niveaux d'augmentation pratiqués en 2011 se sont révélés conformes à ceux annoncés en juin 2010. Le taux d'augmentation médian attendu, incluant les augmentations générales et individuelles, était de 2,5 % quelle que soit la catégorie professionnelle. Ces anticipations se sont confirmées. L'inflation, estimée entre 1,8 et 2,2 % sur l'ensemble de l'année 2011 suivant les sources, devrait donc être couverte. » C'est ce qu'indique l'enquête de rémunération Mercer, baptisée « Total remuneration survey France 2011 », qui regroupe les informations de rémunération de plus de 134 000 titulaires appartenant à 329 entreprises (1), rendue publique lundi 3 octobre 2011. En revanche, « les entreprises ont été moins nombreuses à geler les salaires en 2011 qu'annoncé en 2010. Les intentions atteignaient alors 4 à 7 %. Seuls les gels de salaire pour les cadres dirigeants ont été conformes aux prévisions », selon l'étude. Les auteurs de l'étude s'interrogent aussi sur l'impact des événements économiques de 2011 sur leurs prévisions.
« 78 % des entreprises ont attribué des augmentations en 2010 [à au moins une partie de leurs salariés cadres] contre 68 % l'année précédente. La rigueur salariale constatée en 2009 semble donc s'être estompée », remarque l'Apec, dans l'édition 2011 de son étude sur l' « évolution de la rémunération des cadres », rendue publique jeudi 8 septembre 2011. « 59 % des entreprises interrogées par l'Apec sur leurs pratiques de rémunération pour l'année 2011 pensent qu'elles vont distribuer des augmentations à au moins une partie de leurs salariés cadres (+3 points par rapport à 2010). Si, comme en 2010, les pratiques des entreprises s'avèrent nettement plus favorables que celles annoncées en début d'année, alors la proportion des entreprises qui vont distribuer des augmentations va progresser en 2011. Par ailleurs, « l'enveloppe globale des augmentations serait en légère hausse », selon l'Apec, qui observe que « pour les entreprises, le principal enjeu de la politique de rémunération est de renforcer la motivation des salariés ».
Les budgets d'augmentations salariales sont en hausse en 2011, par rapport à 2010, avec des augmentations globales de 2,8 %, contre 2,6 %, selon les données recueillies par Aon Hewitt, cabinet de conseil en management et administration des RH, rendues publiques mardi 6 septembre 2011. Les prévisions d'augmentations globales pour 2012 sont fixées à 3 %. Cependant, ces budgets « restent en deçà du niveau d'avant crise », selon le cabinet. L'enquête, menée du 1er juillet au 19 août 2011 auprès de 183 entreprises en France, toutes tailles et tous secteurs confondus, révèle leurs pratiques en matière d'augmentation globale (individuelle et collective de salaire fixe).
« Des salaires variables à la hausse malgré la crise, avec des écarts hommes-femmes prononcés. » C'est ce que prévoit le « Guide des salaires 2012 » (1), dont de premiers éléments sont rendus publics mardi 30 août 2011 par Reed Business Information, qui réalise une enquête annuelle étudiant un échantillon représentatif de l'ensemble des entreprises françaises en termes de secteur d'activité, taille d'entreprise, situation géographique, etc. (2). « Les entreprises ont pris le parti dans certains cas de procéder à des augmentations malgré la crise qui pesait depuis de nombreux mois sur les rémunérations. L'étude montre des contrastes entre les différentes fonctions », relève Claire Cabaret, éditrice du guide. L'enquête menée au 1er trimestre 2011 a été l'occasion de mesurer pour la deuxième année consécutive les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes mais aussi par familles de métiers (marketing, production…) et par secteurs d'activité.
« Pour la première fois en trois ans, les salaires à l'embauche des cadres sont orientés à la hausse en 2011, affichant une progression de 2,9 % en moyenne », selon le neuvième baromètre Expectra (groupe Randstad), dont les résultats sont publiés lundi 23 mai 2011 (1). Cette embellie, qui touche l'ensemble des secteurs d'activité, « s'inscrit […] dans un contexte de reprise économique dont on peut penser qu'il signe la sortie de crise. Au niveau micro-économique, il témoigne de la vigueur retrouvée des entreprises dont les carnets de commande sont de plus en plus fournis et qui rencontrent même, sur certains profils, des difficultés de recrutement », explique Didier Gaillard, directeur général d'Expectra.