En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le Snal lance, lundi 20 février 2012, le site Internet www.jevoteprioritelogement.fr. « Convaincus qu'il faudra sortir des élections présidentielles et législatives avec des mesures fortes pour régler la question foncière si l'on veut lancer un ambitieux programme de construction de logements, les professionnels du logement interpellent les candidats et leur demandent de prendre des engagements concrets » via l'interface. Le Snal et les signataires de l'appel y réclament que soient pris deux engagements avant la fin de cette année. Le premier consiste à faire du logement « le moteur principal de la relance de l'économie » : « Nous vous demandons de lancer avec les collectivités locales et les investisseurs publics et privés un vaste programme de construction de 500 000 logements par an tout en favorisant la diversification et la qualité environnementale et sociétale de l'offre de logements. »
« Produire suffisamment de logements accessibles partout où les besoins existent », « réguler les marchés et maîtriser le coût du logement », « plus de justice sociale et de solidarité » et « construire une ville équitable et durable ». Tels sont les quatre engagements que prennent François Hollande (PS), Eva Joly (EELV), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) et François Bayrou (Modem) en signant, mercredi 1er février 2012, le « contrat social pour une nouvelle politique du logement », élaboré et présenté par la Fondation Abbé Pierre à l'occasion de la publication de son rapport annuel (AEF Habitat et Urbanisme n°222448 et n°223475). Tour à tour, les candidats s'expriment sur leurs propositions pour la présidentielle en matière de logement. Henri Guaino, conseiller du président de la République, représente quant à lui le candidat potentiel de l'UMP, Nicolas Sarkozy, mais n'est cependant pas invité à signer le texte.
Si le Medef accueille avec satisfaction les mesures annoncées dimanche 29 janvier 2012 par le chef de l'État considérant « toute action en faveur du logement [comme] positive pour le bon fonctionnement du marché du travail », d'autres acteurs sont plus critiques (AEF Habitat et Urbanisme n°222674 et n°222592). « L'augmentation de 30 % du COS (coefficient d'occupation des sols) ne résoudra pas véritablement la pénurie de logements et ne jugulera pas la hausse des loyers », souligne ainsi la CFDT, qui plaide lundi 30 janvier en faveur d'un encadrement des loyers. L'Ufal (Union des familles laïques) quant à elle dénonce mardi 31 janvier une série de contrevérités », concernant en particulier le blocage des loyers, qualifié par le président de « mesure à la soviétique ».
« Construire plus pour les classes moyennes et accompagner chacun dans son parcours résidentiel. » Tel est l'objectif en matière de logement affiché par l'UMP dans son « projet 2012 », adopté samedi 28 janvier 2012 lors de la convention nationale du parti, et la veille par les militants. Jugeant que « les Français ont moins besoin d'aides financières pour se loger que de logements accessibles à des coûts raisonnables », l'UMP entend « construire plus et proposer des parcours résidentiels adaptés pour chacun, depuis les études ou l'entrée dans la vie active jusqu'à l'accession à la propriété, qui reste un objectif majeur de [son] action ». En novembre dernier, le parti de la majorité avait, lors d'une convention intitulée « Pas de fatalité face aux défis du logement », présenté 20 propositions (AEF Habitat et Urbanisme n°228222 et n°228092), dont le projet présente une synthèse. S'il ne constitue pas le programme du candidat de l'UMP à la présidentielle, ce projet pourrait fortement l'inspirer. Déjà, y figure la hausse des droits à construire, annoncée dimanche 29 janvier par Nicolas Sarkozy (AEF Habitat et Urbanisme n°222674).
« Le logement est une préoccupation des Français et pas seulement des jeunes », réaffirme François Hollande, lors de la présentation à la presse, et en présence de plusieurs membres du PS, de ses « 60 engagements pour la France », jeudi 26 janvier 2012 à la Maison des Métallos (XIe arrondissement de Paris). Ce programme clairement orienté vers les jeunes, les couches modestes et « les classes moyennes », nourri par les propositions du PS, et celles des radicaux, représente un coût total de 20 milliards d'euros sur cinq ans. Le logement, qui concerne principalement trois propositions (22, 23 et 27), siège en bonne place. Outre la mise à disposition du foncier de l'État ou le doublement du plafond du Livret A, le candidat socialiste à la présidentielle annonce « une nouvelle génération d'opérations de renouvellement urbain » (AEF Habitat et Urbanisme n°222795) et une fiscalité progressive dissuasive sur la rétention du foncier. « Toutes les mesures en faveur du logement seront d'application immédiate. »
Construire 500 000 logements par an dont 160 000 logements sociaux, encadrer les loyers, investir dans la réhabilitation. Ce sont les trois mots d'ordre d'Eva Joly, la candidate à l'élection présidentielle de 2012, prononcés lors de la convention Logement d'EELV, lundi 16 janvier 2012, à Arcueil (Val-de-Marne). L'occasion pour elle de rappeler certains « impératifs » communiqués au cours du meeting « 4 heures contre le logement cher » (AEF Habitat et Urbanisme n°224154), comme l'accueil inconditionnel dans les structures d'hébergement, l'arrêt des expulsions sans relogement, le développement de l'intermédiation locative ou encore la mobilisation du parc vacant et l'application systématique de la loi de réquisition. Nouvelles prises de position, saluées par l'assemblée : la création d'une autorité de régulation des agences immobilières, le développement de l'habitat participatif, ou encore une loi d'orientation d'affectation et d'usage des sols.