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« Créer un environnement de travail favorable à l'engagement et à l'épanouissement des salariés nécessite un mode de management attentif au développement professionnel de chacun, bienveillant à l'égard de chacun et susceptible de construire un esprit et une fierté de groupe », peut-on lire dans « Besoin d'aire », ouvrage de propositions du Medef que sa présidente, Laurence Parisot, a présenté mardi 14 février 2012. Parmi les « recommandations » émises dans le cadre de la campagne présidentielle actuelle, l'organisation patronale prône « un nouveau management à la française ».
« Deux entreprises sur trois (67 %) ont déjà produit un RSC (rapport de situation comparée) et sont donc conformes à la loi, et autant ont déjà pris des dispositions concrètes, mettant en place des programmes innovants. » C'est ce qu'indique le cabinet de conseil Towers Watson, dans une enquête réalisée un mois après l'entrée en vigueur de l'obligation d'avoir signé un accord ou mis en œuvre un plan d'action sur l'égalité hommes-femmes prévue par la loi du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites (AEF n°228976), avec le réseau féminin « Supplément d'Elles », dont les résultats sont publiés lundi 13 février 2012. Pour Towers Watson, ces chiffres montrent que « le RSC est en marche » et que « l'égalité hommes-femmes en entreprise est de plus en plus concrète ».
La totalité des entreprises du CAC 40 disposent d'un engagement formalisé en matière d'égalité hommes-femmes. Pour 33 d'entre elles, la question de l'égalité est présentée dans la partie « diversité » de leur rapport annuel, document de référence ou rapport de développement durable, 29 sociétés ont émis un engagement formalisé par la signature d'une charte externe, 22 ont mis en place un programme dédié. La signature de la Charte de la diversité (2004) ou encore de la Charte de la parentalité en entreprise (2008) est souvent une étape qui marque une prise de conscience et le début de la formalisation d'une démarche de l'entreprise. C'est ce que révèle une étude sur l'égalité professionnelle au sein des entreprises du CAC 40 publiée jeudi 9 février 2012 par Deloitte.
Exonération totale ou partielle de cotisations patronales sur la famille, augmentation du taux d'emploi en alternance dans les entreprises de plus de 250 salariés, mise en place de la possibilité de négocier des « contrats compétitivité-emploi » dans les entreprises : telles sont les trois principales mesures annoncées par le président de la République, dimanche 29 janvier 2012, lors de son intervention télévisée. À trois mois de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy entend ainsi « réamorcer la croissance sans dépenser un centime » et permettre à la France d' « attraper un peu plus de la croissance mondiale ».
« La plupart des entreprises abordent le problème de l'égalité professionnelle dans l'urgence, comme une corvée administrative supplémentaire, voire une perte de temps, au même titre que les obligations concernant les seniors par exemple », indique la société coopérative d'intérêt collectif Fete (Femmes, égalité, emploi). Cette société, qui joue le rôle de structure d'accompagnement (reconnue et financée par le conseil régional de Bourgogne) sur les questions touchant à l'égalité et à la mixité professionnelles, présente les résultats d'une enquête, mardi 27 septembre 2011 à Dijon, aux représentants syndicaux (CGT, CFTC, CFDT) qui y ont participé. L'enquête s'appuie sur des entretiens conduits auprès des responsables d'une union départementale ou régionale (onze au total) et auprès de représentants syndicaux dans 27 entreprises différentes. Son objectif : dresser un état des lieux des avancées syndicales en matière d'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.
« Je pense que d'ici un ou deux mois maximum, nous formulerons des propositions [sur d'éventuelles évolutions du congé paternité] et nous pourrons mettre cela à l'ordre du jour de l'agenda social pour le second semestre 2011 », déclare Laurence Parisot, mardi 15 mars 2011, à l'occasion de sa conférence de presse mensuelle. La présidente du Medef revient ainsi sur ses déclarations de début mars dans l'hebdomadaire « Elle », plaidant pour « l'instauration d'un congé paternité obligatoire - pour commencer, moins long que celui de la mère - [qui] permettrait de rétablir un regard plus égalitaire sur les jeunes parents ». « Nous sommes en train de préparer des modalités concrètes d'application [de ce congé paternité] à la fois sur la durée et sur la part obligatoire » de celui-ci, précise-t-elle.