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« Nous souhaitons qu'il y ait très vite un audit sur la situation financière des universités et des organismes de recherche, ainsi que sur les financements des initiatives foisonnantes qui ont émergé ces dernières années » : telle est l'une des demandes formulées à François Hollande par Jean-Yves le Déaut, député (SRC) de Meurthe-et-Moselle et vice-président de l'Opecst, conseiller « enseignement supérieur et recherche » dans l'équipe de campagne du candidat socialiste à l'élection présidentielle. Évoquant des CPER interrompus « aux deux tiers » et des « plans campus pas totalement financés », le député pointe un « manque de cohérence d'ensemble » de la politique actuelle. « Nous proposerons un nouveau modèle qui privilégiera la coopération et des réseaux maillant le territoire : chaque territoire pertinent doit viser une grande université, qui coordonne l'offre de formation et l'offre de recherche, et négocie avec les organismes de recherche », indique Jean-Yves Le Déaut. Les priorités du candidat du PS en matière d'enseignement supérieur et de recherche seront précisées à Nancy le 5 mars prochain.
Atteindre, d'ici à 2017, 50 % d'une classe d'âge diplômée du supérieur, élaborer des « schémas stratégiques régionaux » pour simplifier l'offre de formation du territoire, regrouper l'ensemble des formations sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ou encore créer « un nouveau type d'établissement, appelé génériquement 'université' », par territoire : ce sont quelques-unes des propositions sur l'enseignement supérieur et la recherche présentées par le groupe « Marc Bloch » à AEF jeudi 2 février 2012. Ce groupe se dit composé de « 59 présidents d'université, directeurs d'établissement d'enseignement supérieur et de recherche et hauts fonctionnaires », dont la plupart veulent garder l'anonymat du fait qu'ils sont en fonction (AEF n°236899). Ce groupe a deux porte-parole officiels : Axel Kahn, ancien président de Paris-Descartes et candidat PS aux législatives à Paris, et Lionel Collet, ancien président de Lyon-I, actuellement conseiller enseignement supérieur et recherche de Vincent Peillon, lui-même en charge de ces domaines dans l'équipe de campagne de François Hollande, le candidat du PS à l'élection présidentielle (AEF n°227704 et n°228123).
« Je souhaite un plan de recrutement pluriannuel dans l'enseignement supérieur équivalent à 5 000 emplois », pris sur les 60 000 créations de postes sur cinq ans dédiées à l'éducation, déclare Vincent Peillon, en charge de l'éducation, de la jeunesse et de l'enseignement supérieur et de la recherche dans l'équipe de campagne de François Hollande, candidat du PS à l'élection présidentielle, vendredi 27 janvier 2012. Il fera cette proposition au candidat. Invité à une réunion de l'association des journalistes éducation, il précise aussi vouloir que la LRU soit réformée à travers une « loi-cadre concernant l'université et la recherche » avec au préalable, la tenue d' « assises ». « Le débat n'est pas celui de l'abrogation de la LRU mais de résoudre les problèmes de gouvernance ainsi que les problèmes très lourds de financement qui touchent les universités », précise Vincent Peillon, pour qui le plan campus est par exemple « une bombe à retardement ». François Hollande doit prononcer un discours sur l'enseignement supérieur « début mars ».
SLR (Sauvons la recherche) fait part de sa « grande déception » concernant les mesures proposées pour l'enseignement supérieur et la recherche (mesure numéro 39) par le candidat PS à l'élection présidentielle François Hollande (AEF n°222855), dans un communiqué jeudi 26 janvier 2012. SLR regrette tou d'abord la position du candidat sur la LRU : « Plutôt que de réformer une mauvaise réforme, il faut au contraire la remplacer par une autre loi fondée sur des principes radicalement différents. S'il faut parler d'autonomie, c'est d'abord de celle du savoir scientifique et de ses acteurs, plutôt que de parler de l'autonomie des établissements qui s'apparente trop à une privatisation rampante », argumente l'organisation.
« Une allocation d'autonomie sous conditions de ressources pour les jeunes en formation professionnelle ou en formation universitaire sera créée lorsque nous en aurons les moyens financiers », annonce François Hollande, candidat du PS à l'élection présidentielle, lors de la présentation de son projet, jeudi 26 janvier 2012 à la maison des Métallos, à Paris. Cette « allocation d'études », telle qu'il la nomme dans son programme intitulé « Mes soixante engagements pour la France », devrait être créée « dans le deuxième temps » du quinquennat, « une fois que la croissance sera retrouvée » : « Nous pourrons alors aller plus loin sur la question de la rémunération et sur la question des réformes sociales », indique-t-il. Cette mesure s'inscrit dans le cadre de sa « volonté » de donner la « priorité à la jeunesse ».
François Hollande, candidat à la primaire socialiste, souhaite « mener, en liaison avec l'OPECST, une évaluation transparente et débattue politiquement de l'ANR, de l'Aeres, permettant de redéfinir les missions de ces deux instances et de redonner des initiatives aux organismes et au Parlement dans l'orientation des grands programmes stratégiques de recherche fondamentale comme orientée ». C'est ce qui ressort de son programme « enseignement supérieur et recherche », rédigé par Geneviève Fioraso, députée PS de l'Isère et le député de Meurthe-et-Moselle Jean-Yves Le Déaut. Les deux députés se sont appuyés sur un groupe de travail d'une « dizaine d'universitaires et chercheurs ». Le projet de François Hollande est structuré autour de deux axes : « démocratiser l'accès à l'enseignement supérieur et multiplier par deux le nombre de diplômés de l'enseignement supérieur en quinze ans » et « rétablir la confiance avec les chercheurs et les enseignants-chercheurs et assurer la reconnaissance internationale de l'université et de la recherche françaises ».