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« La région Île-de-France ne signera pas le CPRDFP (Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles) », annonce Emmanuel Maurel, vice-président (PS) en charge de la Formation professionnelle, de l'Apprentissage et de l'Alternance du conseil régional, à l'occasion d'une conférence de presse, jeudi 16 février 2012. Il explique cette décision par « la dichotomie grandissante entre le discours de l'État et les moyens qui sont mis en face. Nous n'avons pu avoir aucun engagement de l'État quant au fait qu'il n'y ait pas de coupes sombres dans les effectifs de fonctionnaires ou de sections de lycées professionnels, ni même de garantie que les moyens seraient maintenus ». Prévus par la loi orientation/formation du 24 novembre 2009, les CPRDFP, qui succèdent aux PRDF (plans régionaux de développement des formations professionnelles), concernent la période 2011-2015 et devaient initialement être signés avant le 1er juillet 2011.
Jean-Paul Denanot, président (PS) de la région Limousin et président de la commission formation de l'ARF, demande un moratoire sur les suppressions de postes dans l'Éducation nationale. Dans une lettre adressée à Luc Chatel le 3 janvier 2012 et rendue publique le 4 janvier, Jean-Paul Denanot dit son « opposition totale à la nouvelle suppression de 278 postes d'enseignants dans l'académie de Limoges et à tout projet de carte scolaire qui entérinerait cette situation ». Il informe le ministre de son refus de cosigner la convocation du CAEN qui doit avaliser ces suppressions de postes et menace de dénoncer le CPRDF si sa demande de moratoire n'est pas entendue. L'académie de Limoges est une de celles qui devrait perdre le plus de postes d'enseignants à la rentrée 2012, proportionnellement à ses effectifs : soit 131 emplois d'enseignants dans le premier degré (-3,93 %), 147 dans le second degré (-3,4 %) et 12 emplois administratifs, selon la répartition soumise au comité technique ministériel le 16 décembre dernier.
« Nous avons rencontré Nadine Morano [ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle] au sujet des COM (contrats d'objectifs et de moyens) apprentissage (1) que nous devons prochainement signer avec l'État. Nous nous sommes mis d'accord sur un objectif quantitatif de 118 000 jeunes en CFA d'ici 2015, et sur un objectif qualitatif qui consiste à mettre la lutte contre les ruptures de contrats d'alternance au premier rang des priorités de la région. Dans le cadre de ce COM, l'État devrait allouer 65 millions d'euros à la région. » C'est ce que déclare Emmanuel Maurel (PS), 9ème vice-président en charge de la Formation professionnelle, de l'Apprentissage et de l'Alternance du conseil régional d'Île-de-France à l'occasion de la conférence de presse de rentrée donnée par la région Île-de-France et intitulée « La région aux côtés des jeunes franciliens », mercredi 31 août 2011. « Le COM devrait être signé à la fin du mois de septembre », précise Emmanuel Maurel à l'AEF, en marge de la conférence.
« La voie de l'apprentissage permet un rapprochement entre le monde universitaire et le monde de l'entreprise, ce qui ne peut être que bénéfique pour les jeunes dans la perspective de leur insertion professionnelle. » C'est ce qu'indique le rapport présenté au Ceser (Conseil économique, social et environnemental régional d'Île-de-France), qui dresse un état de lieux sur « L'apprentissage dans l'enseignement supérieur en Île-de-France », rendu public vendredi 1er juillet 2011. Ce rapport est présenté par Benoît Eurin (1) au nom de la commission de l'éducation, de la formation, de l'enseignement et de la recherche. Il a été adopté à l'unanimité par le Ceser, ce qui est « un événement », selon Jean-Claude Boucherat, président du Ceser.
Le Ceser d'Île-de-France considère que la formation professionnelle tout au long de la vie professionnelle doit, « par une réelle professionnalisation, à la fois constituer un élément déterminant pour assurer l'efficacité de la professionnalisation des salariés et la sécurisation de leur parcours professionnel, contribuer à élever leur niveau de qualification et de compétences et renforcer la capacité de développement des entreprises. » C'est ce qu'indique le Conseil dans un avis contributif au CPRDFP adopté jeudi 28 avril 2011. Cet avis a été adopté à l'unanimité en assemblée plénière.
« Revaloriser les aides aux CFA qui forment les apprentis des premiers niveaux de qualification CAP/BEP et bac pro » Tel est l'un des objectifs fixés par l'Île-de-France dans un rapport intitulé « Pour une politique régionale de développement de l'apprentissage durable et équitable », voté par les élus franciliens, lors d'une réunion en séance plénière du conseil régional, jeudi 7 avril 2011. L'exécutif francilien considère que l'actuel système de financement est « à bout de souffle » et que les ressources dédiées à cette voie de formation en alternance « croissent moins vite que le nombre d'apprentis ».
« Nous voulons revaloriser les aides aux CFA qui forment les apprentis des premiers niveaux de qualification CAP/BEP et bac pro. C'est une volonté politique forte de la mandature », annonce Emmanuel Maurel à l'occasion de la visite du CFA Dorian, jeudi 24 mars 2011, à Paris. Le vice-président (PS) en charge de la formation professionnelle, de l'apprentissage et de l'alternance du conseil régional d'Île-de-France, a rendu publiques les principales propositions du rapport cadre qui sera examiné par le conseil régional, en séance plénière, les 7 et 8 avril prochain. Ce rapport « rénove le financement régional de l'apprentissage dans l'objectif de poursuivre le développement quantitatif et qualitatif de ce mode de formation, poursuit le vice-président, et ce pour une application à l'automne 2011.