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« La Cdefi (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs) est membre des alliances thématiques Allistène, Ancre et AllEnvi, mais n'est pas active dans Aviesan et Athéna. Il faudrait s'organiser pour y participer. » C'est ainsi qu'Alain Bravo, directeur de Supélec et vice-président « recherche » de la Cdefi, introduit une « réunion d'information thématique » sur les alliances, vendredi 17 février 2012 à Paris, à l'occasion de l'assemblée générale de la conférence. Alain Fuchs, président du CNRS et de l'alliance Athéna, renchérit en soulignant qu' « on peut attendre encore plus des écoles d'ingénieurs dans les alliances ». « Les écoles ont eu jusqu'ici une attitude défensive sur la recherche, en s'évertuant à montrer qu'elles en font, alors qu'elles ont pour elles de former super bien les ingénieurs dans les domaines qui sont en résonance avec la SNRI (stratégie nationale de recherche et d'innovation). Cela justifie pleinement que les écoles soient plus actives dans les alliances. » Un « message de mobilisation des écoles dans les alliances » qu'Alain Bravo fait sien, ajoutant, en conclusion de la séance, que « la Cdefi et ses écoles sont prêtes à prendre plus de responsabilités au sein des alliances ».
« Il faut réconcilier les citoyens avec la recherche pour leur redonner confiance en l'innovation, et nous avons vocation à être des passeurs de sciences entre le chercheur et la société. Car l'industrie et la technologie ne sont pas la source des problèmes rencontrés par notre pays, mais, bien au contraire, des atouts maîtres pour retrouver croissance, et confiance dans le progrès humain. » C'est ce qu'écrit Christian Lerminiaux, président de la Cdefi (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs), dans une « lettre ouverte aux candidats à l'élection présidentielle », datée de jeudi 26 janvier 2012, qu'il accompagne d'une liste de 25 propositions pour l'enseignement supérieur et la recherche (AEF n°222634). Outre des idées concernant la structuration des établissements, notamment en matière de gouvernance, et de financement de l'enseignement supérieur, la Cdefi formule six propositions pour « renforcer l'apport de la recherche et l'innovation au développement économique et industriel » de la France.
Les écoles d'ingénieurs ont déposé 942 brevets entre 2000 et 2009, indique la Cdefi (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs) dans son « chiffre du mois » de mai 2011. « La moyenne est de 16,5 » brevets déposés pour chacune des 57 écoles ayant répondu à l'enquête (1), « mais la médiane est de cinq ». Les résultats montrent que « le nombre de brevets par école varie de 99 à 0 ». « Cette énorme variation d'une école à une autre peut s'expliquer en partie par la taille de l'école qui est également très variable », commente la Cdefi. « La tendance est que plus grande est l'école, plus elle génère des brevets. Néanmoins, des écoles d'une taille moyenne, entre 600 et 1 400 élèves, ont produit le plus grand nombre de brevets. »
Les cinq alliances thématiques de recherche sont auditionnées par l'Opecst (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques), mardi 23 novembre 2010, à l'Assemblée nationale. Cette audition publique, présidée par Claude Birraux, député (UMP) de Haute-Savoie et président de l'office, vise « à établir un premier bilan d'étape, afin d'apprécier dans quelle mesure ces alliances assurent une meilleure coordination de la recherche française, et d'examiner les perspectives de renforcement et d'élargissement de ces coopérations ». Après avoir entendu successivement les responsables d'Aviesan, d'Allistene, d'Ancre, d'AllEnvi et d'Athéna, mais aussi de l'ANR, de l'Ademe, d'Oséo, de la CPU et du MESR, l'office en conclut que les alliances présentent « un intérêt indéniable quel que soit le domaine concerné ».
« Pour rendre le doctorat plus visible, nous allons lancer en février 2011 le label 'ingénierie pour l'entreprise', destiné à mettre en valeur les docteurs qui se tournent vers un emploi en entreprise », annonce Paul Jacquet, président de la Cdefi, lors de l'assemblée générale de la Conférence, vendredi 19 novembre 2010 dans les locaux de Telecom ParisTech à Paris. « L'objectif est de décerner ce label, que l'on considère comme un supplément accolé au doctorat, après une validation conjointe des écoles doctorales et des formations d'ingénieurs », indique Christian Lerminiaux, premier vice-président de la Cdefi. Et d'ajouter : « Le doctorat est un paradoxe : il est difficilement lisible sur le marché du travail en France mais fortement reconnu à l'international. »
« Il y a une volonté de convergence et de mutualisation et un besoin de l'OST [Observatoire des sciences et techniques] comme référent extérieur menant la coordination nationale », résume Laurence Esterle, directrice de recherche à l'Inserm et ancienne directrice de l'OST. Elle anime la conférence « Les besoins des opérateurs et de leurs alliances », à l'occasion d'un colloque organisé pour les vingt ans de l'OST, mercredi 20 octobre 2010 à Paris. « À sa création, il y a vingt ans, l'OST faisait un travail de comparaison nationale, européenne et internationale. Depuis quelques années, la demande d'indicateurs au niveau institutionnel se fait de plus en plus pressante », constate Laurence Esterle. Elle rappelle qu'avec la coopérative de production d'indicateurs de politique scientifique, mise en place en 2000 et qui réunit de nombreux opérateurs de recherche, l'observatoire a « accompagné les opérateurs de recherche dans la construction d'indicateurs pour répondre à un besoin d'évaluation stratégique et à la demande des pouvoirs publics ».