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Nathalie Kosciusko-Morizet va quitter le MEDDTL (ministère de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement) « dans quelques jours », annonce Nicolas Sarkozy, président de la République et candidat à sa propre succession, samedi 18 février 2012, à l'occasion de l'inauguration de son QG de campagne, à Paris. La femme politique se consacrera ainsi à son rôle de porte-parole du candidat de l'UMP. Le MEDDTL sera « rattaché directement au Premier ministre. C'est une façon de dire au milieu environnemental que je n'envisageais de remplacer Nathalie que par le Premier ministre ce qui met le ministère de l'Environnement à la place qui est la sienne », précise Nicolas Sarkozy.
Une rencontre « inhabituelle », avec un président de la République « presque candidat ». Voici comment Bruno Genty, président de FNE (France nature environnement), qualifie la convocation des associations de protection de l'environnement « grenelliennes » à l'Élysée, lundi 13 février 2012. FNE, le WWF, la Ligue Roc, LPO, la FNH (Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme), Écologie sans frontière et GoodPlanet.info ont évoqué avec Nicolas Sarkozy le bilan du Grenelle de l'environnement, mais également la politique énergétique et environnementale française, à moins de trois mois de la fin de la mandature.
« La feuille de route établie par la table ronde nationale pour l'efficacité énergétique permettra de réduire de quasiment 22 % les consommations énergétiques à l'horizon 2020 », assure Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre du Développement durable, vendredi 16 décembre 2011, lors de la présentation du « programme d'action pour l'efficacité énergétique », issu des travaux d'une table ronde organisée de mai à novembre. Sur les 120 propositions des trois groupes de travail (ménages, entreprises, collectivités) soumises à consultation publique (L'AEF n°228447), le ministère a retenu « 27 mesures concrètes pour accélérer les économies d'énergie ». Pour l'heure, le financement de ces mesures, assuré conjointement par le ministère, la Caisse des dépôts et consignation et l'Ademe ne fait pas l'objet d'un bilan global.
« Depuis quatre ans, la révolution écologique est en marche et se fait peu à peu visible tout autour de nous », déclare Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, en déplacement en région Rhône-Alpes à l'occasion des quatre ans du Grenelle de l'environnement, mardi 25 octobre 2011. « La crise ne peut servir de prétexte à un désengagement en faveur de l'écologie », a-t-elle insisté. « Ceux qui pensent qu'on n'a pas les moyens se trompent, car au contraire, l'écologie représente les emplois de demain. Il faut penser à long terme. Seule l'écologie peut nous permettre de faire face à l'augmentation du prix des matières premières et à la concurrence chinoise, par le développement des emplois locaux et par des produits de qualité. »
« J'ai demandé à Nathalie Kosciusko-Morizet, de réfléchir aux nouveaux produits sur lesquels un système de bonus-malus peut s'appliquer », indique le président de la République, jeudi 20 octobre 2011, lors d'un discours prononcé à Changé (Mayenne), à l'occasion des quatre ans du Grenelle de l'environnement. Cet événement « incarne l'une des réformes les plus importantes du quinquennat », déclare Nicolas Sarkozy, car il a « suscité une profonde transformation des mentalités » et « inscrit l'économie et l'industrie françaises dans le développement durable ». « Il me semble que le Grenelle de l'environnement a fait sortir l'écologie de l'impasse dans laquelle elle se trouvait en étant monopolisée par une formation politique. »
Nathalie Kosciusko-Morizet annonce le lancement d'un deuxième plan d'assainissement des eaux usées urbaines pour la période 2012-2018, jeudi 29 septembre 2011, lors d'un déplacement sur le site de la station d'épuration d'Achères (Yvelines). La ministre du Développement durable a réalisé la mise en eau d'un nouvel équipement de cette installation exploitée par le Siaap (syndicat interdépartemental de l'assainissement de l'agglomération parisienne) lui permettant de respecter la directive européenne sur les eaux résiduaires urbaines, dite Deru. La France est en contentieux avec l'Union européenne pour n'avoir pas respecté trois échéances de ce texte (1), qui impose notamment que 70 % de l'azote des ERU soient éliminés après leur traitement. Alors secrétaire d'État à l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet avait lancé en 2007 un plan pour que 146 grandes stations d'épuration se mettent en conformité d'ici la fin 2011. Cinq ne le sont pas encore.
Un décret rendant obligatoires des garanties financières pour « une grande partie des installations classées de traitement de déchets » publié au « premier trimestre 2012 » ; un autre décret rendant obligatoire la « traçabilité » de tous les déchets, également publié à la même époque ; et « la mobilisation en temps réel des services de l'État » : ce sont les trois principales annonces de Nathalie Kosciusko-Morizet, lors d'un déplacement, organisé lundi 5 septembre 2011, sur la décharge à ciel ouvert de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), devenue une « montagne de déchets » qu'elle qualifie de « scandale ». La ministre du Développement durable y a lancé les travaux d'évacuation des 150 000 mètres cubes de déchets accumulés, qui devraient se terminer « à la fin de l'hiver 2012 ».