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« La SNRI (stratégie nationale de recherche et d'innovation) définit les priorités scientifiques et technologiques face aux grands enjeux sociétaux, sachant qu'il faut ensuite organiser la coordination de la recherche sur chaque thématique : tel est le rôle des alliances. » C'est ainsi qu'Alain Fuchs, président du CNRS et d'Athéna (Alliance thématique nationale des sciences humaines et sociales) résume la mission des alliances thématiques de recherche, lors d'une réunion de la Cdefi (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs) sur le sujet, vendredi 17 février 2012 à Paris (AEF n°220990). « Sur chacune de leurs thématiques, elles assurent la cohérence et la coordination du système national de recherche pour pouvoir proposer d'une seule voix une programmation à l'ANR (Agence nationale de la recherche) et à l'Europe », poursuit Alain Fuchs. Par conséquent, selon lui, « le grand enjeu des alliances, c'est la programmation et donc, disons-le clairement, l'ANR. On ne pourra pas continuer longtemps à avoir d'un côté les groupes programmatiques des alliances et de l'autre les comités d'experts de l'ANR et faire comme si tout allait bien ! »
« La Cdefi (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs) est membre des alliances thématiques Allistène, Ancre et AllEnvi, mais n'est pas active dans Aviesan et Athéna. Il faudrait s'organiser pour y participer. » C'est ainsi qu'Alain Bravo, directeur de Supélec et vice-président « recherche » de la Cdefi, introduit une « réunion d'information thématique » sur les alliances, vendredi 17 février 2012 à Paris, à l'occasion de l'assemblée générale de la conférence. Alain Fuchs, président du CNRS et de l'alliance Athéna, renchérit en soulignant qu' « on peut attendre encore plus des écoles d'ingénieurs dans les alliances ». « Les écoles ont eu jusqu'ici une attitude défensive sur la recherche, en s'évertuant à montrer qu'elles en font, alors qu'elles ont pour elles de former super bien les ingénieurs dans les domaines qui sont en résonance avec la SNRI (stratégie nationale de recherche et d'innovation). Cela justifie pleinement que les écoles soient plus actives dans les alliances. » Un « message de mobilisation des écoles dans les alliances » qu'Alain Bravo fait sien, ajoutant, en conclusion de la séance, que « la Cdefi et ses écoles sont prêtes à prendre plus de responsabilités au sein des alliances ».
« L'ANR (Agence nationale de la recherche) a été confrontée depuis 2010 à une baisse régulière de son budget de programmation scientifique de 629 millions d'euros en 2010 à 515 millions d'euros en 2012 (…). Dans le même temps, le nombre de propositions déposées à l'ANR croissait de 3 % par an. » C'est ce qu'écrit Jacqueline Lecourtier, directrice générale de l'ANR, dans un courrier daté du 22 décembre 2011 adressé aux membres de l'expertise collective de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) sur les perturbateurs endocriniens, dont AEF s'est procuré une copie, en réponse aux réactions suscitées dans la communauté scientifique par l'annonce du report du programme Cesa (contaminants et environnement : métrologie, santé, adaptabilité, comportements et usages, AEF n°225697). Une pétition mise en ligne à la mi-décembre recueille 1 700 signatures le 11 janvier 2012 (AEF n°224222).
« Le grand intérêt immédiat d'Athéna (Alliance nationale des sciences humaines et sociales) est de revisiter les relations entre le CNRS et les universités dans le domaine des sciences humaines et sociales, sachant que la recherche française y est menée aux trois-quarts au sein de l'université et pour le quart restant au CNRS, à l'Ined (Institut national d'études démographiques) et dans quelques grandes écoles », considère Alain Fuchs, président du CNRS et de l'alliance, revenant pour AEF sur la première assemblée générale d'Athéna, qui s'est tenue le 27 octobre 2011. « L'alliance offre un lieu de discussion où nous pouvons nous reposer ensemble des questions sur les unités mixtes de recherche, les équipes d'accueil universitaires, l'évaluation de la qualité des équipes telle qu'elle est attestée par l'Aeres (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur), l'organisation des réseaux de recherche, etc. » Le président de l'alliance voit aussi dans Athéna « le lieu où l'on peut se poser de vraies questions d'actualité pour les sciences humaines et sociales, dès lors que l'évolution du paysage conduit à quitter cette période de morcellement des universités qui a nui au système français d'enseignement supérieur et de recherche en général, aux sciences humaines et sociales en particulier ».
AllEnvi (Alliance nationale de recherche pour l'environnement) annonce, mardi 26 avril 2011, avoir transmis à l'ANR (Agence nationale de la recherche) ses « propositions et priorités de programmation » pour l'année 2012. L'alliance émet « trois types de recommandations » dans un courrier envoyé fin mars à l'ANR : « réorientation de programme existants, identification de lacunes à combler dans les interfaces entre grands domaines scientifiques, priorités en matière de nouveaux appels à projets thématiques, avec une vision prospective au-delà de 2012 ». AllEnvi précise que « ces propositions sont issues des travaux des douze groupes thématiques de l'alliance, réunissant 250 experts choisis au sein des établissements de recherche et d'enseignement supérieur membres ».
« Ce ne sont pas 65 millions d'euros de programmes thématiques de l'ANR qui permettront à la France d'entrer définitivement dans le domaine du numérique, même si cet argent a évidemment un rôle de catalyseur important ». C'est ce que déclare fin février 2011 à AEF Michel Cosnard, PDG de l'Inria et président d'Allistene, l'alliance des sciences et technologies du numérique, qui a signé avec l'ANR un accord portant sur la programmation thématique, fin novembre 2010 (AEF n°247618). Selon lui, « il faudrait orienter davantage le programme 'blanc' de l'ANR en affichant clairement quelques priorités nationales et transversales en amont, comme la santé et le numérique par exemple ». « Aujourd'hui, le 'blanc' est ouvert à toutes les thématiques. Le résultat est qu'en définitive, il ne fait que reproduire le poids relatif des différentes communautés scientifiques. Ainsi, au lieu d'être la force de propositions innovantes, interdisciplinaires et de rupture que l'on en attendait, il ne fait que maintenir les grands équilibres, autrement dit les conservatismes disciplinaires. »
Michel Cosnard, PDG de l'Inria et président d'Allistene (Alliance des sciences et technologies du numérique), et Jacqueline Lecourtier, directrice générale de l'ANR (Agence nationale de la recherche), annoncent à AEF avoir signé un « accord de coordination », fin novembre 2010. Par cet accord, les deux organisations reconnaissent « la complémentarité de leurs actions et la nécessité d'assurer une pleine cohérence en matière de programmation des recherches au niveau national dans le domaine des sciences et technologies du numérique, en s'appuyant sur le comité scientifique sectoriel Stic [de l'ANR] et sur les structures de l'alliance ». L'accord, « conclu pour une durée de trois ans », pourra être « prolongé par tacite reconduction ».
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :